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Appel à contributions. Image et sainteté entre la Méditerranée et l’Amérique ibérique à l’époque moderne (XVIe-XVIIe siècle) / Llamada a contribuciones. Imagen y santidad entre el Mediterráneo y América ibérica durante la Edad Moderna (siglos XVI-XVIII) Télécharger au format iCal
 
REVUE ATLANTE
Appel à contributions pour le numéro 15 (automne 2021)
Image et sainteté entre la Méditerranée et l’Amérique ibérique à l’époque moderne (XVIe-XVIIe siècle)
Coordinateurs :
Claire Bouvier (Université de Lille)
Ramon Dilla Martí (Universitat de Barcelona)
 
Au cours du XVIe siècle, le climat de rénovation catholique et la rupture confessionnelle qui secoua l’Europe modifièrent sensiblement la construction de la sainteté. Les vifs griefs protestants contre la vénération des images, les reliques et l’intercession des saints, ainsi qu’une révision et un contrôle accrus du culte des serviteurs de Dieu par l’Église catholique à partir du Concile de Trente, favorisèrent l’ouverture de nombreux procès en canonisation et la montée sur les autels de plusieurs candidats à la sainteté dans un cadre rénové et adapté aux intérêts de l’Église militante. Le décret tridentin De invocatione, veneratione, et reliquiiis sanctorum, et sacris imaginibus élaboré lors de la XXVe session du 3 décembre 1563, se proposait de réguler les relations des catholiques avec les diverses manifestations de la sainteté. Cependant, plusieurs initiatives normatives postérieures donnèrent lieu à la création d’institutions spécifiques de la Curie romaine, notamment la Sacrée Congrégation des Rites établie par Sixte V en 1588, et la Congrégation des Béats fondée par Clément VIII en 1602, en plus de la promulgation de plusieurs décrets pontificaux, depuis ceux d’Urbain VIII entre 1625 et 1642, jusqu’à ceux de Benoît XIV entre 1741 et 1754. L’objectif de ces mesures était de renforcer la centralisation romaine, facteur de tensions considérables entre les différents acteurs responsables de la conformation d’un nouveau sanctoral (la Papauté, l’Inquisition romaine, les ordres religieux ou les différents pouvoirs politiques et religieux locaux ou nationaux). Les divers promoteurs d’une cause déterminée – ordres religieux, laïcs, ecclésiastiques ou gouvernants politiques, etc. – n’eurent d’autre choix que de négocier au sein de ce labyrinthe institutionnel fluctuant où s’élaborait peu à peu la conception de la sainteté du catholicisme moderne.
Les études italiennes peuvent apparaître à plus d’un égard comme pionnières dans l’analyse de la sainteté moderne[1]. Cependant, les recherches sur le sujet se sont ensuite solidement développées, surtout dans le domaine ibéro-américain, et au cours des cinq dernières années l’intérêt porté aux saints ne s’est pas démenti comme en témoignent plusieurs rencontres scientifiques[2] et publications[3] internationales. L’analyse de la fabrique des saints a été envisagée à travers un large éventail de thèmes : les reliques, la spiritualité, les fêtes, la dévotion populaire et les pratiques religieuses, la littérature (hagiographies, sermons, etc.), le droit, la théologie, les liens entre sainteté et politique, les relations entre centre et périphéries, etc.
Dans ce cadre, les relations entre peinture et sainteté ont suscité un regain d’intérêt de la part de la communauté scientifique[4]. Des historiens de l’art et de la littérature, des anthropologues, des théologiens et divers spécialistes des sciences humaines et sociales en général ont revisité les cycles picturaux consacrés aux héros célestes baroques en établissant de nouveaux points de contact et discours qui entrelacent les différents territoires rattachés au catholicisme à l’époque moderne afin de souligner la dimension internationale inhérente à ces recherches.
Le présent volume de la revue Atlante s’intéresse à l’image comme objet principal d’étude. Nous entendons par image la représentation, qu’elle soit picturale, sculpturale ou graphique, d’un saint – ou d’un candidat à la sainteté –, en portant une attention particulière à sa contribution à la création d’un modèle de sainteté déterminé. Nous voulons ainsi mettre l’accent sur les multiples usages et fonctions de l’image : comme instrument au service de l’hagiographie, comme objet de promotion personnelle ou politique d’un culte, comme objet de vénération publique ou privée, ou comme pièce clef pour l’obtention d’une reconnaissance officielle lors d’un procès en béatification ou en canonisation. Nous nous attacherons aussi aux discours qui portent sur l’image sainte : de quel type de discours s’agit-il ? (écrits théoriques, sermons, hagiographies, lettres, etc.), qui les produit ? (les producteurs mêmes des images ou les artistes ? les promoteurs d’une cause particulière ? les hagiographes ? quel rôle peuvent jouer les théoriciens de l’art ? etc.), quels liens ces discours tissent-ils entre l’image et la sainteté – ou entre la sainteté et l’image ? – et dans quelle mesure peuvent-ils révéler de possibles décalages entre la fonction théorique d’une image sainte et son usage ? Quelles relations sont ainsi établies entre portrait littéraire et iconographique de la sainteté, entre texte et image ?
