Appels à communication

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La perception du climat dans les lettres et les arts d’Amérique latine (XVIe-XXIe siècles) Télécharger au format iCal  

La perception du climat dans les lettres et les arts d’Amérique latine (xvie-xxie siècles)

Journée d’études organisée à l’Université de Caen- Normandie (France),  le 5 décembre 2025

Comité d’organisation : Loann Berens, Margarita Remón-Raillard, Nadia Tahir Université de Caen Normandie/ERLIS/LASLAR

Quand on parle de climat au sein de la littérature, l’image traditionnelle est celle de la création de l’atmosphère d’une histoire ou, encore plus largement, de son cadre. L’émergence de nouveaux genres littéraires reflet de nos préoccupations écologiques contemporaines (dystopies cli-fi ou apocalyptiques, écofiction ou littératures écologiques, littératures intermédiales, etc.) a rebattu les cartes : c’est désormais le sens atmosphérique[1] qui prévaut et les spécialistes réfléchissent sur ces corpus afin de proposer de nouveaux cadres épistémologiques pour les aborder[2]. Les historiens, quant à eux, ont d’abord écrit l’histoire du climat à la suite des travaux d’Emmanuel Le Roy Ladurie et de quelques autres pionniers[3]. Pour ce faire, ils ont mobilisé différentes sources, y compris les œuvres d’art qui elles aussi, comme le rappelle une initiative du Musée d’Orsay, « racontent le climat »[4]. Mais ce n’est que plus récemment qu’ils se sont intéressés aux réactions individuelles et collectives face aux questions climatiques et météorologiques, empruntant une piste déjà ouverte par l’anthropologie[5]. Depuis deux décennies, avec des spécialistes d’autres disciplines, ils se sont ainsi efforcés d’étudier sur le temps long les discours sur les « météores » (pluie, neige, grêle, tonnerre, etc.), les évènements climatiques extrêmes, les catastrophes naturelles, ainsi que leurs représentations littéraires et artistiques[6]. D’autres travaux ont proposé une « histoire de la sensibilité au temps qu’il fait », en réalité des émotions ressenties face aux phénomènes atmosphériques[7]. Citons encore des études consacrées aux adaptations littéraires des discours météorologiques ou des travaux sur le changement climatique dans la littérature[8]. On constate néanmoins que l’Amérique latine et, plus largement, les mondes hispaniques sont largement sous-représentés dans ces travaux.

Pourtant, les lettres et les arts du sous-continent sont traversés par la question climatique. Celle-ci jalonne la littérature latino-américaine, souvent associée à la notion d’altérité, depuis les premiers récits des conquistadores. Après, climat et autodénigrement sont allés souvent de pair, comme stigmate d’une condition subalterne, périphérique, inférieure. Que ce soit la posture du déterminisme climatique qui a façonné des identités, par exemple celle de l’Argentine (Sarmiento, Facundo. Civilisation et barbarie) ou le modèle romantique qui a trouvé un terrain particulièrement fertile, par exemple, en Colombie (avec le texte phare María de Jorge Isaacs) ; les saisons peintes par un Rubén Darío dans Azul, alors qu’il ne les avait pas encore connues, ou bien la « plus limpide région » des Mexicains, décrite par Humboldt et reprise par Alfonso Reyes et Carlos Fuentes, au point de devenir un topique… les représentations du climat sont tout aussi stéréotypées qu’authentiques, mais toutes font état, peu ou prou, d’une réalité latino-américaine aussi vaste que plurielle.

La question du changement ou du dérèglement climatique[9] s’est posée également et cela, au moins depuis la conquête espagnole. Jean-Baptiste Fressoz et Fabien Locher ont ainsi démontré qu’il existe depuis le xve siècle à la fois la conscience d’un agir humain sur le climat et des débats sur cet agir climatique[10]. Les expériences impériales européennes, à commencer par celles des Ibériques en Amérique, occupent un rôle de premier plan dans cette histoire de la réflexivité environnementale et leur étude mérite d’être poursuivie.

