Après un premier ouvrage sur les pratiques magiques mises en œuvre par les pseudo-sorciers espagnols entre 1700-1820, ce volume complète la première étude en analysant l’attitude et la politique du Saint-Office à la fin de l’Ancien Régime à une époque où l’Espagne connaît d’importantes transformations sociales et politiques. Les procès de l’Inquisition ayant disparu dans leur grande majorité, la répression inquisitoriale est étudiée à travers différentes sources complémentaires qui ont permis d’identifier 1.384 cas de 1700 à 1820. Leur étude a abouti à l’élaboration d’une étude statistique très complète sous forme de graphiques, histogrammes, cartes géographiques, notamment grâce aux manuscrits inquisitoriaux conservés à l’Archivo Histórico Nacional de Madrid.