La dimension internationale de ce phénomène invite à prendre en compte un contexte géographique large, qui comprend plusieurs pays de la Méditerranée catholique, l’Italie, l’Espagne et le Portugal, et les pays de l’Amérique ibérique, afin de souligner les profonds liens historiques et culturels qui unissent ces territoires. Ce projet collaboratif vise à réunir une large palette de participants qui, grâce à leurs recherches inédites, favoriseront l’échange d’idées et la collaboration scientifique.
Informations pratiques :
Les propositions de contribution (titre et résumé de 300 mots environ) seront à envoyer pour le 30 septembre 2020 à l’adresse mail suivante :
  1. Fin octobre 2020 : les décisions d’acceptation seront communiquées aux auteurs.
  2. 1er mars 2021 : fin du délai de réception de la première version des articles.
  3. 1er mai 2021 : retour des avis des évaluateurs.
  4. 15 juin 2021 : réception des textes définitifs.
  5. Automne 2021 : publication du numéro.
Les articles pourront être rédigés en français, espagnol, italien, portugais ou catalan. Ils devront être accompagnés de 10 mots-clés maximum et respecter les normes de la revue (https://atlante.univ-lille.fr/procedure.html).
Les images doivent être fournies en format .jpeg, .tiff ou .png et doivent être d’une résolution minimale de 1500 x 1500 pixels. L’obtention des droits de publication incombe aux auteurs.
[1] Les études italiennes se sont intéressées aux procès en canonisation en général, en analysant particulièrement le caractère politique de ces derniers (Marina Caffiero, « Santità, política e sistema di poteri », Sofia Boesch Gajano (éd.), Santità, culti, agiografia: Temi e prospettive, Roma, Viella,1997 ; Giovanni Papa, Le cause di canonizzazione nel primo periodo della Congregazione dei Riti (1588-1634), Roma, Urbaniana University Press, 2001 ; Miguel Gotor, I beati del papa. Santità, Inquisizione e obbedienza in età moderna, Florence, L. S. Olschki, 2002 ; id., Chiesa e santità nell’Italia moderna, Rome, Laterza, 2004 ; id., Santi stravaganti. Agiografia, ordini religiosi e censura ecclesiastica nella prima età moderna, Rome, Aracne, 2013), et le changement du paradigme de sainteté qui s’en est suivi à l’époque moderne (Giulio Sodano, « Il nuovo modello di santità nell’epoca post-tridentina », Cesare Mozzarelli et Danilo Zardin (éd.), I Tempi del Concilio. Religione, cultura e società nell’Europa tridentina, Roma, Bulzoni, 1996, p. 189-205). Les chercheurs italiens ont aussi étudié divers saints particuliers et/ou locaux en examinant les aspects politico-sociaux de leur culte (Sara Cabibbo et Marilena Modica, La santa dei Tomasi: storia di suor Maria Crocifissa (1645-1699), Torino, Einaudi, 1989 ; Maurizio Sangalli, Miracoli a Milano. I processi informativi per evento miracolosi nel Milanese in età spagnola, Milano, Nuove Edizioni Duomo, 1993 ; Sara Cabibbo, Il Paradiso del Magnifico Regno: agiografi, santi e culti nella Sicilia spagnola, Roma, Viella, 1996 ; Marina Caffiero, La politica della santità. Nascita di un culto nell’età dei Lumi, Roma-Bari, Laterza, 1996 ; Giovanna Fiume et Marinela Modica (dir.), San Benedetto il Moro. Santità, agiografia e primi processi di canonizzazione,Palermo, Biblioteca Comunale, 1998 ; Giovanna Fiume, Il santo patrono e la città. San Benedetto il Moro: culti, devozioni, strategie di età moderna, Venecia, Marsilio, 2000 ; Sara Cabibbo, Santa Rosalia tra terra e cielo: storia, rituali, linguaggi di un culto barocco, Palermo, Sellerio, 2004 ; Marino Niola, I Santi patroni, Bologna, il Mulino, 2007 ; Giovanna Fiume, « La canonizzazione di Juan de Ribera », Emilio Callado Estela et Miguel Navarro Sorní (coord.), El Patriarca Ribera y su tiempo. Religión, cultura y política en la Edad Moderna, Valencia, Institució Alfóns el Magnànim, 2012, p. 751-774 ; Francesco Russo, « Santi, culti e conflitti giurusdizionali