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Appel à articles
 
Amerika n°22 (Juin 2021)
 
 
 
Mémoires dans la Caraïbe et les Amériques
 
Entre tradition, modernité et transmodernité
 
1920-2020 : un siècle de capitalisme
 
 
 
Date limite d’envoi des propositions d’articles : 1er mai 2021.
 
Date limite de remise des articles :  1er juin 2021.
 
Publication : 30 juin 2021.
 
Le prochain numéro de la revue Amerika sera consacré aux mémoires dans la Caraïbe et les Amériques. Cette publication est une prolongation du colloque organisé par l’Université des Antilles les 14 et 15 octobre 2020.
 
Les mémoires et traditions dans la Caraïbe et dans l’Amérique Latine ont toujours fait l’objet de discussions houleuses, ont toujours déchainé des convulsions, tellement elles ont été affectées par des processus d’amnésies et d’assimilation, portés directement par le colonialisme, le positivisme, l’impérialisme, la globalisation, le néo-colonialisme.
 
2020, année cruciale pour les pays occidentaux ou occidentalisés, nous offre la possibilité de questionner le modèle capitaliste, soit l’apport de l’occidentalisation à l’édification sociale des peuples, à savoir s’il est l’unique système économique, le seul modèle politique obligé, permettant d’envisager le progrès, l’évolution, le modernisme dans nos régions.
 
Les révolutions, les insurrections, ou encore les guérillas, le contexte de la Guerre Froide sur tout le continent latino-américain, en passant par l’Arc antillais et la Caraïbe, témoignent des résistances singulières pour le maintien des mémoires oubliées ou occultées, la réhabilitation de mythes déchus, la relecture de l’Histoire, ou encore la réaffectation de symboles, éléments fondateurs nécessaires aux développements des peuples, des Nations. Néanmoins, la résistance n’est pas uniquement dans l’acte d’une défense légitime. Elle se situe aussi au travers d’un désir de reprise en main de son destin, la reformulation de l’histoire de manière institutionnelle ou pas, la nécessité impérieuse de réviser des séquences historiques, le besoin de saisir le sens profond de l’existence, restée, bien malgré elle, en suspens. Elle se situe dans la relecture horizontale de l’histoire qui s’étend en réseau ou en archipel, et non la relecture traditionnelle verticale, soit la Transhistoire pour reformuler la pensée d’Edouard Glissant dans son Traité du Tout-Monde, à travers l’art, la littérature, les discours, les sciences humaines et permettre ainsi pour nos Peuples, l’anamnèse comme véritable pierre de touche à la démarche de la reconquête identitaire.
 
La confusion de l’Etre ou l’inertie dans laquelle il se trouve, vient-elle de l’incompréhension des données qui lui sont apportées trop tôt ou trop tard où le besoin ne représente pas encore une étape nécessaire à son développement ? L’évolution de l’Etre répond-elle à un besoin collectif éveillé par une société génératrice du manque ? L’évolution, marquée par la transition entre le passé et le futur, constitue un ensemble de choix conscient ou pas de l’ancien vers le nouveau au caractère mal défini mais bien fini. Ce résultat, encore mal maîtrisé mais pourtant présent, fruit du mouvement est-il stable au point de devenir un nouvel ancien, ou, est-il condamné « à n’être » qu’en mouvement. Le mouvement, nécessaire à l’un, est chaotique à l’autre, reflète bien le mal et le bien des sociétés qui le crée.  S’il est un mal défini, il vient des choix de ne reconnaître qu’un mouvement dans l’ensemble. Or le mouvement ne peut être unique en ce qu’il touche l’ensemble.   Par conséquent, tout Etre répond au mouvement qui le percute et doit porter sa résonance sur l’ensemble pour devenir source du nouveau et produire sa propre connaissance. 
 
