Événements
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| Nouvelles masculinités/Nuevas masculinidades-Hispanística XX n°40 |
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Appel à contributions Le n° 40 de la revue Hispanística XX (2022) propose de réfléchir aux nouvelles masculinités dans le monde hispanique contemporain. Depuis les années 1990, les concepts de métrosexuel puis übersexuel et spornosexuels ont fait florès dans la recherche et les médias pour décrire les vagues successives de nouveaux modèles, de nouvelles images de l’intime masculin promus à travers artistes, acteurs, sportifs. Le début des années 2000 a vu se multiplier les publications, notamment autour du domaine de l’image : l’ouvrage de Chris Perriam, Stars and Masculinities in Spanish Cinema: From Banderas to Bardem1, dresse un portrait contrasté du concept de star masculine dans le cinéma espagnol, à travers l’exemple d’une génération née entre 1956 et 1970 (Imanol Arias, Antonio Banderas, Carmelo Gómez, Javier Bardem, Jordi Mollà et Jorge Sanz) qui oscille entre homme ordinaire, galán, latin lover et chico Almodóvar à l’identité sexuelle trouble. L’ouvrage fera date au point de trouver sa déclinaison une décennie plus tard de l’autre côté de la Méditerranée2, et nombre de prolongements, comme Live Flesh. The Male Body in Contemporary Spanish Cinema3. Il n’est pas anodin de constater que c’est dans le milieu universitaire anglo-saxon, déjà sensibilisé aux gender studies, que s’inscrivent nombre de publications sur le monde hispanique. S’agit-il vraiment de nouvelles masculinités ou d’effets de mode pour une « nueva masculinidad de siempre4 » qui ne vise que les stratégies éternelles d’un « état de guerre permanent » et de la « colonisation du corps féminin » ? Les nouvelles masculinités ont-elles entraîné de nouvelles représentations masculines de la nation, comme c’est le cas au Pays Basque où le « matriarcalismo5 » est critiqué en faveur d’une réhabilitation du masculin ? Les représentations du corps masculin, qui vont de pair avec la conscience nationale, ont-elles évolué avec les nouvelles masculinités vers un abandon de l’image de l’homme viril capable de défendre son territoire6 ? Comment ces vagues de nouveaux modèles ont-elles reconstruit l’imaginaire collectif de pays souvent en lutte contre les violences machistes ? Comment ont-elles coïncidé ou se sont-elles accompagnées de changements politiques ou de mouvements sociétaux ? Des jupes de Miguel Bosé au mariage pour tous, de celui-ci au congé de naissance alignant pères et mères, plusieurs décennies ont passé. Quels ont été les obstacles à la dévirilisation du corps masculin et les éléments qui ont pu jouer en faveur d’une revirilisation différente ? Comment sexe et genre, privé et public, intime et extime, s’accordent-ils pour créer des modèles conformes aux besoins individuels et collectifs contemporains ? Les propositions de contributions pourront porter sur la littérature, le cinéma, les arts des XXe et XXIe siècle ou bien proposer une approche civilisationniste, sociologique ou linguistique. Les propositions de contributions devront parvenir à et à avant le 31 mai 2022. Les réponses seront communiquées au plus tard le 15 juin et les textes seront à envoyer avant le 30 septembre. La langue de rédaction pourra être le français ou l’espagnol. Il sera demandé aux auteurs des contributions de devenir membres de l’association Hispanística XX s’ils ne le sont pas déjà (adhésion annuelle de 30 euros, 15 pour les étudiants). Pour toute demande de renseignement, contactez et rendez-vous sur https://hispanistica.hypotheses.org
Convocatoria El n°40 de la revista Hispanística XX (2022) propone una reflexión sobre las nuevas masculinidades en el mundo hispánico contemporáneo. Desde los años 1990, los conceptos de metrosexual y posteriormente de übersexual y spornosexual han florecido en la investigación y los medios de comunicación, para describir las sucesivas olas de nuevos modelos y nuevas imágenes de lo íntimo masculino promocionado por artistas, actores y deportistas. A principios de los años 2000 se han multiplicado las publicaciones, especialmente en el ámbito de la imagen: el libro de Chris Perriam, Stars and masculinities in Spanish Cinema: From Banderas to Bardem1, ofrece un retrato contrastado del concepto de star masculina en el cine español a través del ejemplo de una generación nacida entre 1956 y 1970 (Imanol Arias, Antonio Banderas, Carmelo Gómez, Javier Bardem, Jordi Mollá y Jorge Sanz) que fluctúa entre el hombre corriente, galán, latin lover y chico Almodóvar con trastorno de identidad sexual. Este libro marcará un hito, hasta el punto de encontrar su declinación, una década más tarde, en otro país del Mediterráneo2 y de producir numerosas continuaciones como Live Flesh. The Male Body in Contemporary Spanish Cinema3. No deja de ser significativo constatar que gran parte de estas publicaciones sobre el mundo hispánico provienen del entorno académico anglosajón, sensibilizado ya a los gender studies. ¿Se trata verdaderamente de nuevas masculinidades o de efectos de moda en pro de una “nueva masculinidad de siempre4” que solo apunta a las eternas estrategias de un estado de guerra permanente y a la “colonización del cuerpo femenino”? ¿Han dado inicio estas nuevas masculinidades a nuevas representaciones de la nación, como ocurre en el País Vasco donde se critica al “matriarcalismo5” y se aboga por una rehabilitación de lo masculino? ¿Han evolucionado con las nuevas masculinidades las representaciones del cuerpo masculino hacia un abandono de la imagen del hombre viril capaz de defender su territorio6? ¿Cómo han reconstruido estas olas de nuevos modelos el imaginario colectivo de países a menudo en lucha contra las violencias machistas? ¿Cómo han coincidido o se han visto acompañadas de cambios políticos o de movimientos societales? Desde las faldas de Miguel Bosé hasta el matrimonio igualitario y de éste al permiso por nacimiento que iguala a padres y madres han pasado varias décadas. ¿Cuáles han sido las trabas a la desvirilización y qué elementos han podido intervenir a favor de una revirilización diferente? ¿Cómo pueden llegar a ser compatibles sexo y género, las esferas pública y privada, lo íntimo y lo éxtimo, para crear modelos adaptados a las necesidades individuales y colectivas contemporáneas? Las propuestas de contribuciones podrán centrarse en la literatura, el cine y las artes de los siglos XX y XXI o bien proponer un enfoque civilizacionista, sociológico o lingüístico. Las propuestas de contribuciones deberán remitirse a y a antes del 31 de mayo de 2022. Las respuestas se comunicarán a más tardar el 15 de junio y los textos definitivos deberán ser enviados antes del 30 de septiembre. Los artículos podrán ser redactados tanto en francés como en español. La/os autora/es deberán hacerse socia/os de la asociación si no lo son ya (cuota anual de 30 euros, 15 para estudiantes). Para cualquier información pueden contactar con y seguirnos en https://hispanistica.hypotheses.org 1 Oxford, Oxford UP, 2003. |
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