a Malta in età moderna », Rivista di storia della Chiesa in Italia, 67/2, 2013, p. 441-459 ; sans oublier l’enquête de Jean Michel Sallmann sur Naples : Naples et ses saints à l'âge baroque (1540-1750), Paris, Presses universitaires de France, 1994. En outre, ont été analysés divers types de sainteté comme la sainteté féminine (Gabriella Zarri (coord.), Le sante vive. Profezie di corte e devozione femminile tra ‘400 e ‘500, Torino, Rosenberg & Sellier, 1990 ; Anna Benvenuti Papi, « La santità al femminile: funzioni e rappresentazioni tra medioevo ed età moderna », Les Fonctions des saints dans le monde occidental (IIIe-XIIIe siècle) : actes du colloque, Rome, 27-29 octobre 1988, organisé par l'École française de Rome, avec le concours de l'Université de Rome "La Sapienza", Rome, École française de Rome, 1991, p. 467-488 ; Lucetta Scaraffia et Gabriella Zarri (coord.), Donne e fede. Santità e vita religiosa in Italia, Bari, Laterza, 1994 ; Anna Scattigno, « La costruzione di un profilo di santità femminile nella Firenze del XVII secolo », Annali Di Storia Di Firenze, 8, 2014, p. 145-170), celle des esclaves (Giovanna Fiume, « Il Santo schiavo. Devozioni e culti a Benedetto nelle Americhe », Bruno Pellegrino (éd.), Ordini religiosi, santi e culti tra Europa, Mediterraneo e Nuovo Mondo (secoli XV-XVII), Lecce, Congedo, 2009, t. 2, p. 639-671 ; id., « I processi di canonizzazione. Una fonte imprevista per lo studio della schiavitù mediterránea », Aula Mediterrània, 8, 2014, p. 1-4) ou encore le culte rendu aux Papes (Roberto Rusconi, « Il primato della santità: la Controriforma e il culto per i papi », Adriano Prosperi, Pierangelo Schiera et Gabriella Zarri (éd.), Chiesa cattolica e mondo moderno. Scritti in onore di Paolo Prodi, Bologna, il Mulino, 2007, p. 47-64), etc.
[2] L’on peut mentionner les exemples suivants : Les faiseurs de saintsMétiers et fabricants de sainteté en Europe (XVIe-XVIIIe siècle), colloque international, org. : Pierre Civil (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3) et Cécile Vincent-Cassy (Université Paris 13), Paris, 2015 ; Procès de canonisation et hagiographie (XVIe-XXe siècle), colloque international, org. : Philippe Castagnetti (Université de Saint-Étienne) et Christian Renoux (Université d’Orléans), Orléans, 2016 ; La creación de un santo: modelos de santidad en la monarquía hispánica (ss. XVI-XVIII), colloque international, org. : Inmaculada Arias de Saavedra Alías (Universidad de Granada), Esther Jiménez Pablo (Universidad de Granada) et Miguel Luis López-Guadalupe Muñoz (Universidad de Granada), Grenade, 2016 ; A la luz de Roma. Santos y santidad en el barroco iberoamericano, symposium international, org. : Paolo Broggio (Università degli Studi Roma Tre), Marcello Fagiolo (Centro Studi Cultura e Immagine di Roma), Jaime García Bernal (Universidad de Sevilla) et Fernando Quiles (Universidad Pablo de Olavide), Rome, 2018.
[3] Parmi les publications les plus récentes, nous pouvons citer : Philippe Castagnetti et Christian Renoux (dir.), Culture et société au miroir des procès de canonisation, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2016 ; Esther Jiménez Pablo (coord.), Santidad y política: Modelos de santos y su vínculo con el poder en la Monarquía Hispana (siglos XVI-XVII), dossier de Chronica Nova, 43, 2017 ; Fernando Quiles, Santidad barroca. Roma, Sevilla y América hispana, Sevilla, Universidad Pablo de Olavide, 2018 ; Inmaculada Arias de Saavedra Alías, Esther Jiménez Pablo et Miguel Luis López-Guadalupe Muñoz (éd.), Subir a los altares: modelos de santidad en la Monarquía Hispánica (siglos XVI-XVIII), Granada, Editorial Universidad de Granada, 2018 ; Pierre Civil et Cécile Vincent-Cassy (éd.), Hacedores de Santos. La fábrica de santidad en la Europa católica (siglos XV-XVIII), Madrid, Ediciones Doce Calles, 2019, sans compter de nombreux articles.
