Amélie Florenchie, Cristina Somolinos et Isabelle Touton ont le plaisir de vous annoncer la publication de La rendija que queda. En torno a la narrativa de Sara Mesa (Comares, 2024). Le livre se compose d'une dizaine d'articles sur l'oeuvre de la romancière espagnole Sara Mesa et d'un prologue de l'auteure; il est le fruit d'un séminaire de recherche sur le roman espagnol actuel organisé en septembre 2022 à l'UBM, par l'Université d'Alcalá, Lisboa Nova et l'UBM. Ce séminaire a été créé en 2021 entre ces trois universités; il rassemble chaque année au mois de septembre une douzaine de chercheuses et chercheurs autour de l'oeuvre d'un.e romancièr.e espagnol.e et donne lieu à une publication annuelle en espagnol (sur Isaac Rosa en 2021, Belén Gopegui en 2023). Le prochain séminaire aura lieu en septembre 2024 à Alcalá et sera consacré à l'oeuvre de Pablo Gutiérrez.
Claude ESTEBAN, Par-delà les figures. Écrits sur l’art, 1964-2006, préface de Pierre VILAR, avant-propos de Xavier BRUEL, édition de Xavier BRUEL et Paul-Henri GIRAUD, Strasbourg, L’Atelier contemporain, 2024, 952 p.
« Il se peut que les images participent d’une respiration plus vaste, qu’elles soient, en vérité, par-delà toutes nos raisons, comme le travail incessant du visible. » « Cette vocation aventureuse des images », Claude Esteban n’a cessé de la questionner dans ses écrits sur l’art qui sont pour la première fois rassemblés en un volume complet. Nombreuses sont les œuvres dans lesquelles il a perçu la manifestation d’un accord retrouvé entre le monde sensible et nous, notamment celles de Morandi, Ubac, Szenes, Chillida, Fernández, Palazuelo, mais aussi Velázquez, le Lorrain, Goya ou Caravage. En elles, il a reconnu, « par-delà les figures », ce « geste inaugural qui fait de cette image la première, celle qui nous accueille au monde, celle, peut-être, qui nous réconcilie ».
Claude Esteban connaissait très bien l’art de son temps, lui qui a fondé et dirigé la revue Argileaux éditions Maeght, revue connue pour avoir publié, tout au long de son aventure entre 1973 et 1981, Yves Bonnefoy, Jacques Dupin ou Bernard Noël, pour avoir donné à lire en traduction française Anna Akhmatova, Ossip Mandelstam ou Octavio Paz, mais aussi pour s’être fait passeur des œuvres de Geneviève Asse, Alberto Giacometti ou Luis Fernández. Mais il a aussi beaucoup écrit sur les artistes qu’il aimait. Sa prose poétique, d’une sobre élégance, à l’image d’une « lumière sans mémoire » selon sa propre expression, approche chaque fois, comme le note Pierre Vilar, « le secret des secrets, désigné le plus souvent comme l’amande – du monde, du réel, de l’être en un seul mot ».
Le poète que ses origines situent à la croisée des cultures espagnole et française se passionne pour les artistes qui, « dans cette Europe en proie à ses phantasmes, au vertige d’une culture qui se perd parmi la foison des techniques », tracent une voie singulière où l’on peut déceler une espérance discrète. Il a porté une attention ardente, par exemple, à la peinture de Giorgio Morandi, à ses énigmatiques natures mortes : « Voici proposées les formes les plus pauvres, celles qu’on ne regarde même plus. Morandi ne choisit pas, ou plutôt il a fixé définitivement son choix sur le plus insignifiant, le plus proche. Il sait que n’importe quel objet peut s’alourdir de présence si le regard s’y attache et lui accorde la durée. »
Lui-même n’aura cessé d’exercer une attention qui « s’attache » et « accorde la durée » aux artistes de son temps comme aux peintres classiques. On trouvera dans ce volume des textes consacrés à :
Fermín Aguayo, Pierre Alechinsky, Karel Appel, Arman, Nasser Assar, Geneviève Asse, Francis Bacon, Charles Baudelaire, Jean Bazaine, Simone Boisecq, Yves Bonnefoy, Georges Braque, Caravage, Sergio de Castro, Marc Chagall, Eduardo Chillida, Giorgio de Chirico, Jean Dubuffet, Paul Éluard, Denise Esteban, Luis Fernández, Joaquín Ferrer, François Fiedler, Jean Follain, Alberto Giacometti, Franscisco de Goya, Mercedes Gómez-Pablos, Le Greco, Stanley William Hayter, Edward Hopper, Horst Egon Kalinowski, Willem de Kooning, Wifredo Lam, Louis le Brocquy, Claude Lorrain, André Malraux, Gilles Marrey, Henri Matisse, Henri Michaux, Giorgio Morandi, Bartolomé Murillo, Louise Nevelson, Pablo Palazuelo, Jean Paulhan, Octavio Paz, Pablo Picasso, Jean-Marie Queneau, Raquel, François-Auguste Ravier, Rembrandt, Jacques-Joachim-Jean Rigal, Georges Rouault, Pieter Jansz Saenredam, Joseph Sima, Brigitte Simon, Alfred Sisley, Árpad Szenes, Pierre Tal Coat, Titien, Raoul Ubac, Diego Velázquez, Maria Helena Vieira da Silva, Édouard Vuillard.