 
 
Cette réflexion invite donc l’ensemble des domaines de recherche à chercher et à analyser ces sources non plus comme produits mais comme création afin de mieux comprendre l’évolution de nos sociétés colonisées et esclavagisées. L’idéologie centriste a-t-elle conquis ces territoires ou l’existentialisme aurait-il forcé l’ambition vers des directions imprévisibles ?
 
Indépendance, croisement culturel, inégalités, conscientisation, décolonialité, dans un jeu de miroirs pays rêvés, pays réels, l’Etre peut-il encore poursuivre sa propre conquête selon ses horizons d’attente ?
 
Il s’agira de dégager les enjeux socio-idéologiques des sociétés caribéennes et latino-américaines à partir des mémoires pour tracer les voies du dépassement.
 
Ce numéro invite à prendre en compte le contexte mondial afin de ramener aux réalités imaginées et imaginaires dans le contexte local. La critique porte sur la conceptualisation de la décolonialité en s’éclairant de l’œuvre de Walter Mignolo ou de Enrique Dussel.
 
Les propositions d’articles doivent comporter un maximum de 1 000 signes. Elles peuvent être présentées en espagnol, français, anglais, portugais. Les normes pour la présentation des articles figurent dans notre revue Amerika, rubrique « Appels à contribution https://journals.openedition.org/amerika/749 ).
 
Les articles peuvent être présentés dans l’une ou plusieurs des langues suivantes : espagnol, français, anglais, portugais. 40.000 signes maximum (bibliographie et notes de bas de page comprises). Ils peuvent être accompagnés d’illustrations, sous réserve que l’auteur ait les droits de diffusion. À envoyer à : .
 
 
 
Amerika n°22
 
Mémoires dans la Caraïbe et les Amériques
 
Entre tradition, modernité et transmodernité
 
1920-2020 : un siècle de capitalisme
 
 
 
Fecha límite de envío de las propuestas de artículo: 1 de mayo de 2021
 
Fecha límite de entrega de los artículos: 1 de junio de 2021
 
Publicación: 30 de junio de 2021
 
 
 
Las memorias y tradiciones en el Caribe y en América latina siempre han sido objeto de debates acalorados, siempre han desatado convulsiones, han sido afectadas por procesos de amnesia y asimilación, influenciados directamente por el colonialismo, el positivismo, el imperialismo, la globalización, el neocolonialismo.
 
2020, se presenta como un año crucial para los países occidentales u occidentalizados, y nos ofrece la posibilidad de cuestionar el modelo capitalista, o el aporte de la occidentalización a la edificación social de los pueblos, es decir, preguntarse si es el único sistema económico, el único y obligado modelo político, que permite contemplar el progreso, la evolución y el modernismo en nuestras regiones.
 
Las revoluciones, las insurrecciones, o incluso las guerrillas, en el contexto de la Guerra Fría en todo el continente latinoamericano, pasando por el Arco antillano y el Caribe, son testigos de las singulares resistencias para mantener las memorias olvidadas u ocultas, la rehabilitación de mitos desposeídos, la relectura de la historia, o la reasignación de símbolos como elementos fundacionales necesarios para el desarrollo de los pueblos, de las naciones.
 
Sin embargo, la resistencia no es sólo un acto de legítima defensa. Se sitúa también a través de un deseo de hacerse cargo de su destino, la reformulación de la historia de manera institucional o no, la necesidad imperiosa de revisar secuencias históricas, de captar el sentido profundo de su existencia que perdura, a pesar de ella misma, en suspenso. Se sitúa en la relectura horizontal de la historia que se extiende en red o en archipiélago, y no la relectura tradicional vertical, es decir, la Transhistoria para reformular el pensamiento de Edouard Glissant en su Traité du Tout-Monde, mediante el arte, la literatura, los discursos, las ciencias humanas y permitir así para nuestros pueblos, la anamnesis como verdadera piedra angular en el camino de la reconquista de la identidad.
 
