De una a cuatro lenguas.
Jack Schmidely (coord.) Manuel Alvar Ezquerra, Carmen Hernández González.
De una a cuatro lenguas. Del español al portugués, al italiano y al francés.
Arco Libros. S.L., 2a edición actualizada, 2016, 310 p.
Jack Schmidely (coord.) Manuel Alvar Ezquerra, Carmen Hernández González.
De una a cuatro lenguas. Del español al portugués, al italiano y al francés.
Arco Libros. S.L., 2a edición actualizada, 2016, 310 p.
Pascale Thibaudeau, Carlos Saura, le cinéma en dansant, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, coll. "Le spectaculaire", 2017
Connu comme l’un des cinéastes majeurs de la dissidence pendant la dictature franquiste, Carlos Saura l’est également pour ses nombreux films musicaux (Carmen, Tango…) où la danse occupe une place centrale. Or, elle est aussi présente, sous une forme ou une autre, dans la plupart de ses films, et sert ici de fil d’Ariane pour s’orienter dans une œuvre protéiforme et souvent hétérogène.
Du bal populaire aux enlacements intimes, du ballet professionnel à la danse de combat ou de possession, le corps dansant traverse quasiment toute la filmographie où il dessine à la fois l’évolution d’une société, la libération des corps et des esprits, et la trajectoire esthétique d’un cinéaste également peintre et photographe. Recourant d’abord à la métaphore comme stratégie de contournement de la censure, il prolonge sa recherche formelle en élaborant des mises en abyme complexes, puis la réflexivité du processus de création devient une structure de prédilection qui aboutit, dès les années 80, à un dialogue entre les arts se poursuivant jusqu’au dernier opus en date (Jota, 2016). Dans la dernière partie de la filmographie, la danse et la musique partagent l’image filmique avec la peinture, la photographie, la projection cinématographique, la scénographie théâtrale, dans un vaste mouvement d’hybridation des formes et des langages.
Ce livre propose ainsi de revisiter la majeure partie des films de Carlos Saura à partir du prisme de la danse, qui ouvre à une réflexion plus large sur l’ensemble de l’œuvre, le rapport au corps, à l’art et à la représentation.
http://pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4376
Cet ouvrage propose une réflexion approfondie et interdisciplinaire sur la jouissance et les différentes représentations culturelles que nous en font parvenir les créations anglo-saxonnes et romanes. La jouissance nous renvoie bien sûr à la sexualité, la pulsion, le désir, à toute l'économie corporelle, mais aussi à l'affectif, l'imaginaire, le fantasmatique, au sensoriel et au cérébral : le corps et l'esprit, par conséquent, dans ce qu'ils ont l'un et l'autre de plus émouvant, de plus instable et mobile, de plus vulnérable et de plus fragile, de moins égoïste ou de moins socialement convenu.
Le thème de la jouissance est par ailleurs un excellent vecteur pour aborder les questions du masculin et au féminin, des liens sociaux et de leurs imaginaires ; il introduit du trouble dans les paradigmes duels et nous conduit à explorer la relation qu’entretiennent esthétique et politique.
Cet ouvrage repose sur un partenariat entre l’association Gradiva-Créations au féminin et le laboratoire LLCAA (Université de Pau et des Pays de l'Adour).