In memoriam - Albert Belot

Le professeur Albert Belot (1934-2020)
Le parcours d’Albert Belot, décédé le 29 décembre 2020, à l’âge de 86 ans, est, à bien des égards, exemplaire. Il naît le 19 mai 1934 à Saint-Pierre-de-Nogaret, petit village de Lozère, où ses parents sont paysans. L’occitan est sa langue maternelle et il aura plaisir, sa vie durant, à parsemer sa conversation d’expressions du païs. Son application à l’école primaire et au catéchisme incitent sa famille à l'envoyer au séminaire, qu’il abandonne à l’âge de 16 ans, avec une solide connaissance du grec, du latin et, déjà, de l’espagnol. Après le baccalauréat et deux ans de classes préparatoires au lycée Pierre de Fermat, à Toulouse, il rejoint l’université de Toulouse-le-Mirail, où il obtient sa licence d’espagnol en 1956. Pour payer ses études, il doit accepter un poste d’adjoint d’enseignement au lycée de Mirande, puis au lycée Berthelot, à Toulouse, mais, en 1957, il troque ce « statut hybride, à moitié prof, à moitié pion »[1] contre celui plus enviable de professeur certifié. Il a 23 ans. Après une année de formation au CPR de Toulouse, il est nommé au lycée Monteil, à Rodez[2]. C’est dans ce chef-lieu de l’Aveyron qu’il connaît Simone en 1958. Ils se marient deux ans plus tard : elle a 20 ans, Albert, 26. Les jeunes époux rêvent d’exotisme et, après deux ans passés à Narbonne et à Limoux, Albert obtient sa mutation pour le lycée de Fianarantsoa, dans les hautes terres de Madagascar. Cependant, dans les deux villes d’Occitanie susnommées, Albert n’a pas fait qu’enseigner l’espagnol. Par deux fois, il prépare l’agrégation ; par deux fois, il est admissible et, par deux fois, il chute à l’oral. Le voilà tout de même professeur biadmissible à Fianarantsoa, la quatrième ville de Madagascar, puis, en 1964, au lycée Rabéarivelo de Tananarive.
1966 est une année faste pour le couple : Simone donne naissance à une petite fille, Françoise, tandis qu’Albert est reçu à l’agrégation. Ce brillant résultat lui vaut d’être appelé à l’université de Tananarive. Il y enseigne en qualité de professeur agrégé, puis de maître-assistant à partir de 1968. Toutefois, encouragé par son succès à l’agrégation, Albert Belot veut aller encore plus loin et entreprend, dès 1967, la préparation d’une thèse de 3e cycle, qu’il soutient en 1970. Son titre est : Le macabre dans l’œuvre de Valle-Inclán.
1972 : dix ans sont passés depuis l’arrivée dans la Grande Île de l’océan Indien. Albert et Simone décident de revenir en France, à Toulouse, où un poste de maître-assistant est offert à Albert. La recherche continue de le passionner. Il choisit comme sujet de thèse de doctorat d’État L’œuvre théâtrale de Benito Pérez Galdós, un long travail qu’il mène à son terme, sous la direction du professeur André Nougué. Lors de la soutenance, en 1980 à l’université de Toulouse-le-Mirail, il reçoit les félicitations de la présidente du jury, le professeur Nelly Clémessy. Trois ans plus tard, en 1983, il est nommé professeur à l’université de Perpignan. Il y fera tout le reste de sa carrière d’enseignant jusqu’à son départ à la retraite en 1994.
L’intérêt que, dès le début de ses études, il a ressenti pour la langue espagnole, celle que l’on parle dans la rue, au café, avec ses amis, celle qu’on lit dans les journaux, que l’on entend à la radio et à la télévision, la langue qui évolue au fil du temps, devient, à partir de 1980, maintenant que la thèse est soutenue, la passion qui l’animera jusque dans les dernières années de sa vie. Le premier fruit de cette recherche sera, en 1986, le Lexique français-espagnol de la langue actuelle (France-Ibérie Recherche, Toulouse). L’ouvrage fait du bruit dans le microcosme de l’hispanisme français, car il offre à ses utilisateurs l’équivalent de nombreux mots nouveaux ou d’expressions familières pour lesquels les dictionnaires bilingues ne proposent souvent qu’une explicitation du sens. L’autre grand mérite du Lexique est que son auteur fait suivre ces précieuses et précises équivalences d’une citation extraite d’une revue ou d’un journal, où mots et expressions apparaissent en situation.