[4] L’analyse de l’impact des dogmes tridentins sur les arts est un champ de recherches bien établi au niveau international, au sein duquel les études consacrées à la représentation de la sainteté jouissent d’une place privilégiée. Nous pouvons citer les travaux suivants : Émile Mâle, L'Art religieux après le Concile de Trente, Paris, Armand Colin, 1932 ; Werner Weisbach, El Barroco, arte de la Contrarreforma, Madrid, Espasa-Calpe, 1942 (1921) ; Paolo Prodi, Il Cardinale Gabriele Paleotti1522-1597, Roma, Edizioni di Storia e letteratura, 1959 ; id., Ricerche sulla teorica delle arti figurative nella riforma catòlica, Bologna, Archivio italiano per la storia della Pietà, 1965 ; Anthony Blunt, « El Concilio de Trento y el arte religioso », id., La teoría de las artes en Italia, Madrid, Cátedra, 1979 (1956), p. 115-142 ; Giuseppe Scavizi, Arte e architettura sacra: cronache e documenti sulla controversia tra riformati e cattolici: 1500-1550, Reggio Calabria, Casa del Libro, 1982 ; Cristina Cañedo-Argüelles, Arte y teoría: la Contrarreforma y España, Oviedo, Universidad de Oviedo, 1982 ; Santiago Sebastián López, Contrarreforma y barroco: lecturas iconográficas e iconológicas, Madrid, Alianza, 1985 ; Pierre Francastel, « La Contrarreforma y las artes en Italia al final del siglo XVI », id., La realidad figurativa: el objeto figurativo y su testimonio en la historia, Barcelona, Paidós, 1988 (1965), p. 475-536 ; Alfonso Rodríguez Gutiérrez de Ceballos, « Iconografía y Contrarreforma. A propósito de algunas pinturas de Zurbarán », Cuadernos de Arte e Iconografía, 2, 1989, p. 97-105 ; José Luís Bouza, Religiosidad contrarreformista y cultura simbólica del Barroco, Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 1990 ; Palma Martínez-Burgos, Ídolos e imágenes. La controversia del arte religioso en el siglo XVI español, Valladolid, Universidad de Valladolid, 1990 ; Antonio Rotondò (éd.), Forme e destinazione del messaggio religioso: aspetti della propaganda religiosa nel Cinquecento, Firenze, Olschki, 1991 ; María Cruz de Carlos Varona, Pierre Civil, Felipe Pereda Espeso et Cécile Vincent-Cassy (coord.), La imagen religiosa en la Monarquía hispánica. Usos y espacios, Madrid, Casa de Velázquez, 2008 ; Ilaria Bianchi, La politica delle immagini nell'età della Controriforma: Gabriele Paleotti teorico e committente, Bologna, Compositori, 2008 ; Massimo Firpo et Fabrizio Biferali, "Navicula Petri": l'arte dei papi nel Cinquecento 1527-1571, Roma-Bari, Laterza, 2009 ; Massimo Firpo, Storie di immagini. Immagini di storia. Studi di iconografia cinquecentesca, Roma, Storia e letteratura, 2010 ; Cécile Vincent-Cassy, Les Saintes vierges et martyres dans l'Espagne du XVIIe siècle. Culte et image, Madrid, Casa de Velázquez, 2011 ; Sílvia Canalda et Cristina Fontcuberta (éd.), Imatge, devoció i identitat a l’època moderna, Barcelona, Publicacions de la Universitat de Barcelona, 2014. En outre, ces dernières années, de nombreux travaux ont été consacrés spécifiquement aux saints baroques, parmi lesquels : María José Pinilla Martín, Imagen e imágenes de Santa Teresa de Jesús entre 1576 y 1700: origen, evolución y clasificación de su iconografía, Ávila, Diputación de ávila, 2015 ; Fernando Moreno Cuadro, Iconografía de Santa Teresa de Jesús, Burgos, Monte carmelo, 2016 ; Luís Gil Varón (éd.),Iconografía de San Ignacio de Loyola en Andalucía, Sevilla, Compañía de Jesús, 1990 ; Fernando García Gutiérrez, San Ignacio de Loyola en la pintura y escultura de Andalucía, Sevilla, Real Academia de Bellas Artes de Santa Isabel de Hungría, 1991 ; Juan Plazaola Artola, San Inazioren ikonografia Euskadin. Loyola-Guipúscoa, Comision Loiola’91, 1991 ; José Ramos Domingo, El programa iconográfico de San Ignacio de Loyola en la Universidad Pontificia de Salamanca: Ribadeneira, Rubens, Barbé, Conca, Salamanca, Universidad Pontificia, 2003 ; Roberto Fusco et Arkadiusz Nocon (éd.), Seminatore della Parola. San Giacinto Odrowaz apostolo del Nord Europa, Roma, Tau Editrice, 2009 ; Diego Suárez Quevedo, Del pincel a la gubia: sobre San Diego de Alcalá y su iconografía en el Siglo de Oro, El Escorial-Madrid, R.C.U. Escorial-Mª Cristina, 2008 ; Fundación de la Obra Social de la Caja de Ahorros y Monte de Piedad de Navarra (coord.), San Francisco Javier en las artes: el poder de la imagen, Pamplona, Fundación Caja Navarra, 2006 ; Ricardo Fernández Gracia, San Francisco Javier, patrono de Navarra: fiesta, religiosidad e iconografía, Pamplona, Gobierno de Navarra, 2006 ; Gabriela Torres, Redes iconográficas: San Francisco Javier en la cultura visual del Barroco, Madrid, Iberoamericana, 2009 ; Alfonso Rodríguez Gutiérrez de Ceballos, « San Francisco de Borja: la formación de una imagen », Goya, 337, 2011, p. 294-311 ; José Ignacio Calvo Ruatal (dir.), Imagen de la Reina santa: Santa Isabel, infanta de Aragón y reina de Portugal, Zaragoza, Diputación de Zaragoza, 1999 ; Gianluigi Arcari, L’immagine a stampa di San Luigi Gonzaga, Mantova, Gianluigi Arcari, 1997-2000 ; Museo di Palazzo Venezia (éd.), La regola e la fama. San Filippo Neri e l’arte, Milano, Electa, 1995 ; Antonio Iturbe Sáiz et Roberto Tollo (coord.), Santo Tomás de Villanueva. Culto, historia y arte, Madrid, Ediciones Escurialenses, 2013.