Álvaro JIMENA, De filibusteros a burócratas. Los masones filipinos frente a la crisis colonial española y al imperialismo estadounidense (1889-1917), Santa Cruz de Tenerife, Ediciones Idea, 2023.
RESUMEN
En 1889 surgieron en España las primeras logias formadas mayoritariamente por filipinos y tres años más tarde los talleres masónicos de Filipinas se abrieron por primera vez a los naturales del archipiélago asiático. Todo ello bajo los auspicios del Grande Oriente Español, que se mantuvo como la obediencia masónica más importante de las islas hasta 1917. Durante estas casi tres décadas los masones filipinos vivieron la crisis del sistema colonial español, fueron perseguidos por su supuesta vinculación con los revolucionarios filipinos, vieron como los Estados Unidos se imponían como nuevo colonizador del archipiélago y presenciaron la instauración de un nuevo sistema que en teoría estaba diseñado para implantar la democracia en Filipinas. Este libro analiza como estos acontecimientos influyeron en la trayectoria de los masones y de las logias filipinas, que en este período se transformaron en un espacio de sociabilidad clave para la élite del archipiélago y sentaron las bases para que Filipinas se convirtiera en el país de mayor tradición masónica del sudeste asiático.
ÍNDICE
Introducción
Capítulo 1: El movimiento de la Propaganda y los orígenes de la masonería filipina
Capítulo 2: Chivos expiatorios de la crisis del modelo colonial español en Filipinas
Capítulo 3: Reorganización masónica y clientelismo político al inicio de la colonización estadounidense
Capítulo 4: Felipe Buencamino y la resurrección nacionalista de las logias filipinas del Grande Oriente Español
Capítulo 5: Cuando la política inunda la vida masónica: la Gran Logia Regional de Filipinas y las elecciones de 1907
Capítulo 6: La Asamblea filipina: ¿una cámara legislativa de carácter masónico?
Capítulo 7: Hispanismo o americanización: el debate sobre la soberanía masónica del archipiélago filipino
Capítulo 8: Manuel Quezón y el final de las logias de obediencia española en Filipinas
Conclusión
Anexo biográfico
Bibliografía
Las artes escénicas como patrimonio del ámbito hispánico. Siglo XXI de Beatrice Bottin (Éditeur de volume). Berlin, Bern, Bruxelles, New York, Oxford, Warszawa, Wien, 2023. 370 p., 12 il. blanco/negro. Collections 370 Pages
Série: Estudios hispánicos en el contexto global. Hispanic Studies in the Global Context. Hispanistik im globalen Kontext, Volume 28
Las artes escénicas exploran el patrimonio artístico y forman parte de una herencia común, transmitida por los artistas, los arquitectos, los escenógrafos que las construyen. La difusión de las obras, la recepción del público, las reacciones de la crítica son otros tantos testimonios que permiten reconstruir una época, un acontecimiento, una crisis. Los archivos documentales de los Teatros, de los creadores, de los investigadores demuestran los cambios económicos, sociales del siglo XXI, que han afectado a veces ciertas prácticas teatrales. Los veinticuatro estudios reunidos en este volumen dedicado al Profesor José Romera Castillo analizan las distintas facetas de la creación hispánica actual, la formación actoral, la arquitectura y los espacios, el alcance historiográfico de las obras y de los espectáculos, así como su evolución y su difusión.