            ¿La confusión del Ser o la inercia en la que se encuentra, proviene de la incomprensión de los datos que se aportan ya sea muy temprano o demasiado tarde, donde la necesidad todavía no representa una etapa necesaria para su desarrollo? ¿La evolución del Ser acaso responde a una necesidad colectiva avivada por una sociedad generadora de la carencia? La evolución, marcada por la transición entre el pasado y el futuro, constituye un conjunto de opciones conscientes o no conscientes de lo Antiguo hacia lo Nuevo, de carácter mal definido más bien finalizado.
 
Este resultado, todavía mal controlado pero presente, fruto del movimiento, es estable hasta el punto de convertirse en un nuevo Antiguo, o está condenado «a no ser más que en movimiento». El movimiento, necesario para uno y caótico para el otro, refleja claramente el mal y el bien de las sociedades que lo crean. Si es un mal definido, viene de las opciones de reconocer sólo un movimiento en el conjunto. Ahora bien, el movimiento no puede ser único cuando afecta al conjunto. Por lo tanto, todo Ser responde al movimiento que lo golpea y debe llevar su resonancia sobre el conjunto para convertirse en fuente de lo Nuevo y producir su propio conocimiento.
 
Esta reflexión invita al conjunto de las disciplinas de investigación a buscar y analizar estas fuentes no como productos, sino como creación para comprender mejor la evolución de nuestras sociedades colonizadas y esclavizadas. ¿La ideología centrista ha conquistado estos territorios o el existencialismo ha forzado la ambición hacia direcciones imprevisibles?
 
Independencia, cruce cultural, desigualdad, concientización, descolonización, en un juego de espejos de países soñados, países reales ¿puede el Ser continuar su propia conquista según sus horizontes de expectativa? Para eso, se tratará de identificar los retos socio-ideológicos de las sociedades caribeñas y latinoamericanas a partir de las memorias para trazar las vías de la superación.
 
 
 
Este número invita a tener en cuenta el contexto mundial para volver a las realidades imaginadas e imaginarias en el contexto local. La crítica se refiere a la conceptualización de la descolonización nutriéndose de la obra de Walter Mignolo o de Enrique Dussel.
 
Las propuestas de artículos deben contener un máximo de 1000 caracteres. Pueden ser presentadas en español, francés, inglés, portugués. Las normas para la presentación de los artículos figuran en nuestra revista Amerika (https://journals.openedition.org/amerika/749).
 
Los artículos pueden ser presentados en una o varios de las siguientes lenguas: castellano, francés, inglés, portugués. 40000 caracteres como máximo (bibliografía y notas al pie incluidas). Pueden tener ilustraciones, a condición de que el autor tenga los derechos de difusión. Enviar a: .
 
 
 
Chamada para publicação
 
 Revista Amerika n°22 (junho de 2021)
 
 
 
Memórias no Caribe e nas Américas
 
Entre tradição, modernidade e transmodernidade
 
1920-2020 : um século de capitalismo
 
 
 
Prazo máximo para o envio das propostas de artigo : 1° de maio de 2021
 
 
 
Prazo máximo para submissão dos artigos : 1° de junho de 2021
 
 
 
Publicação : 30 de junho de 2021
 
 
 
            O próximo número da Revista Amerika será dedicado as memórias no Caribe e nas Américas. A presente publicação inscreve-se na sequência do colóquio organizado pela Universidade das Antilhas nos dias 14 e 15 de outubro de 2020.
 
 
 
            As memórias e tradições no Caribe e na América Latina sempre estiveram no centro de discussões tempestuosas, provocando debates convulsivos devido ao fato de serem afetadas pelo processo de amnésias e de assimilação, trazidos pelo colonialismo, o positivismo, o imperialismo, a globalização e o neocolonialismo.
 
            O ano de 2020 – crucial para os países ocidentais ou ocidentalizados – oferece-nos a possibilidade de questionar o modelo capitalista, ou seja a contribuição da ocidentalização para a edificação social dos povos, como também de saber se trata-se do único sistema econômico, ou único modelo político imposto que permite pensar o progresso, a evolução e o modernismo em nossas regiões.
 