Revue Atlante
Llamada a contribuciones para el número 15 (otoño 2021)
Imagen y santidad entre el Mediterráneo y América ibérica durante la Edad Moderna (siglos XVI-XVIII).
 
Coordinadores:
Claire Bouvier (Université de Lille),
Ramon Dilla Martí (Universitat de Barcelona)
 
Durante el siglo XVI, el ambiente de renovación católica y la ruptura confesional que sacudió a Europa impulsaron importantes cambios en la construcción de la santidad. Las feroces críticas protestantes a la veneración de las imágenes, a las reliquias y a la labor intercesora de los santos, así como su profunda revisión y control por parte del catolicismo a partir del Concilio de Trento, incentivaron la apertura de numerosos procesos de canonización y la subida a los altares de varios candidatos a la santidad dentro de un marco remodelado y adaptado a los intereses de la Iglesia militante. El decreto tridentino De invocatione, veneratione, et reliquiiis sanctorum, et sacris imaginibus emanado de la sesión XXV del 3 de diciembre de 1563 se proponía regularizar las relaciones de los católicos con las diferentes manifestaciones de la santidad. Sin embargo, el afán de reglamentación posterior favoreció la creación de instituciones específicas de la Curia romana, especialmente la Sagrada Congregación de los Ritos creada por Sixto V en 1588, y la Congregación de los Beatos fundada por Clemente VIII en 1602, además de la promulgación de diversos decretos papales, desde los de Urbano VIII entre 1625 y 1642, hasta los de Benedicto XIV entre 1741 y 1754. Todo ello tenía como objetivo reforzar la centralización romana, factor de no pocas discrepancias entre los diferentes actores responsables de la conformación de un nuevo santoral (ya fuera el Papado, la Inquisición romana, las órdenes religiosas o los diferentes poderes políticos y religiosos locales o nacionales). Los distintos promotores de una causa determinada – órdenes religiosas, laicos, eclesiásticos o gobernantes políticos, etc. – tuvieron que negociar dentro de este laberinto institucional fluctuante en el que se iba elaborando paulatinamente la concepción de la santidad dentro del catolicismo moderno.
Es bien sabido que los estudios italianos aparecen como pioneros en el análisis de la santidad moderna[1]. Sin embargo, la investigación ha ido desplegándose, sobre todo en el ámbito iberoamericano, y en los últimos cinco años el interés por los santos ha estado muy presente como testimonian varios encuentros científicos[2] y publicaciones[3] internacionales. Se ha analizado la fábrica de diferentes modelos de santidad a través de un abanico amplio de temas: las reliquias, la espiritualidad, las fiestas, la devoción popular y las prácticas religiosas, la literatura (hagiografías, sermones, etc.), el derecho, la teología, el vínculo entre santidad y política, las relaciones entre centro y periferias, etc.
En este marco, los vínculos entre pintura y santidad se han convertido en un renovado objeto de estudio por parte de la comunidad científica[4]. Historiadores del arte y de la literatura, antropólogos, teólogos y especialistas de todas las ramas de las humanidades en general, han revisitado los ciclos pictóricos dedicados a los héroes celestiales del Barroco, y han tejido nuevas redes de contactos y discursos que han permitido entrelazar los diversos territorios adscritos al catolicismo durante la época moderna, dotando al fenómeno de una dimensión internacional imprescindible.
En el presente volumen de la revista Atlante, proponemos la imagen como objeto principal de trabajo. Entendemos por imagen la representación, ya sea pictórica, escultórica o gráfica, de un santo – o de un candidato a santo –, poniendo especial atención en su contribución a la creación de un modelo de santidad determinado. De este modo se pretende poner el acento en los diferentes usos y funciones de la imagen: como instrumento al servicio de la hagiografía, como objeto de promoción personal o política de un culto, como objeto de veneración pública o privada, o como pieza clave en la obtención de un reconocimiento oficial dentro de un proceso de beatificación o canonización. También nos interesaremos por los discursos elaborados en torno a la imagen santa: ¿de qué tipos de discurso se trata? (escritos teóricos, sermones, hagiografías, cartas, etc.), ¿quiénes los producen? (¿los propios artistas, o artífices, de las imágenes?, ¿los promotores de una causa particular?, ¿los hagiógrafos?, ¿qué papel juegan los tratadistas del arte?, etc.), ¿qué directrices dan acerca de la relación entre la imagen y la santidad – o de la santidad y la imagen?, ¿en qué medida pueden revelar posibles desfases entre la función teórica de una imagen santa y su uso?, ¿cuáles son las relaciones establecidas entre retrato literario e iconográfico de la santidad, entre texto e imagen?