Enfin, le ressenti du climat et de son évolution est lié à la question des subjectivités et, de la sorte, à la construction du personnage romanesque ou à celle de l’émergence du « je » poétique en poésie. Il est aussi indissociable de la notion d’affect et pose la question de la polysensorialité, sa représentation et sa référentialité. Si la dimension spatiale est étroitement liée au référent et le sens de la vue sert de véhicule par excellence de la représentation, quand il s’agit de représenter le climat, les autres sens jouent également un rôle essentiel dans sa perception. L’histoire des sensibilités apporte ici des outils pour aborder cette question à différentes époques[11].

Lors de cette journée, on se proposera d’étudier une série de productions textuelles (littéraires ou non), iconographiques et filmiques afin d’explorer comment, depuis l’Amérique latine, leurs auteurs ont perçu le climat et le changement climatique à l’échelle locale, régionale ou globale au cours des cinq derniers siècles. En d’autres termes, il s’agira d’explorer sur la longue durée une série d’expériences subjectives face au climat et à son évolution pour saisir les enjeux, nécessairement (géo)politiques, associés à la question climatique en Amérique latine.

Les propositions de communication sont à envoyer à Loann Berens (), Margarita Remón-Raillard () et Nadia Tahir () pour le 30 septembre 2025.

La percepción del clima en la literatura y las artes latinoamericanas (siglos XVI-XXI)

Jornada de estudios en la Universidad de Caen Normandía (Francia), el 5 de diciembre de 2025

Comité organizador: Loann Berens, Margarita Remón-Raillard, Nadia Tahir, Universidad de Caen Normandía/ERLIS/LASLAR

Cuando hablamos de clima en literatura, la imagen tradicional es la de la creación de la atmósfera de una historia o, más ampliamente, de su ambientación o marco. La emergencia de nuevos géneros literarios que reflejan nuestras preocupaciones ecológicas contemporáneas (distopías cli-fi o apocalípticas, ecoficción o literaturas ecológicas, literaturas intermediales, etc.) lleva a un nuevo planteamiento: ahora es el sentido atmosférico[12] el que prevalece y los especialistas reflexionan sobre estos corpus para proponer nuevos marcos epistemológicos para abordarlos[13]. Los historiadores, por su parte, escribieron en un primer momento la historia del clima siguiendo el trabajo de Emmanuel Le Roy Ladurie y algunos otros pioneros[14]. Para ello, movilizaron diferentes fuentes, entre ellas obras de arte que, como recuerda una iniciativa del Museo de Orsay, "cuentan la historia del clima"[15]. Pero sólo más recientemente se han interesado por las reacciones individuales y colectivas ante las cuestiones climáticas y meteorológicas, siguiendo una pista ya abierta por la antropología[16]. Durante dos décadas, junto con especialistas de otras disciplinas, se han esforzado por estudiar a largo plazo los discursos sobre los "meteoros" (lluvia, nieve, granizo, truenos, etc.), los eventos climáticos extremos, los desastres naturales, así como sus representaciones literarias y artísticas[17]. Otros trabajos han propuesto una "historia de la sensibilidad al clima", en realidad las emociones sentidas ante los fenómenos atmosféricos[18]. Citemos también estudios dedicados a las adaptaciones literarias de los discursos meteorológicos o trabajos sobre el cambio climático en la literatura[19]. Sin embargo, observamos que América Latina y, en general, el mundo hispánico están en gran medida subrepresentados en estos trabajos.

Sin embargo, la literatura y las artes del subcontinente están atravesadas por la cuestión climática. Esta ha marcado la literatura latinoamericana, a menudo asociada a la noción de alteridad, desde los primeros relatos de los conquistadores. Después, el clima y la autodenigración a menudo iban de la mano, como un estigma de una condición subalterna, periférica e inferior. Ya sea la postura del determinismo climático que ha moldeado las identidades, por ejemplo, la de Argentina (Sarmiento, Facundo. Civilización y barbarie) o el modelo romántico que encontró un terreno particularmente fértil, por ejemplo, en Colombia (con el texto faro María de Jorge Isaacs); las estaciones pintadas por un Rubén Darío en Azul, cuando aún no las había conocido, o la "región más transparente" de los mexicanos, descrita por Humboldt y retomada por Alfonso Reyes y Carlos Fuentes, hasta el punto de convertirse en un tópico... las representaciones del clima son tan estereotipadas como auténticas, pero todas ellas reflejan, más o menos, una realidad latinoamericana tan vasta como plural.