            As revoluções, insurreições, guerrilhas ou ainda o contexto da Guerra Fria em todo o continente latino-americano, passando pelo arco das Antilhas e o Caribe, atestam que as resistências singulares para a preservação das memórias esquecidas ou ocultadas, a reabilitação dos mitos arruinados, a releitura da História ou ainda a redistribuição de símbolos, elementos fundadores necessários para o desenvolvimento dos povos, das Nações. Todavia, a resistência não reside somente no ato de uma defesa legítima. Ela situa-se também no desejo de  recuperação do destino, na reformulação da história de maneira institucional ou não, na necessidade imperiosa de reavaliar sequências históricas, na vontade de entender o significado profundo da existência que despropositadamente permaneceu em suspenso. Situa-se na releitura horizontal da história que estende-se em rede ou arquipélago, e não na releitura tradicional vertical, ou seja, na Transhistória retomando aqui a reflexão de Edouard Glissant em seu estudo Traité du Tout-Monde, pelo viés da arte, da literatura, dos discursos, das ciências humanas permitindo, desta forma, a anamnese como fundamento para a abordagem da reconquista identitária dos nossos Povos.
 
            Podemos perguntar-nos se a confusão do Ser ou a inércia na qual ele se encontra provém da incompreensão dos dados que lhe são conferidos – cedo ou tarde demais – onde a necessidade não representa ainda uma etapa necessária para seu desenvolvimento ? Ou ainda se a evolução, marcada pela transição entre passado e futuro, constitui um conjunto de escolhas conciente ou não do antigo para o novo, de feição mal definida mas concluída. Será que este resultado, ainda mal controlado porém presente, fruto de um movimento, é estável a ponto de tornar-se um novo antigo ou será ele condenado a permanecer em movimento, tal um « ser » em movimento. O movimento, necessário para uns e caótico para outros, reflete o mal e o bem das sociedades que criam-no. Se de fato existe um mal definido, ele emana da escolha de reconhecer um movimento somente em um conjunto. Todavia, o movimento não pode ser único na medida em que ele toca um conjunto. Portanto, todo Ser responde ao movimento que o impacta e deve focalizar-se no conjunto para tornar-se fonte do novo e produzir seu próprio conhecimento.
 
 
 
            Essa reflexão convida então todas as áreas de pesquisa a analisarem tais fontes considerando-as não mais como produtos mas como criação, de modo a compreender a evolução de nossas sociedades colonizadas e escravizadas. A ideologia centrista conquistou esses territórios ou o existencialismo forçou a ambição para direções invisíveis ? Independência, cruzamento cultural, desigualdades, conscientização, decolonialidade, no jogo de espelho entre países vislumbrados e países reais, o Ser ainda pode leva rem frente sua própria conquista segundo suas expectativas ?
 
            Trata-se aqui de identificar os desafios socio-ideológicos das sociedades caribenhas e latino-americanas a partir das memórias, para traçar as vias da superação.
 
            O presente número propõe levar em consideração o contexto mundial de modo a trazê-lo de volta às realidades imaginadas e imaginárias no contexto local. A crítica diz respeito a conceitualização da decolonialidade com base nas obras de Walter Mignolo e de Enrique Dussel.
 
 
 
            As propostas de artigo devem comportar no máximo 1000 caracteres e podem ser apresentadas em espanhol, francês, inglês e português. As normas para publicação dos artigos constam na revista Amerika, na seção « Convocatória », disponível em : https://journals.openedition.org/amerika/749.
 
 
 
            Os artigos podem ser apresentados nas seguintes línguas : espanhol, francês, inglês e português. Devem ter no máximo 40 000 caracteres (incluindo bibliografia e notas), e podem ser acompanhados de ilustrações contanto que o autor esteja em possessão dos direitos de reprodução e divulgação. Os artigos devem ser enviados para : .
 