La dimensión internacional del fenómeno favorece un contexto geográfico amplio, que comprende el llamado Mediterráneo católico, Italia y España, así como Portugal y los países de América ibérica, subrayando los profundos lazos históricos y culturales que unen estos territorios. Así pues, este pretende ser un proyecto colaborativo, que cuente con una rica y variada nómina de participantes, cuyas investigaciones inéditas favorezcan el intercambio de ideas y la mutua colaboración entre académicos e investigadores.
Informaciones prácticas:
Las propuestas de contribución (título y resumen de unas 300 palabras) deberán ser enviadas hasta el 30 de septiembre de 2020 a la dirección siguiente:
1. Finales de octubre de 2020, se comunicará la aceptación
2. 1 de marzo de 2021, cierre del plazo de recepción de la primera versión de los artículos.
3. 1 de mayo de 2021, aviso de los dictámenes de los revisores.
4. 15 de junio de 2021, entrega de los artículos revisados por los autores.
5. Otoño de 2021, publicación del número.
Los artículos podrán redactarse en francés, español, portugués, italiano o catalán. Deberán ser acompañados de 10 palabras clave como máximo y respetar las normas de la revista (https://atlante.univ-lille.fr/procedure.html).
Las imágenes deben ser enviadas en formato jpeg, .tiff o .png con una resolución no menor de 1500 x 1500 pixeles. La obtención y el eventual pago de las ilustraciones y de sus derechos de reproducción correrán a cargo de cada autor.
 
[1] Las investigaciones italianas se han interesado por los procesos de canonización en general, focalizando su interés en la vertiente política de estos (Marina Caffiero, “Santità, política e sistema di poteri”, Sofia Boesch Gajano (ed.), Santità, culti, agiografia: Temi e prospettive, Roma, Viella,1997; Giovanni Papa, Le cause di canonizzazione nel primo periodo della Congregazione dei Riti (1588-1634), Roma, Urbaniana University Press, 2001; Miguel Gotor, I beati del papa. Santità, Inquisizione e obbedienza in età moderna, Florence, L. S. Olschki, 2002; id., Chiesa e santità nell’Italia moderna, Rome, Laterza, 2004; id., Santi stravaganti. Agiografia, ordini religiosi e censura ecclesiastica nella prima età moderna, Rome, Aracne, 2013), y por el consiguiente cambio del paradigma de santidad en la edad moderna (Giulio Sodano, “Il nuovo modello di santità nell’epoca post-tridentina”, Cesare Mozzarelli y Danilo Zardin (eds.), I Tempi del Concilio. Religione, cultura e società nell’Europa tridentina, Roma, Bulzoni, 1996, pp. 189-205). También se ha estudiado santos particulares y/o locales examinando los aspectos político-sociales de los cultos (Sara Cabibbo y Marilena Modica, La santa dei Tomasi: storia di suor Maria Crocifissa (1645-1699), Torino, Einaudi, 1989; Maurizio Sangalli, Miracoli a Milano. I processi informativi per evento miracolosi nel Milanese in età spagnola, Milano, Nuove Edizioni Duomo, 1993; Sara Cabibbo, Il Paradiso del Magnifico Regno: agiografi, santi e culti nella Sicilia spagnola, Roma, Viella, 1996; Marina Caffiero, La politica della santità. Nascita di un culto nell’età dei Lumi, Roma-Bari, Laterza, 1996; Giovanna Fiume y Marinela Modica (dir.), San Benedetto il Moro. Santità, agiografia e primi processi di canonizzazione,Palermo,Biblioteca Comunale, 1998; Giovanna Fiume, Il santo patrono e la città. San Benedetto il Moro: culti, devozioni, strategie di età moderna, Venecia, Marsilio, 2000; Sara Cabibbo, Santa Rosalia tra terra e cielo: storia, rituali, linguaggi di un culto barocco, Palermo, Sellerio, 2004; Marino Niola, I Santi patroni, Bologna, il Mulino, 2007; Giovanna Fiume, “La canonizzazione di Juan de Ribera”, Emilio Callado Estela y Miguel Navarro Sorní (coord.), El Patriarca Ribera y su tiempo. Religión, cultura y política en la Edad Moderna, Valencia, Institució Alfóns el Magnànim, 2012, pp. 751-774; Francesco Russo, “Santi, culti e conflitti giurusdizionali a Malta in età moderna”, Rivista di storia della Chiesa in Italia, 67/2, 2013, pp. 441-459; sin olvidar el trabajo de investigación de Jean Michel Sallmann sobre Nápoles: Naples et ses saints à l'âge baroque (1540-1750), Paris, Presses universitaires de France, 1994. Los estudios italianos se han centrado asimismo en diversos tipos de santidad como la santidad femenina (Gabriella Zarri (coord.), Le sante vive. Profezie di corte e devozione femminile tra ‘400 e ‘500, Torino, Rosenberg & Sellier, 1990; Anna Benvenuti Papi, “La santità al femminile: funzioni e rappresentazioni tra medioevo ed età moderna”, Les Fonctions des saints dans le monde occidental (IIIe-XIIIe siècle) : actes du colloque, Rome, 27-29 octobre 1988, organisé par l'École française de Rome, avec le concours de l'Université de Rome "La Sapienza", Roma, École française de Rome, 1991, pp. 467-488; Lucetta Scaraffia y Gabriella Zarri (coord.), Donne e fede. Santità e vita religiosa in Italia, Bari, Laterza, 1994; Anna Scattigno, “La costruzione di un profilo di santità femminile nella Firenze del XVII secolo”, Annali Di Storia Di Firenze, 8, 2014, pp. 145-170), la del esclavo (Giovanna Fiume, “Il Santo schiavo. Devozioni e culti a Benedetto nelle Americhe”, Bruno Pellegrino (ed.), Ordini religiosi, santi e culti tra Europa, Mediterraneo e Nuovo Mondo (secoli XV-XVII), Lecce, Congedo, 2009, t. 2, pp. 639-671; id., “I processi di canonizzazione. Una fonte imprevista per lo studio della schiavitù mediterránea”, Aula Mediterrània, 8, 2014, pp. 1-4) o el culto a los Papas (Roberto Rusconi, “Il primato della santità: la Controriforma e il culto per i papi”, Adriano Prosperi, Pierangelo Schiera y Gabriella Zarri (eds.), Chiesa cattolica e mondo moderno. Scritti in onore di Paolo Prodi, Bologna, il Mulino, 2007, pp. 47-64), etc.