La cuestión del cambio o desajuste climático[20] también se ha planteado, al menos desde la conquista española. De este modo, Jean-Baptiste Fressoz y Fabien Locher han demostrado que desde el siglo XV ha habido tanto una conciencia de la acción humana sobre el clima como debates sobre esta acción climática[21]. Las experiencias imperiales europeas, comenzando por las de los íberos en América, ocupan un lugar destacado en esta historia de la reflexividad ambiental y su estudio merece ser continuado.

Por último, la experiencia sensorial del clima y su evolución se vinculan con la cuestión de las subjetividades y, por tanto, a la construcción del personaje novelesco o a la de la emergencia del « yo poético » en la poesía. También es inseparable de la noción de afecto y plantea la cuestión de la polisensorialidad, su representación y su referencialidad. Si la dimensión espacial está estrechamente ligada al referente y el sentido de la vista es el vehículo por excelencia de la representación, a la hora de representar el clima, los demás sentidos también juegan un papel esencial en su percepción. La historia de las sensibilidades proporciona herramientas para abordar esta cuestión en diferentes épocas[22].

Durante esta jornada, nos proponemos estudiar una serie de producciones textuales (literarias o no), iconográficas y fílmicas con el fin de explorar cómo, desde América Latina, sus autores han percibido el clima y el cambio climático a escala local, regional o global a lo largo de los últimos cinco siglos. En otras palabras, se tratará de explorar a largo plazo una serie de experiencias subjetivas frente al clima y su evolución para comprender los retos necesariamente (geo)políticos asociados a la cuestión climática en América Latina.

Las propuestas deberán enviarse a Loann Berens (), Margarita Remón-Raillard () y Nadia Tahir () antes del 30 de septiembre de 2025.

Bibliographie

Becker, Karin (dir.), La pluie et le beau temps dans la littérature française. Discours scientifiques et transformations littéraires, du Moyen Âge à l’époque moderne, Paris, Hermann, coll. « Météos » (1), 2012.

Brunet, Roger et al., Les mots de la géographie. Dictionnaire critique, Paris, La documentation française, 1992.

Collectif, Dictionnaire critique de l’anthropocène, Paris, CNRS, éditions 2020.

Collectif, 100 œuvres qui racontent le climat. Exposition, Paris, Musée d’Orsay, du 25 mars au 27 juillet 2025, Paris, RMNGP/EPMO, 2025.

Corbin, Alain (dir.), La pluie, le soleil et le vent. Une histoire de la sensibilité au temps qu’il fait, Paris, Aubier, 2013.

García Acosta, Virginia (dir.), Historia y desastres en América Latina, Bogota, CIESAS/LA RED, 1996-2008, 3 vol.

Goloubinoff, Marina, Lammel, Annamária, Katz, Esther (dir.), Antropología del clima en el mundo hispanoamericano, Quito, Abya-Yala, 1997, 2 vol.

Fressoz, Jean-Baptiste, Locher, Fabien, Les Révoltes du ciel. Une histoire du changement climatique (xve-xxe siècle), Paris, Seuil, 2020.

Katz, Esther, Lammel, Annamária, Goloubinoff, Marina (dir.), Entre ciel et terre. Climat et sociétés, Paris, Éd. Ibis press/IRD, 2002.

Lammel, Annamária, Goloubinoff, Marina, Katz, Esther (dir.), Aires y lluvias. Antropología del clima en México, Mexico, CEMCA/CIESAS, 2008.