 
 
 
 
Amerika n°22
 
Mémoires dans la Caraïbe et les Amériques
 
Entre tradition, modernité et transmodernité
 
1920-2020 : un siècle de capitalisme
 
 
 
Deadline for submission of article proposals: May 1, 2021
 
Deadline for delivery of articles: June 1, 2021
 
Published: June 30, 2021
 
 
 
Memory and tradition in the Caribbean and Latin America have always been the subject of heated debates. They have always unleashed convulsions and have been affected by processes of amnesia and assimilation, directly influenced by colonialism, positivism, imperialism, globalization, and the neo-colonialism.
 
2020 became a crucial year for western or westernized countries, and offers us the possibility of questioning the capitalist model, or the contribution of westernization to the social construction of peoples. We have pondered questions asking ourselves if this is the only economic system, the only and obligatory political model, which allows us to contemplate progress, evolution and modernism in our regions throughout the world.
 
Revolutions and insurrections (or even guerrillas) in the context of the Cold War throughout the Latin American continent, passing through the Antillean Arc and the Caribbean, have been witnesses to the unique forces of resistance that maintain forgotten or hidden memories, the rehabilitation of dispossessed myths, the rereading of history, or the reassignment of symbols as foundational elements necessary for the development of peoples, of nations.
 
Even so, resistance is not just a self-defence mechanism. It is also situated through a desire to take charge of their destiny, the reformulation of history in an institutional way or not, the imperative need to review historical sequences, to capture the deep meaning of their existence that endures, despite themselves, in suspense. It is situated in the horizontal rereading of history that is spread over a network or in the archipelago, and not the traditional vertical rereading that we call Transhistory (to reformulate the thought of Edouard Glissant in his Traité du Tout-Monde), through art, literature, discourses, human sciences and thus allow for our peoples, the anamnesis as a true cornerstone on the path of the reconquest of identity.
 
Does the confusion of the being or the inertia in which it is found, come from the misunderstanding of the data that is provided either too early or too late in its necessary stage of development? Does the evolution of being respond to a collective need fuelled by a society that generates want or need? Evolution, marked by the transition between the past and the future, constitutes a set of conscious or non-conscious options from the old to the new, of the ill-defined rather than the well-finalized character.
 
This result, still poorly controlled but present, the fruit of movement, is stable to the point of becoming a new type of old, or it is condemned "to be nothing but movement." The movement, necessary for one and chaotic for the other, clearly reflects the evil and good of the societies that create it. If it is ill-defined, it comes from the options of recognizing only one movement in the set. Now, the movement cannot be unique when it affects the whole. Therefore, every being responds to the movement that hits it and must carry its resonance over the whole to become a source of the new and produce its own knowledge.
 
This reflection invites all the research disciplines to seek and analyse these sources not as products, but as creations that better understand the evolution of our colonized and enslaved societies. Has centrist ideology conquered these territories or has existentialism forced ambition in unpredictable directions?
 
Independence, cultural crossing, inequality, awareness, decolonization, in a game of mirrors of dreamed countries, real countries, can being continue its own conquest according to its horizons of expectation? For this, it will try to identify the socio-ideological challenges of Caribbean and Latin American societies from the memories to trace the ways of overcoming.
 
This number invites us to take into account the global context to return to the imagined and imaginary realities in the local context. The criticism refers to the conceptualization of decolonization drawing on the work of Walter Mignolo or Enrique Dussel.
 
Article proposals must contain a maximum of 1000 characters. They can be presented in Spanish, French, English, Portuguese. The norms for the presentation of the articles appear in our journal Amerika (https://journals.openedition.org/amerika/749).
 
Articles can be presented in one or more of the following languages: Spanish, French, English, Portuguese. 40,000 characters is the maximum length (including bibliography and footnotes). Your article may have illustrations, provided the author has secured the publication rights. Send to: .
 
 
Lieu Université Rennes 2
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