1986 est aussi une année douloureuse pour Albert Belot. Simone, son épouse, meurt, à l’âge de 46 ans, après avoir lutté pendant plusieurs années contre la maladie. Albert est profondément éprouvé par cette disparition prématurée, cependant la vie continue et le professeur Belot retrouve force et courage dans le métier qu’il a choisi et qu’il adore, et aussi dans ses travaux de recherche. C’est ainsi qu’en 1987 sort des presses des Éditions du Castillet (Perpignan), sous une belle couverture bleue, L’espagnol aujourd’hui. Dans ce livre, sous-titré Aspects de la créativité lexicale en espagnol contemporain, le lecteur trouve « un certain nombre d’observations et de commentaires sur l’état actuel de la langue, qui n’avaient pu être rapportés dans le cadre étroit et contraignant du répertoire bilingue » (introd., p. 8). Les sept chapitres offrent une foule de remarques et de réflexions précieuses pour les hispanisants français, car « toujours menées […] du français à l’espagnol » (p. 109). En fin de volume, un index permet d’ajouter quelques centaines d’équivalences nouvelles au Lexique paru l’année précédente.
Cinq ans passent qu’Albert Belot met à profit pour préparer un nouveau livre dont le titre est un clin d’œil à Georges Pérec : L’espagnol mode d’emploi[3]. Il ne s’agit pourtant pas d’un roman, ni de littérature, bien que l’on y trouve un grand nombre d’extraits de textes littéraires tant espagnols que français. L’objectif de l’auteur et son angle de vue sont, cette fois, quelque peu différents, comme cela est indiqué par le sous-titre : Pratiques linguistiques et traduction. En bref, l’ouvrage consiste en une « mise en parallèle des moyens d’expression mis en œuvre dans les deux langues » (introd., p. 4) et offre au traducteur franco-espagnol ou hispano-français une très riche moisson d’exemples accompagnés de remarques sur le génie et les tendances de chacune de nos deux langues. Ici encore, un index apporte quelques centaines d’équivalences nouvelles, aussi utiles pour l’étudiant que pour le professeur ou le traducteur professionnel.
L’année 1993 marque un tournant dans l’œuvre d’Albert Belot. Cette année-là, en effet, il publie dans l’ouvrage collectif Le parti d’en rire (Marges 10, Université de Perpignan) un article dont le comique cache à peine le propos sérieux : la dénonciation du vocabulaire pseudo-savant, et surtout abscons, utilisé par une certaine critique. Son titre est « Énonciation en fonction conative aux apprenants en instance d’épreuve »[4]. Les derniers mots de la conclusion (« Malgré la drôlerie involontaire [de ce nouveau langage], nous pensons qu’il y a là en définitive un sujet d’inquiétude plus que d’amusement, p. 24 ») annoncent ce qui deviendra désormais l’un des emplois favoris de la plume belotienne, à savoir, la satire des Trissotins, universitaires ou non, et de certains didacticiens.
