Disparition de Francisco Campuzano
Nous avons la grande tristesse de vous faire part du décès de notre collègue Francisco Campuzano, professeur de civilisation de l'Espagne contemporaine.
Nous avons la grande tristesse de vous faire part du décès de notre collègue Francisco Campuzano, professeur de civilisation de l'Espagne contemporaine.
Claire-Nicolle Robin est décédée en ce début d'été.
Ayant commencé d¹étudier l'espagnol après l'obtention de son baccalauréat, elle avait d'abord exercé comme institutrice tout en menant ses études à la Sorbonne, puis comme certifiée d'Espagnol au lycée de Vesoul (Haute-Saône). Ayant obtenu l¹agrégation en 1968, elle entre en 1970 au département d'Espagnol de l'Université de Franche-Comté à Besançon, où elle exercera toute sa carrière universitaire jusqu'à son départ à la retraite. Spécialiste de littérature espagnole contemporaine, elle avait soutenu une thèse d'Etat sur le naturalisme dans l'oeuvre de Benito Pérez Galdós et faisait partie de l'Asociación de Estudios Galdosianos. Elle avait réuni une abondante collection de nouvelles à quatre sous produites par les auteurs du premier tiers du XXe siècle, sur lesquels elle publia plusieurs contributions. Enfin, elle avait publié en 2005 les Obras escogidas de Joaquín Dicenta, un volume de 489 pages coédité à Saragosse par la Institución Fernando el Católico, le CSIC et la Diputación Provincial. D'origine hongroise, son excellente connaissance de plusieurs langues et sa boulimie de lecture lui avaient permis d'acquérir une immense culture littéraire européenne. La Société des Hispanistes Français présente ses condoléances à ses enfants.
Gérard BREY (université de Franche-Comté, Besançon)
Notre collègue Marie-Aline Barrachina a disparu le 25 avril 2012.
Avec la disparition de Jean-Michel Massa, à la mi mai, la lusophonie a perdu un artisan passionné du développement des études portugaises, brésiliennes et de l'Afrique lusophone.
Ce matin du 3 janvier 2012, venteux et pluvieux sur la Bretagne, a été encore assombri par la triste nouvelle du décès de Mathilde Tubau-Bensoussan. Nous la savions fragile et affaiblie, mais l’émotion suscitée par sa disparition n’en est pas moins profonde chez tous ceux qui l’ont connue comme professeur ou comme collègue.
À Rennes 2 où elle enseigna au département d’Espagnol de 1968 jusqu’à la fin de sa carrière, elle fut aussi à l’origine des études catalanes. C’est d’ailleurs à un auteur catalan, Narcís Oller, qu’elle consacra sa thèse de doctorat, soutenue en Sorbonne sous la direction du Professeur Maurice Molho.
Dès 1973, en publiant Écrivains de Catalogne, elle avait contribué à faire rayonner en France cette littérature dont inlassablement elle allait traduire poètes ou romanciers : Salvador Espriu, Pere Gimferrer, Baltasar Porcel, Carme Riera …, tout en s’investissant dans l’Association Française des Catalanistes.
En 1993, la Generalitat de Catalogne lui avait remis la Creu de Sant Jordi en reconnaissance de son action en faveur de la diffusion de la langue et de la culture catalanes.
Début 2011, est paru aux éditions Apogée un émouvant diptyque : à La césure, ce manuscrit longtemps resté en attente, finalement publié sous le nom de Matilda Tubau-Bensoussan et qui la restitue dans sa plénitude de femme et d’écrivain, répondait Faille, récit signé par Albert Bensoussan, où l’écriture sublimant la réalité de la maladie ne laisse entendre que l’hommage à la femme aimée, essentielle.
Et pour nous ses collègues et amis, c’est, par delà la mémoire de tout ce qu’elle a accompli, l’écho vivace des moments partagés qui seul pourra nous rendre plus acceptable son absence.
Christine Rivalan Guégo
Professeur, Université Rennes 2
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