[2] Se pueden mencionar los ejemplos siguientes: Les faiseurs de saintsMétiers et fabricants de sainteté en Europe (XVIe-XVIIIe siècle), coloquio internacional, org.: Pierre Civil (Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3) y Cécile Vincent-Cassy (Université Paris 13), París, 2015; Procès de canonisation et hagiographie (XVIe-XXe siècle), coloquio internacional, org.: Philippe Castagnetti (Université de Saint-Étienne) y Christian Renoux (Université d’Orléans), Orléans, 2016; La creación de un santo: modelos de santidad en la monarquía hispánica (ss. XVI-XVIII), coloquio internacional, org.:Inmaculada Arias de Saavedra Alías (Universidad de Granada), Esther Jiménez Pablo (Universidad de Granada) y Miguel Luis López-Guadalupe Muñoz (Universidad de Granada), Granada, 2016; A la luz de Roma. Santos y santidad en el barroco iberoamericano, simposio internacional, org.: Paolo Broggio (Università degli Studi Roma Tre), Marcello Fagiolo (Centro Studi Cultura e Immagine di Roma), Jaime García Bernal (Universidad de Sevilla) y Fernando Quiles (Universidad Pablo de Olavide), Roma, 2018.
[3] Véase entre las publicaciones más recientes: Philippe Castagnetti y Christian Renoux (dir.), Culture et société au miroir des procès de canonisation, Saint-Étienne, Publications de l'Université de Saint-Étienne, 2016; Esther Jiménez Pablo (coord.), Santidad y política: Modelos de santos y su vínculo con el poder en la Monarquía Hispana (siglos XVI-XVII), dossier de Chronica Nova, 43, 2017; Fernando Quiles, Santidad barroca. Roma, Sevilla y América hispana, Sevilla, Universidad Pablo de Olavide, 2018; Inmaculada Arias de Saavedra Alías, Esther Jiménez Pablo y Miguel Luis López-Guadalupe Muñoz (eds.), Subir a los altares: modelos de santidad en la Monarquía Hispánica (siglos XVI-XVIII), Granada, Editorial Universidad de Granada, 2018; Pierre Civil y Cécile Vincent-Cassy (eds.), Hacedores de Santos. La fábrica de santidad en la Europa católica (siglos XV-XVIII), Madrid, Ediciones Doce Calles, 2019, sin contar numerosos artículos.