Publié en 1996 par Ellipses, le Dictionnaire d’usage d’espagnol contemporain. Français-espagnol, reprend l’essentiel du Lexique qui a vu le jour dix ans plus tôt, mais s’enrichit des recherches que, depuis lors, leur auteur a conduites. Inscrit au catalogue de l’une des maisons d’éditions scolaires et universitaires les plus connues, le Dictionnaire d’usage vaut à son concepteur l’honneur suprême de voir son patronyme devenir par métonymie un nom commun. Dans le petit monde de l’hispanisme, on parla, dès lors, du Belot, comme l’on parlait ailleurs du Larousse ou du Robert. Pour accompagner les équivalences, chaque entrée du dictionnaire offre, à l’instar du Lexique, une ou plusieurs citations prises dans la presse et aussi empruntées aux plus grands noms de la littérature espagnole du XXe siècle, d’Ana María Matute à Ramón Sender, de Max Aub à Camilo José Cela. Un passage de la quatrième de couverture renseigne le lecteur sur le contenu du dictionnaire, mais annonce également celui du livre que déjà Albert Belot est en train de préparer : « Plus qu’aux langages spécialisés, l’ouvrage s’intéresse […] à la phraséologie, au prêt-à-porter en quelque sorte de l’espagnol au quotidien dans ses divers registres, y compris le plus familier parfois ».
L’espagnol familier, la langue parlée, celle que l’on pratique de façon plus ou moins créative dans la vie de tous les jours, tel était le champ de recherche d’Albert Belot dans la première édition de l’ABC lexical de l’espagnol familier, publié chez Ellipses une nouvelle fois[5]. « C’est la cata », « s’envoyer en l’air », « Encore un que les Allemands n’auront pas ! », « mener une vie de château », plusieurs milliers d’équivalences d’expressions comme celles-là, toujours dans le sens français-espagnol, composent l’essentiel de ce volume de 128 pages, dont l’avant-propos apporte, une fois encore, une série de remarques sur la langue espagnole actuelle et souligne, exemples à l’appui, l’insuffisance des dictionnaires bilingues alors sur le marché. Traduire « se mettre le doigt dans l’œil », « être tranquille comme Baptiste », « avoir du chien » ou « humeur massacrante » respectivement par « equivocarse », « quedarse tan tranquilo », « tener atractivo » et « humor insoportable » signifie, explique l’auteur, un affadissement de ces expressions et donc une déperdition de sens. En revanche, « equivocarse de medio a medio », « más tranquilo que un ocho », « tener salero » et « humor de perros » constituent des équivalences satisfaisantes en espagnol. Quatorze fiches thématiques, occupant chacune une page (« Avoir ou se faire avoir », « La grande légèreté de l’Être », « Faire, le verbe à tout faire », « La modulation », etc.), apportent au traducteur, sous une forme simple et claire, des repères extrêmement utiles.
Après l’ABC lexical, dix ans passent sans qu’Albert Belot ne cesse de poursuivre sa navigation à travers l’océan infini des mots. Deux importants articles, publiés dans Les Langues néo-latines, témoignent de l’attention qu’il continue de porter à la recherche des équivalences entre le français et l’espagnol[6]. Faits dans un esprit constructif, ces travaux constituaient et constituent toujours les appendices indispensables de deux éditions du dictionnaire bilingue le plus utilisé par les étudiants et les enseignants. Dans la même revue, il publie aussi, entre 2005 et 2012, une série de chroniques sur la langue espagnole et sur la traduction, non sans brandir quelquefois son épée, son humour, pour continuer de pourfendre les dérives et déraisons d’une certaine critique et ce pour le plus grand plaisir des lecteurs.