Le Roy Ladurie, Emmanuel, Histoire du climat depuis l’an mil, Paris, Flammarion, 1967.

Le Roy Ladurie, Emmanuel, Histoire humaine et comparée du climat, Paris, Fayard, 2004-2009, 3 vol.

Le Roy Ladurie, Emmanuel, Berchtold, Jacques, Sermain, Jean-Paul (dir.), L’événement climatique et ses représentations (xviie-xixe siècle). Histoire, littérature, musique et peinture, Paris, Desjonquères, 2007.

Le Roy Ladurie, Emmanuel, Berchtold, Jacques, Sermain, Jean-Paul, Vasak, Anouchka (dir.), Canicules et froids extrêmes, vol. II de L’événement climatique et ses représentations (xviie-xixe siècle). Histoire, littérature, musique et peinture, Paris, Hermann, coll. « Météos », 2012.

Metzger, Alexis, L’hiver au Siècle d’or hollandais. Art et climat, Paris, Sorbonne Université presses, 2019.

Metzger, Alexis, Le climat au prisme des sciences humaines et sociales, Versailles, éditions Quæ, 2021.

Mora pacheco, Katherinne, Pereira de Oliveira, Gabriel, Skopyk, Bradley (dir.), dossier « Historia climática y climatología histórica en las Américas, siglos xvi a xx », Anuario colombiano de historia social y cultural, 51 (1), 2024, URL : https://revistas.unal.edu.co/index.php/achsc/issue/view/6030

Patel, Sandhya, Chiari, Sophie (dir.), The writing of natural disaster in Europe, 1500-1826. Events in excess, Cham, Palgrave Macmillan, 2023.

Prieto, María del Rosario, Rojas, Facundo, « Climate History in Latin America », dans Sam White, Christian Pfister, Franz Mauelshagen (dir.), The Palgrave Handbook of Climate History, Londres, Palgrave Macmillan, 2018, p. 213-224.

Rémy, Frédérique, Le changement climatique dans la littérature du xviie siècle à nos jours, Paris, Hermann, coll. « Météos », 2022.

Salazar Baena, Verónica, Palos, Joan-Lluís (dir.), dossier « Experiencias sensoriales y prácticas políticas en el Imperio español, siglos xv-xviii », Historia crítica, 94, 2024, URL : https://journals.openedition.org/histcrit/39502

Schoentjes, Pierre, Ce qui a lieu. Essai d’écopoétique, Marseille, Éditions Wildproject, 2015.

White, Kenneth, Le mouvement géopoétique, Paris, Poésis, 2023.

Westphal, Bertrand, La géocritique. Réel, fiction, espace, Paris, Les éditions de Minuit, 2007.

 

[1] Le Dictionnaire critique de l’anthropocène rappelle que le climat est un concept dont l’élaboration varie en fonction des époques et des lieux et reprend la définition de Martine Tabeaud : c’est « un concept [qui] formule la synthèse des conditions atmosphériques à long terme d’un lieu » (Collectif, 2020 : 169b). La météorologie, c’est la « science des phénomènes atmosphériques, pris dans la courte période. La météorologie étudie le temps, non le climat ; elle dit ce qu’il advient » (Brunet et al., 1992 : 328).

[2] Citons, par exemple : Schoentjes, 2025 ; White, 2023 ; Westphal, 2007.

[3] Le Roy Ladurie, 1967 ; Id., 2004-2009. Pour l’Amérique latine, citons les travaux pionniers de María del Rosario Prieto (par exemple Prieto, Rojas, 2018) ou encore le dossier « Historia climática y climatología histórica en las Américas, siglos xvi a xx » (Mora Pacheco, Pereira de Oliveira, Skopyk, 2024).

[4] Collectif, 2025. Parmi d’autres autres exemples, citons aussi : Metzger, 2019.

[5] On se limitera a citer trois exemples, qui concernent aussi l’Amérique latine : Goloubinoff, Lammel, Katz, 1997 ; Katz, Lammel, Goloubinoff, 2002 ; Lammel, Goloubinoff, Katz, 2008.

