Discurso de mi vida, Alonso de Contreras, édition critique d’Alexandra Bouchet
Discurso de mi vida, Alonso de Contreras, édition critique d’Alexandra Bouchet, Paris, Edilivre, 2012.
Discurso de mi vida, Alonso de Contreras, édition critique d’Alexandra Bouchet, Paris, Edilivre, 2012.
L’écran-palimpseste : cinéma et intertextualité, Jacqueline Bel éditeur, coord. Bénédicte Brémard, Julie Michot, Marc Rolland et Carl Vetters, Les Cahiers du Littoral I/N°12, Shaker Verlag, 2011.
Lignes de front. Bande dessinée et totalitarisme, Viviane Alary, Benoît Mitaine (éds.), Genève, Georg, 2011, 340 p. 28 €.
Présentation : La bande dessinée, à l’instar des autres arts, s’imprègne en permanence des secousses qui bouleversent la marche du temps. En tant qu’événements majeurs de l’histoire des nations et des peuples, les guerres et les totalitarismes, deux phénomènes souvent liés par des relations de cause à effet, se trouvent naturellement présents dans l’univers bédéistique. Il convenait donc d’interroger ce médium qui a toujours fait la part belle aux aventures guerrières en le considérant pour ce qu’il est vraiment : un témoin privilégié de son temps qui, en dépit d’avoir nourri l’imaginaire de millions d’enfants de 7 à 77 ans, reste trop souvent un objet d’étude à la marge de l’Histoire. Les seize chapitres qui composent ces Lignes de front, de par l’aire géographique qu’ils couvrent (Afghanistan, Allemagne, France, Espagne, Etats-Unis, Irak, Italie, Portugal, Royaume-Uni, Russie, Vietnam), la période historique qu’ils embrassent (le grand XXe siècle et le début du XXIe) et les œuvres et les artistes sur lesquels reposent leurs propos (Tardi, Hergé, Joe Sacco, Emmanuel Guibert, Carlos Giménez, Milton Caniff, Felipe H. Cava, Pablo Auladell, etc.), illustrent les différentes tendances graphiques, esthétiques et idéologiques qui parcourent cet art depuis plus d’un siècle. En parallèle à cette histoire d’un art, c’est bien toute l’histoire d’un siècle qui se déroule, un siècle que d’aucuns ont justement qualifié d’âge des extrêmes.
La Fin du texte, textes réunis et présentés par Federico Bravo, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, coll. MPI, série "Littéralité", 2011, 460 p.
Présentation de l’éditeur :
La lecture de l’explicit – comme celle de l’incipit dont il n’est pas le pendant symétrique – procure une expérience troublante et mystérieuse : celle de la parole faisant retour au silence d’où elle est issue. Polysémique, l’expression « fin du texte » désigne aussi bien le terme ad quem de l’écriture (sa finalité) que sa clôture (sa fin matérielle) ou son achèvement (sa finition). La fin est tout à la fois un lieu du texte, un moment de la lecture et un acte conclusif : un protocole de sortie. Elle soulève des questions tant d’ordre technique – où, quand et comment finit le texte ? – que terminologique : les mots « fermeture », « clôture », « fin », « chute », « dénouement », « conclusion », « explicit » n’ont en effet que l’apparence de la synonymie.
La fin du texte est à la fois une nécessité et une contrainte, une finalité et une cause, mais aussi, du point de vue de la réception, un couronnement : le lieu où tout peut basculer, laissant au lecteur une impression de complétude ou, au contraire, d’inachèvement – c’est l’oeuvre ouverte, tronquée, en suspens –, voire d’insatisfaction si ses attentes ne sont pas satisfaites – c’est alors la chute déceptive, la fin « ratée ». En raison de son pouvoir modélisant, la fin du texte soulève encore bien des questions d’ordre théorique, comme le rapport entre clôture et généricité – y a-t-il des modalités de fermeture propres à chaque genre littéraire ? – ou le lien entre clôture structurale et littéralité – en quoi la fin du texte est motivée ? en quoi elle est motivante ?
Le présent volume fait le bilan de quatre années de recherche collective consacrées à la question de la fin du texte et tente d’apporter des éléments de réponse à toutes ces interrogations.