[4] El estudio del impacto de los dogmas de Trento sobre las artes es una línea de investigación consolidada a nivel internacional, dentro de la cual siempre han adquirido un importante papel los estudios dedicados a la representación de la santidad. Entre estos cabe citar: Émile Mâle, L'Art religieux après le Concile de Trente, Paris, Armand Colin, 1932; Werner Weisbach, El Barroco, arte de la Contrarreforma, Madrid, Espasa-Calpe, 1942 (1921); Paolo Prodi, Il Cardinale Gabriele Paleotti1522-1597, Roma, Edizioni di Storia e letteratura, 1959; id., Ricerche sulla teorica delle arti figurative nella riforma catòlica, Bologna, Archivio italiano per la storia della Pietà, 1965; Anthony Blunt, “El Concilio de Trento y el arte religioso”, id., La teoría de las artes en Italia, Madrid, Cátedra, 1979 (1956), pp. 115-142; Giuseppe Scavizi, Arte e architettura sacra: cronache e documenti sulla controversia tra riformati e cattolici: 1500-1550, Reggio Calabria, Casa del Libro, 1982; Cristina Cañedo-Argüelles, Arte y teoría: la Contrarreforma y España, Oviedo, Universidad de Oviedo, 1982; Santiago Sebastián López, Contrarreforma y barroco: lecturas iconográficas e iconológicas, Madrid, Alianza, 1985; Pierre Francastel, “La Contrarreforma y las artes en Italia al final del siglo XVI”, id., La realidad figurativa: el objeto figurativo y su testimonio en la historia, Barcelona, Paidós, 1988 (1965), pp. 475-536; Alfonso Rodríguez Gutiérrez de Ceballos, “Iconografía y Contrarreforma. A propósito de algunas pinturas de Zurbarán”, Cuadernos de Arte e Iconografía, 2, 1989, pp. 97-105; José Luís Bouza, Religiosidad contrarreformista y cultura simbólica del Barroco, Madrid, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, 1990; Palma Martínez-Burgos, Ídolos e imágenes. La controversia del arte religioso en el siglo XVI español, Valladolid, Universidad de Valladolid, 1990; Antonio Rotondò (ed.), Forme e destinazione del messaggio religioso: aspetti della propaganda religiosa nel Cinquecento, Firenze, Olschki, 1991; María Cruz de Carlos Varona, Pierre Civil, Felipe Pereda Espeso y Cécile Vincent-Cassy (coord.)La imagen religiosa en la Monarquía hispánica. Usos y espacios, Madrid, Casa de Velázquez, 2008; Ilaria Bianchi, La politica delle immagini nell'età della Controriforma: Gabriele Paleotti teorico e committente, Bologna, Compositori, 2008; Massimo Firpo y Fabrizio Biferali, "Navicula Petri": l'arte dei papi nel Cinquecento 1527-1571, Roma-Bari, Laterza, 2009; Massimo Firpo, Storie di immagini. Immagini di storia. Studi di iconografia cinquecentesca, Roma, Storia e letteratura, 2010; Cécile Vincent-Cassy, Les Saintes vierges et martyres dans l'Espagne du XVIIe siècle. Culte et image, Madrid, Casa de Velázquez, 2011; Sílvia Canalda y Cristina Fontcuberta (eds.), Imatge, devoció i identitat a l’època moderna, Barcelona, Publicacions de la Universitat de Barcelona, 2014. Así mismo, en los últimos años también han surgido numerosas obras dedicadas específicamente a la iconografía de los santos del Barroco, entre las cuales cabe mencionar: María José Pinilla Martín, Imagen e imágenes de Santa Teresa de Jesús entre 1576 y 1700: origen, evolución y clasificación de su iconografía, Ávila, Diputación de ávila, 2015; Fernando Moreno Cuadro, Iconografía de Santa Teresa de Jesús, Burgos, Monte carmelo, 2016; Luís Gil Varón (ed.),Iconografía de San Ignacio de Loyola en Andalucía, Sevilla, Compañía de Jesús, 1990; Fernando García Gutiérrez, San Ignacio de Loyola en la pintura y escultura de Andalucía, Sevilla, Real Academia de Bellas Artes de Santa Isabel de Hungría, 1991; Juan Plazaola Artola, San Inazioren ikonografia Euskadin, Loyola-Guipúscoa, Comision Loiola’91, 1991; José Ramos Domingo, El programa iconográfico de San Ignacio de Loyola en la Universidad Pontificia de Salamanca: Ribadeneira, Rubens, Barbé, Conca, Salamanca, Universidad Pontificia, 2003; Roberto Fusco y Arkadiusz Nocon (eds.), Seminatore della Parola. San Giacinto Odrowaz apostolo del Nord Europa, Roma, Tau Editrice, 2009; Diego Suárez Quevedo, Del pincel a la gubia: sobre San Diego de Alcalá y su iconografía en el Siglo de Oro, El Escorial-Madrid, R.C.U. Escorial-Mª Cristina, 2008; Fundación de la Obra Social de la Caja de Ahorros y Monte de Piedad de Navarra (coord.), San Francisco Javier en las artes: el poder de la imagen, Pamplona, Fundación Caja Navarra, 2006; Ricardo Fernández Gracia, San Francisco Javier, patrono de Navarra: fiesta, religiosidad e iconografía, Pamplona, Gobierno de Navarra, 2006; Gabriela Torres, Redes iconográficas: San Francisco Javier en la cultura visual del Barroco, Madrid, Iberoamericana, 2009; Alfonso Rodríguez Gutiérrez de Ceballos, “San Francisco de Borja: la formación de una imagen”, Goya, 337, 2011, pp. 294-311; José Ignacio Calvo Ruatal (dir.), Imagen de la Reina santa: Santa Isabel, infanta de Aragón y reina de Portugal, Zaragoza, Diputación de Zaragoza, 1999; Gianluigi Arcari, L’immagine a stampa di San Luigi Gonzaga, Mantova, Gianluigi Arcari, 1997-2000; Museo di Palazzo Venezia (ed.), La regola e la fama. San Filippo Neri e l’arte, Milano, Electa, 1995; Antonio Iturbe Sáiz y Roberto Tollo (coord.), Santo Tomás de Villanueva. Culto, historia y arte, Madrid, Ediciones Escurialenses, 2013.
Lieu Atlante. Revue d'études romanes
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