C’est, une fois encore, le désir de dresser un « état des lieux de l’espagnol d’aujourd’hui, aux confins de la tradition et de la modernité » (avant-propos, p. 9), et de le faire dans la bonne humeur, qui pousse Albert Belot à reprendre la plume pour nous offrir en 2008 un nouveau livre : L’espagnol… Parlons-en. Chroniques d’un enseignant, publié, hélas ! ou tant mieux, à compte d’auteur. Hélas ! car sa diffusion n’a pas été celle dont ont bénéficié ses trois précédents ouvrages. Tant mieux, car l’auteur a pu y dire, en toute liberté et irrévérence, sa pensée de lexicographe et aussi nous livrer quelques souvenirs de sa vie d’enseignant, plus drôles et savoureux les uns que les autres. Dès le premier paragraphe de l’avant-propos, le ton est lancé : « Je demande au lecteur la plus grande indulgence au sujet d’un titre aussi banal et explicite. Alors qu’il en était d’autres, autrement aptes à séduire un public averti, tels que Contextualisations verbales des unités fonctionnelles dans le transcodage interlocutif franco-espagnol ». L’ouvrage est divisé en vingt-neuf chapitres d’inégale longueur. Plus de la moitié, seize exactement, sont consacrés à l’observation de la langue d’aujourd’hui et aux conclusions que l’on peut en tirer. Le verbe, le pronom, l’adjectif, le tutoiement, l’éternel ‘On’, les mots espagnols du français, etc., présentés sous des titres autrement attractifs : « Abondance de pronoms ne nuit pas », « Llámame de tú », « Les invasions barbares », « La peur du gallicisme », etc., font ici l’objet d’une étude originale et illustrée de nombreux exemples. Quatre chapitres concernent la traduction. Il n’est pas possible d’en décrire ici toute la richesse. Arrêtons-nous seulement un instant sur le plus long d’entre eux, « L’espace interstitiel de la traduction » (chap. XII)[7], où, après avoir rappelé la phrase de José Ortega y Gasset : « Traducir es un afán utópico » (p. 65), Albert Belot nous livre une série de remarques comme celle-ci : « Traduire, c’est transmettre de l’information, mais lorsque la langue joue avec les mots, leur sonorité, leur volume, leurs assonances et accointances, le traducteur doit entrer dans ce jeu en usant des ressources de sa propre langue. Plus que de transmettre du sens, il s’agit ici de transmettre des sensations » (p. 69). Il prend ensuite comme exemple « Estar piripi » que les dictionnaires bilingues, « soucieux de transcrire le dénoté plus que le connoté », traduisent par « être gai », « être éméché », alors que « l’exacte réplique de piripi, écrit Belot, terme guilleret et atypique, [serait] plutôt un mot comme “ pompette ”, vaguement comique, dont la consonance diminutive se double d’une allitération comme dans le mot espagnol ».
Dans cinq chapitres, enfin, Albert Belot nous parle de lui-même, de son expérience d’enseignant, d’abord au collège et au lycée, puis à l’université. « Je crains que vous n’alliez au-devant de beaucoup de déceptions dans votre métier », lui dit l’inspecteur général Bergès, à la fin de l’épreuve pratique du Capes. Le récit de sa prestation, ce jour-là, de professeur stagiaire de vingt-quatre ans est une page d’anthologie, à la fois touchante et drôle, comme le sont aussi ses souvenirs d’enseignant au lycée de Fianarantsoa. De même, ses débuts à l’Université de Toulouse-le Mirail dans une ambiance post-soixante-huitarde donnent lieu à cinq pages dignes des meilleurs écrivains humoristes.
Dans le dernier chapitre, curieusement intitulé « Vive(nt) les étudiants », le professeur Albert Belot rend un hommage plein d’émotion à quelques-uns des étudiants qui l’ont le plus marqué et souligne la qualité des mémoires de maîtrise et de DEA de ces filles et de ces garçons qui, « au fil des ans, l’ont aidé, à leur insu, de leur présence, de leurs réflexions et de leurs travaux » (p. 181).
En 2010 enfin, vingt-quatre ans après le Lexique français-espagnol de la langue actuelle, il publie un nouveau dictionnaire, en collaboration avec Stéphane Oury, son ancien « thésard » : le Dictionnaire de traduction français-espagnol (Armand Colin), un fort volume de presque 500 pages, où les traductions proposées sont suivies, ici encore, d’une phrase tirée d’un journal, une revue ou une œuvre littéraire.
L’amateur de mots que fut Albert Belot se doubla tout naturellement d’un amateur de bons mots. Il en donna la preuve dans deux livres. Le premier, intitulé Mots de tête (Toulouse, Cepadues, 1978), écrit en collaboration avec Henri Bennassar et superbement illustré par Claude Chauvin, faisait apparaître, à travers quelque mille définitions, les insoupçonnables virtualités de mots tels que : « Absents » (« Les absents ont toujours tort, sauf en cas d’épidémie »), « Académie » (« Désigne un corps de vieux messieurs très habillés ou celui d’une jeune personne qui l’est beaucoup moins »), « Savon » (« Est le propre de l’homme »). Ce livre est numérisé : http://excerpts.numilog.com/books/9782854280296.pdf.
