Journée d'étude sur le Street art |
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Street art : territoires physiques, virtuels et interactions
Journées d’études à Madrid et à Rennes sur le thème du street art.
Organisation : Santiago MORILLA (Université Complutense de Madrid) et Anne PUECH (Université de Rennes 2).
1. Madrid : mardi 2 avril 2019
Faculté des Beaux-Arts de l’Université Complutense.
La journée madrilène s’est centrée sur les pratiques artistiques urbaines qui utilisent les nouvelles technologies de localisation. Durant cette première journée, nous avons tâché de découvrir les différentes propositions de ces artistes contemporains, de proposer un cadrage conceptuel à cette forme artistique hybride et de déterminer quelles questions éthiques pouvaient bien accompagner ce type de démarches.
2. Université de Rennes 2 : jeudi 10 octobre 2019
UFR Langues de l'université Rennes 2.
La journée rennaise, programmée le jeudi 10 octobre 2019, questionnera la mémoire du mur, des habitants et l'identité d'un territoire que peut façonner une intervention artistique dans l'espace public.
La notion d’ambiance dans la ville. L’anthropologie urbaine s’est intéressée, ces derniers temps, à la notion d’ambiance. Il s’agirait, dans notre cas, d’établir un lien avec les interventions de street art, de graffiti ou encore d’art public et de comprendre quelles ambiances elles instaurent dans des espaces particuliers. Comment permettraient-elles de forger l’identité visuelle ou idéologique d’un territoire donné ? Quels types d’imaginaires pourraient-elles construire ? Quelles sensibilités convoqueraient-elles dans l’espace public ?
Empreintes et vestiges. Les artistes publics entretiennent un rapport très intéressant avec la mémoire, ils la manipulent, la remettent en question et s’en amusent, parfois. Il leur arrive de laisser sur le mur des empreintes visuelles spécifiques et de convier le passant à un jeu de piste. L'Atlas, Nuria Mora, E1000 ou encore El Tono tissent, dans l’espace public, un langage graphique que le passant attentif finit par repérer et s'amuse à interpréter.
D’autres fois, les street artistes représentent des éléments de la culture et de l’imaginaire communs. L’observateur qui perçoit le clin d’œil, le palimpseste, sera extrait, un instant, de l’espace pratiqué et prosaïque de la rue. A ce jeu de mémoire excellent des artistes comme C215, Escif, B-Toy ou encore Ernest Pignon-Ernest. Ils rendent hommage à des œuvres, à des artistes ou à des figures militantes et permettent d’accorder de la visibilité à une cause ou de réhabiliter certains individus. Enfin, la mémoire est un sujet que l’on questionne littéralement. En Espagne, le retour au pouvoir de la droite en 2011 a entraîné un gel progressif des aides dédiées à l’application de la loi sur la mémoire historique de 2007. En conséquence, des artistes publics ont investi la rue pour y projeter des images faisant écho à des préoccupations mémorielles. Les communications se feront en français. La manifestation, organisée en partenariat avec le festival Maintenant, sera ouverte à un public non-universitaire.
Domaines de recherche : Street art, graffiti, muralisme, art urbain, art public, espace public.
Toutes aires géographiques.
Les propositions de communication pour la journée rennaise sont à envoyer à avant le 21 juin 2019, accompagnées d’une courte biographie.
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Lieu Université Rennes 2 | ||||||
Contact | ||||||