Du sang dans le cône sud est le titre du deuxième roman de Saúl Ibargoyen traduit par l'Atelier de Traduction Hispanique de l'ENS de Lyon. En un saisissant témoignage, un homme raconte sa vie de militant communiste pourchassé, arrêté et torturé pendant la dictature qui a dévasté l'Uruguay (1973-1985). Le roman a été publié aux PUL, en édition bilingue, en 2018 et pour marquer cet événement, assombri entre-temps par le décès en janvier 2019 de ce grand écrivain et poète uruguayen qu'était Ibargoyen, l'ATH organise une journée d'études à laquelle participeront proches de l'écrivain, traducteurs, membres d'associations pour la mémoire des victimes et chercheurs spécialistes de son oeuvre.
Programme matin
9h accueil
9h15 - Ouverture (Éric Dayre, directeur du CERCC, Carlos Heusch, directeur du département LLCE, Isabelle Bleton, présidente de l’Atelier de Traduction Hispanique de l’ENS de Lyon).
9h30 - Entretien avec Mariluz Suárez, écrivaine et dramaturge mexicaine, par Philippe Dessommes : "Saúl Ibargoyen, un poète dans la cité."
10h15 - Magdalena Schelotto (association "¿Dónde están? – France”, historienne) : "L’exil uruguayen en France : l’association ¿Dónde están ?"
Pause
11h - Lauriane Bouvet (Université Grenoble-Alpes) : "Sangre derramada y caras del fascismo en el Sur: conflictos memoriales, lucha contra la impunidad y reacción en el Uruguay."
11h30 - Alice Freysz, Emily Lombardero et Philippe Dessommes : "L’œuvre en cours de traduction."
Programme après-midi
Ibargoyen poeta
14h - Norah Giraldi dei Cas, professeur émérite de littérature uruguayenne de l’Université Charles-de-Gaulle-Lille 3 : "Sobre Ibargoyen Islas y su poesía."
Pause
Alrededor de Sangre en el sur
15h - Cecilia González Scavino (Université Bordeaux-Montaigne) : “Temporalidades del testimonio en Sangre en el sur de Saúl Ibargoyen”
pause
15h30 - María Angélica Semilla Durán (Université Lumière Lyon 2): "Cuando el testimonio se cuestiona a sí mismo: Sangre en el sur, de Saúl Ibargoyen."
16h - Raúl Caplan (Université Grenoble-Alpes) : « Formas de (decir) la violencia en Sangre en el sur.”
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