[6] Le Roy Ladurie, Berchtold, Sermain, 2007 ; Le Roy Ladurie, Berchtold, Sermain, Vasak, 2012 ou encore Patel, Chiari, 2023. Voir, plus largement, les travaux publiés dans la collection « Météos » de Hermann et, sur la manière dont les différentes disciplines des SHS abordent le climat, Metzger, 2021. Concernant les catastrophes en Amérique latine : García Acosta, 1996-2008.

[7] Corbin, 2013.

[8] Becker, 2012 et Rémy, 2022, respectivement.

[9] Les auteurs du Dictionnaire critique de l’anthropocène remarquent : « Des années 1990 au début du xxie siècle, un tuilage s’est progressivement opéré, d’abord par l’éclipse du mot de “réchauffement” au profit de celui de “changement”, qui connote l’imprévu, la complexité. Celui-ci est à son tour peu à peu relayé par “dérèglement”, qui renvoie au fâcheux, à l’incontrôlable et qui, en suggérant la prééminence de l’anthropique sur le naturel, cherche à mettre la société face à sa responsabilité » (Collectif, 2020 : 156a).

[10] Fressoz, Locher, 2020.

[11] Salazar Baena, Palos, 2024.

[12] El Diccionario crítico del Antropoceno nos recuerda que el clima es un concepto cuyo desarrollo varía según el tiempo y el lugar y retoma la definición de Martine Tabeaud: es "un concepto [que] formula la síntesis de las condiciones atmosféricas a largo plazo de un lugar" (Collectif, 2020: 169b, traducción nuestra). La meteorología es la "ciencia de los fenómenos atmosféricos, tomada en el corto período. La meteorología estudia el tiempo, no el clima; dice lo que sucede" (Brunet et al., 1992: 328, traducción nuestra).

[13] Algunos ejemplos son: Schoentjes, 2025; Blanco, 2023; Westphal, 2007.

[14] Le Roy Ladurie, 1967; Ídem, 2004-2009. Para América Latina, podemos citar los trabajos pioneros de María del Rosario Prieto (e.g. Prieto, Rojas, 2018) o el dossier "Historia climática y climatología histórica en las Américas, siglos xvi a xx" (Mora Pacheco, Pereira de Oliveira, Skopyk, 2024).

[15] Colectivo, 2025. Otros ejemplos son: Metzger, 2019.

[16] Nos limitaremos a citar tres ejemplos, que también conciernen a América Latina: Goloubinoff, Lammel, Katz, 1997; Katz, Lammel, Goloubinoff, 2002; Lammel, Goloubinoff, Katz, 2008.

[17] Le Roy Ladurie, Berchtold, Sermain, 2007; Le Roy Ladurie, Berchtold, Sermain, Vasak, 2012 y Patel, Chiari, 2023. Véase, en términos más generales, el trabajo publicado en la colección "Météos" de Hermann y, sobre la forma en que las diferentes disciplinas de las humanidades y las ciencias sociales abordan el clima, Metzger, 2021. Sobre las catástrofes en América Latina: García Acosta, 1996-2008.

[18] Corbin, 2013.

[19] Becker, 2012 y Rémy, 2022, respectivamente.

[20] Los autores del Diccionario crítico del Antropoceno señalan : "Desde la década de 1990 hasta principios del siglo XXI, se ha producido un cambio paulatino, primero con el eclipse de la palabra 'calentamiento' a favor de 'cambio', que connota lo inesperado, lo complejo. Esto, a su vez, se transmite gradualmente por la 'desregulación', que remite a lo desafortunado, lo incontrolable y que, al sugerir la preeminencia de lo antrópico sobre lo natural, busca confrontar a la sociedad con su responsabilidad" (Collectif, 2020 : 156a, traducción nuestra).

[21] Fressoz, Locher, 2020.

[22] Salazar Baena, Palos, 2024.

Lieu Université de Caen- Normandie
Contact Loann BERENS, Margarita REMON-RAILLARD, Nadia TAHIR

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