Crématorium ou les grandeurs d'un tout petit monde
Dans ce crématorium bondé, trois générations d'universitaires sont réunies...
Cette courte narration dure le temps d'une cérémonie de crémation rythmée en symphonie par le Concerto n° 21 de Mozart. Loin de David Loge, entre empathie et ironie, Yvan Lissorgues y évoque la dérive morale que subit l'université française d'aujourd'hui, elle aussi contaminée, semble-t-il, par le neo-libéralisme ambiant, générateur d'un individualisme qui tend à s'affranchir de l'éthique de la vénérable institution, qui, accrochée à ses valeurs, résiste.
La même problématique est posée dans La deuxième mort du Professeur Ovo, conte pseudo-allégorique, faussement humorisrique et donc avant tout ironique.