Nous vous invitons à participer à la première journée du séminaire, d’échanges et de débats sur le sujet suivant:
« Les masques de la violence : histoire, rapports de pouvoir, imaginaires et sociétés »
dont la première séance aura lieu
le mercredi 26 mai 2021 de 14h-17h
Sara Calderon (LIRCES, CREATES-UCA), « Pour une ébauche de périodisation des violences structurelles »
Marc Marti (LIRCES, CREATES-UCA), « Représenter et dire la violence sociale : Goya et l’art de son temps »
Jacques Cabassut (LIRCES, CREATES-UCA), « Un être de violence pour l’animal parlant »
Pour à la réunion Zoom, inscription préalable auprès de
D'autres séances seront programmées à la rentrée 2021.
Descriptif du Séminaire « Les masques de la violence :
Histoire, rapports de pouvoir, imaginaires et sociétés »
ARGUMENTAIRE: Polymorphes et diffuses, les violences sociales ont existé de tous temps, structurant divers systèmes de domination, répondant à des conjonctures précises, parant à des besoins du pouvoir politique en place ou encore résultant d’impulsions humaines. Elles ont toujours sévi, mais elles ne se sont pas déployées de la même façon selon les époques. On peut alors se demander dans quelle mesure l’évolution de nos sociétés actuelles peut éclairer la dynamique des violences sociales puis en quoi cette dynamique façonne les sociétés en retour.
Le séminaire cherche à mieux comprendre la mutation des masques dont se pare la violence pour s’occulter et les conditions où, au contraire, cette violence se dévoile, ainsi que les conséquences de ces dévoilements sur le court et sur le long terme. Il s’interrogera sur les contingences présidant à des infléchissements dans les dynamiques sociales de violence. Le séminaire se penchera également sur les contextes d’impossibilité et d’impuissance à nommer et à représenter la violence, ainsi que sur leur envers, soit les possibilités favorisant son dire, sa représentation et sa figuration.
Bibliographie
Assoun, P-L (2009). L’inconscient du pouvoir. L’objet du politique de Freud à Lacan. In Figures cliniques du pouvoir, Sous la direction de P-L Assoun et M. Zafiropoulos, 21-37.
Castoriadis, C. (1975). L’institution imaginaire de la société, Paris : Seuil. Fanon, F. (1961). Les damnés de la terre, Paris : La Découverte, 2002.
Federicci, S. (2004). Caliban et la sorcière. Femmes, corps et accumulation primitive, Paris : 2014.
Ferrières-Pestureau, S. (2018), La violence à l’œuvre: figures de la violence dans la peinture de la fin du Moyen Âge à nos jours, Paris : Cerf.
Foucault, M. (1976-1984)., Histoire de la sexualité, Paris : Gallimard, 3 tomes.
Image et violence, GRIMH, Lyon, 2014.
Freud, S. (1919). Un enfant est battu. Contribution à la connaissance de la genèse des perversions sexuelles. In Névrose, psychose et perversion. Paris : P.U.F, Ed. 1997.
Lacan, J. (1974) Le triomphe de la religion (précédé de discours aux catholiques). Conférence de presse tenue à Rome le 29 octobre 1974 au Centre Culturel Français. Paris : Seuil, 2005.
Mignolo, W. (2015), La désobéissance épistémique : Rhétorique de la modernité, logique de la colonialité et grammaire de la décolonialité, Bruxelles : Peter Lang.
Millet, K., (1969), Sexual Politics. La politique du mâle, Paris : des femmes. Antoinette Fouque, 2007.
Pommier, G. (2019). Occupons le Rond-point Marx et Freud. Orange : Editions le Retrait.
Pommier, G. (2010). « Externalisations multiples du désir » et « Retour sur Mai 68 : prise de parole et communisme actuel ». In Désir individuel, Conscience collective, Les cahiers de l’observatoire des mouvements de la société. Paris : Editions Syllepse, 47-55 et 57-66.
Rancière, J. (2005). La haine de la démocratie. Paris : La Fabrique Editions. Riboulet, M. (2015). Entre les deux il n’y a rien. Lagrasse : Editions Verdier. Wajcman, G. (1998). L’objet du siècle. Lagrasse : Editions Verdier.
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