Pendant plus de trente ans après la parution de Mots de tête, Albert Belot poursuivit cette traque des mots, de leur face cachée, et publia, en 2007, seul cette fois, mais encore avec la collaboration d’un Claude Chauvin au sommet de son art, Le Petit Dérisionnaire illustré (Toulouse, Éd. de L’Ormeau), un livre de grand format, dont l’avant-propos annonçait sans détours le contenu : « Le Petit Dérisionnaire est plein de mauvais desseins et de joyeux croquis. Il affectionne les scènes de groupes et de croupes. Il est paillard, gaulois, poivre et celte en somme ». Après ce bel ouvrage hélas ! introuvable, semble-t-il, et pas numérisé, « le secret des mots » continua de fasciner Albert Belot. Il s’attacha alors à rechercher dans « les replis de l’anagramme » l’étonnant lien sémantique qui unit un grand nombre d’entre eux. Dans ce nouveau livre (le dixième et dernier !), intitulé La Valse des anagrammes (Paris, Promolettres, 2013), il propose au lecteur, à travers quelque 7.000 anagrammes, des « vérités d’évidence », telles que : « La guérison dépend du soigneur » ; « Le Parisien a bien besoin d’aspirine avec tout le trafic qu’il se farcit » ; « Les chiens aboient, mais la caravane avancera ». L’extraordinaire richesse et la variété lexicales des 160 pages de La valse des anagrammes en a fait un ouvrage de référence pour les joueurs de scrabble, jeu dans lequel Albert Belot excellait.
La simplicité, la modestie, la courtoisie dont faisait preuve Albert Belot dans ses rapports avec ses collègues était à l’aune de son talent de chercheur et d’auteur. Usant volontiers de la dérision à son propre endroit, il gagnait la sympathie unanime par sa discrétion et son humour. Il ne fut jamais ambitieux, il ne rechercha jamais le pouvoir, mais s’appliqua simplement à bien faire son métier de professeur. La rigueur qui présidait à la conception, l’élaboration et l’écriture de chacun de ses ouvrages, chacun de ses articles, fut aussi celle dont lui surent gré les générations d’étudiants malgaches, toulousains et perpignanais qui bénéficièrent de son enseignement ou dont il dirigea les recherches. Le professeur Belot aimait enseigner, il aimait les étudiants, ceux-ci le lui rendaient bien et reconnaissaient en lui un maître à la fois exigeant et bienveillant. Il nous laisse son œuvre et le souvenir d’une grande intelligence, de son humour souriant, impitoyable parfois, de son talent à faire dialoguer à la perfection le français et l’espagnol.
Jacques Issorel
Ce texte d'hommage est à paraître dans Les Langues néo-latines
[1] Albert Belot, Les chemins de traverse, 2008 (inédit), p. 86.
[2] « Au lycée Monteil, je vendais de l’espagnol à de petits paysans aveyronnais qui comprenaient presque tout. Je me souviens de la réaction d’un gamin quand j’ai dit que le mur se disait “ la pared ”. Comme en patois ! Il était tout heureux, il découvrait la grande solidarité des langues méridionales, il se retournait vers les autres en criant : “ lo paret ! “ », ibid., p. 107.
[3] Perpignan, Éditions du Castillet, 1992 ; deuxième édition : Paris, Ellipses, 1997.
[4] L’auteur fournit en note la « traduction » de ce titre : « Conseils aux étudiants qui vont passer leurs examens ».
[5] Deuxième édition en 2003.
[6] « D’un dictionnaire l’autre », n° 328, mars 2004 et, en collaboration avec Stéphane Oury, « Le Larousse nouveau est arrivé », n° 344, mars 2008. Déjà en 1994, on avait pu lire dans la même revue « Notes et contre-notes pour un grand dictionnaire » (n° 289).
[7] D’abord publié dans Les Langues néo-latines, n° 342, sept. 2007.
 

 

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