Çédille, revista de estudios franceses
Notre collègue Ana Clara Santos de l'APEF (Associação Portuguesa de Estudos Franceses) nous fait part de la parution du numéro 12 de Çédille, revista de estudios franceses (http://cedille.webs.ull.es/).
Notre collègue Ana Clara Santos de l'APEF (Associação Portuguesa de Estudos Franceses) nous fait part de la parution du numéro 12 de Çédille, revista de estudios franceses (http://cedille.webs.ull.es/).
De la bibliothèque intérieure à la bibliothèque collective : livres et lectures en Espagne (XVIe-XXIe siècles), numéro monographique de la revue ILCEA (8 contributions, en espagnol et en français), sous la direction d'Anne Cayuela et de Laurie-Anne Laget.
Ce vingt-cinquième volume de la revue ILCEA est consacré à l'étude des bibliothèques dans le monde hispanique, de l'époque classique à nos jours. Faisant dialoguer une approche historique (histoire du livre et des bibliothèques, histoire culturelle) et une approche littéraire, il envisage la bibliothèque en tant que « dispositif général de la culture où se joue l'interface de ses lieux d'expression et de conservation, de ses expériences intimes, et de ses trésors communs », selon la belle formule de Stéphane Lojkine, inspirée par Pierre Bayard. Nous espérons quâil pourra constituer une « bibliothèque virtuelle », un espace écrit de discussion des livres avec d'autres chercheurs et point de rencontre de leurs bibliothèques intérieures.
Blestel Élodie & Fortineau-Brémond Chrystelle (dir.), « Le signifiant espagnol : de l'unicité Ã l'iconicité », Cahiers de Praxématique, [En ligne], 64 | 2015
Ce numéro des Cahiers de Praxématique rassemble quelques travaux représentatifs de ce qu'est aujourdâhui la linguistique du signifiant. Trente années après les articles fondateurs de Jean-Claude Chevalier, Michel Launay et Maurice Molho, ce courant théorique a connu de nouveaux développements : si le postulat initial de l'unicité reste au coeur des recherches, la dimension iconique du langage y a pris une place de plus en plus importante, ce dont témoignent un certain nombre des contributions réunies dans ce volume. Cet intérêt renouvelé pour le signifiant et pour les phénomènes de motivation s'est également traduit par une prise en compte accrue du niveau submorphologique ou sublexical, ce qui est relativement nouveau en espagnol. Ce numéro est donc l'occasion dâesquisser un bilan de ce quâest devenue la linguistique du signifiant, en montrant comment certaines de ses orientations parmi les plus récentes peuvent être comprises comme un moyen de réaliser le programme initial.
Les articles de ce numéro 64 des Cahiers de Praxématique sont les versions remaniées et augmentées des communications présentées dans le cadre de l'atelier « Motivation et iconicité », lors du XIVe Colloque International de Linguistique Ibéro-romane, organisé par S. Azzopardi et S. Sarrazin à Montpellier, du 29 au 31 mai 2013.
Le n° 7 de la Revue Líneas, L'existentialisme en Espagne et chez les philosophes de l'exil, coordonné par Thierry Capmartin (UPPA), vient d'être publié.
Le pouvoir de pénétration de l'Existentialisme est tel quil sest invité, quoique souvent en catimini, dans le débat intellectuel espagnol dès la fin des années 40. Dans les années 50, Julián Marías sempare de la notion pour la réinjecter au coeur du débat philosophique espagnol dans Filosofía actual y Existencialismo en España [1955]. Son ouvrage constitue en partie un réquisitoire anti-sartrien, mais propose néanmoins des analyses tout à fait étayées au sujet d'une sorte d'existentialisme espagnol avant l'heure, présent aussi bien chez Unamuno que Ortega y Gasset. Par ailleurs, à peu près à la même période, les philosophes de l'Exil, au premier rang desquels David García Bacca [1947 ; 1948], produisent très tôt une exégèse de l'onto-phénoménologie sartrienne dont il ne paraît exagéré de dire quelle est « décapante » au moins rétrospectivement , tant elle prend le contrepied du débat opposant sartriens et heideggériens en France.
Avec les contributions de : Juan Manuel Aragüés, Thierry Capmartin, Rocío Charques Gámez, Gautier Dassonneville, Philippe Ducat, Olaya Fernández Guerrero, Salomé Foehn, Joaquín Fortanet, Manuel Menéndez Alzamora, Brian Muñoz, Ricardo Tejada, Dolores Thion Soriano-Mollá, Elena Trapanese.
Le numéro 7 de la revue Elohi-Peuples indigènes et environnement, consacré à l'écotourisme, est paru (http://pub.u-bordeaux3.fr/index.php/revues/ecortourisme-elohi-n-7.html).
L'écotourisme, comme ensemble de formes alternatives de tourisme, n'est pas un domaine véritablement stabilisé. L'intérêt qui lui est porté est relativement récent. Il fait l'objet de nombreux travaux depuis les années 1990. De plus, il s'inscrit dans un secteur d'activité dont le taux de croissance est considéré comme très élevé, donc stratégique. De ce fait, le concept même d'écotourisme donne lieu à diverses interprétations et divers usages. Ainsi peut-on le voir appliqué, dans son usage le plus large, à des pratiques très dissemblables, tant du point de vue des objectifs que de celui des dimensions, allant de l'excursion scrupuleusement organisée, en petit comité, pour des passionnés de réalités naturelles et culturelles, aux dispositifs proches des parcs d'attraction, ou des stages de survie. Cependant, il implique, souvent, une relation avec des peuples indigènes. Et, pris dans son sens le plus restreint, l'écotourisme semble être l'expression des scrupules et de l'imaginaire des pays « avancés », puisqu'il est pensé comme une démarche animée par des intentions de conservation et de solidarité voire, du côté des groupes dominants au sein des pays concernés (notamment les autorités publiques), comme un moyen de développement économique et d'intégration nationale. Quant à savoir ce qu'en font, comme sujets éventuels de la démarche touristique, les populations directement objet des visites, comme le montrent les études réunies, le bilan qui en est tiré est plutôt contrasté, et même sceptique.
Le volume réunit, outre un article de synthèse introduisant le dossier, des contributions portant sur les Lacandons (Chiapas, Mexique), les Wayuus de Colombie, les communautés andines du Pérou, les Maoris (Nouvelles-Zélande) et une étude archéologique, hors dossier, sur la culture Mochica (Pérou). Auteur-e-s: Antoine Ventura (Université Bordeaux Montaigne), Valentine Losseau (Collège de France), Karen Lopez Hernandez (Université de la Réunion), Olga Vilimkova (Université Charles, Prague), Stéphanie Bory (Université Jean Moulin, Lyon), Sandra Giuliato (Université Bordeaux Montaigne).
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