Cet ouvrage propose une analyse inédite de la production romanesque au Nicaragua depuis les années 90 qui voient évoluer le genre fictionnel. Se basant sur un corpus quasiment exhaustif d’une centaine de romans, la présente étude offre une vision globale de cette littérature de l’aire centre-américaine qui suscite un intérêt croissant. Ces romans à fort ancrage historique et social, dont la fonction critique est manifeste, donnent à lire l’échec du pouvoir et la déshumanisation sociale, mais également diverses formes de contre-pouvoirs, entre réécritures fictionnelles des luttes qui ont émaillé l’histoire du pays, et constructions discursives autour d’un pouvoir autre. Ces romans, à teneur éthique et humaniste bien souvent, s’avèrent à leur manière participer à ce monde.