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FRANCAIS 

Terrorismes, contre-terrorismes et antiterrorismes dans l’Europe actuelle (des années 1960 à nos jours) : internationalisation, circulations et représentations

                                                              23-24 avril 2026                 

Université Grenoble-Alpes – Campus de Saint-Martin-d’Hères

Organisation : 

  • David Crémaux-Bouche (Université Grenoble-Alpes, ILCEA4-CERHIS)
  • Mariana Dominguez Villaverde (Université Grenoble-Alpes, ILCEA4-CERHIS)
  • Marie Mianowski (Université Grenoble-Alpes, ILCEA4-LISCA)
  • Matteo Re (Universidad Rey Juan Carlos).

Depuis la fin des années 1960, l’Europe a connu une succession de vagues terroristes dont chacune a donné naissance à des réponses étatiques et internationales déterminantes pour l’évolution conjointe de la sécurité et des libertés. Lors de ce colloque, nous souhaitons examiner les modalités et les conséquences de l’action terroriste, mais aussi de l’imbrication des pratiques antiterroriste (politiques publiques, cadres juridiques, prévention) et contre-terroriste (actions opérationnelles, militaires ou policières) visant à l’endiguer dans des sociétés n’étant pourtant pas frappées par la guerre. Il s’agira d’analyser la manière dont ces deux registres d’action se redéfinissent mutuellement, et repoussent sans cesse les frontières de l’intervention politique, militaire, policière et juridique à l’échelle européenne depuis la seconde moitié du XXᵉ siècle (Hoffman, 2004). 

En complément de cette approche politique et institutionnelle, le colloque entend également ouvrir la réflexion aux représentations, effets sociaux, mémoriels et médiatiques de ces phénomènes. Il s’agira notamment d’interroger les récits produits autour du terrorisme et de sa répression, les formes de médiatisation des attentats comme des réponses sécuritaires, les usages publics du passé qui en découlent, ainsi que la manière dont les traumatismes individuels et collectifs – notamment ceux des victimes – sont pris en charge, représentés ou, au contraire, occultés. À travers cette articulation entre analyse des dispositifs et attention portée aux expériences humaines et à leurs représentations, nous visons à une compréhension globale, critique et interdisciplinaire des logiques à l’œuvre dans les dynamiques terroristes, contre-terroristes et anti-terroristes en Europe.

Ayant connu une internationalisation précoce (González Calleja, 2013), les actions terroristes, contre-terroristes et antiterroristes s’inscrivent également dans les nouvelles dynamiques spatiales qui se déploient dès la seconde moitié du XXème siècle (Mazzella, 2014) et contribuent à redéfinir les configurations des relations internationales (Raflik, 2016). 

Bien qu’il soit couramment mobilisé, le terme « terrorisme » est loin de constituer une catégorie conceptuelle stable et reste aujourd’hui encore un objet de controverse. Plus de 109 définitions universitaires et officielles ont pu être recensées (Schmid et Jongman, 1988), et les tentatives ultérieures de clarification menées par Gaizka Fernández Soldevilla (2021), Bruce Hoffman (2004) ou Timothy Garton Ash (2001) soulignent la persistance de désaccords qu’il s’agisse des acteurs concernés, des motivations invoquées ou du statut de la violence d’État. Toutefois, quelques points font consensus : l’usage ou la menace d’une violence préméditée, à visée stratégique, destinée à atteindre un public plus large que les victimes immédiates. Parce que ces divergences ne sont jamais neutres mais reflètent des enjeux politiques, juridiques et symboliques, le colloque invite les contributeurs et contributrices à questionner les (dé)limitations du concept, ses usages situés et ses effets performatifs. 

Afin de saisir la complexité de ces dynamiques, il importe de distinguer, dès l’amorce de notre réflexion, deux registres souvent confondus : l’antiterrorisme et le contre-terrorisme. Cette distinction n’est pas seulement terminologique : elle est décisive pour comprendre les transformations que leur imbrication induit dans les régimes démocratiques (Hodge Dupré, 2024). On entendra par antiterrorisme les politiques publiques, dispositifs juridiques et stratégies de prévention à long terme mis en œuvre dans le cadre légal des États de droit (Sheehan, 2007; Marcos, 2014). De son côté, le contre-terrorisme désigne l’ensemble des dispositifs, des actions et des stratégies – étatiques ou paraétatiques – mis en œuvre dans le but de contenir, neutraliser ou éradiquer l’activité terroriste. Il s’agit donc d’une réponse organisée à une forme spécifique de violence politique, et cette réponse peut à son tour emprunter des modalités variées : depuis les mécanismes de renseignement, de surveillance et de sécurisation jusqu’à l’action militaire ou policière directe. Toutefois, dans certaines configurations historiques, le contre-terrorisme a parfois pris la forme de pratiques illégales ou clandestines (Marcos, 2014; Rivas; 2013, Casals, 2020).

Dans le cadre de ce colloque, nous proposons de penser l’histoire contemporaine du terrorisme en Europe à l’aune des vagues successives qui ont marqué son évolution depuis les années 1960, en insistant tout particulièrement sur la troisième vague, la période de transition post-Guerre froide, et la quatrième vague, actuellement en cours, dans la typologie de David C. Rapoport (2004). Loin de constituer des moments cloisonnés ou exclusifs, ces séquences doivent être saisies dans leurs effets de continuité, de mutation et de superposition et leurs ramifications à travers une lecture à la fois historique, géopolitique et culturelle (Crenshaw, 1995; González Calleja, 2002, 2012).

À partir de la fin des années 1960, une « troisième vague » de terrorisme émerge en Europe, portée par l’extrême gauche révolutionnaire (RAF en Allemagne, Brigate Rosse en Italie, GRAPO en Espagne), influencée par le marxisme, les luttes anticoloniales et les mouvements étudiants. Ces groupes transnationaux partagent manifestes, tactiques (détournements, enlèvements) et logistiques au-delà des frontières. Mais cette dynamique « globale » coexiste avec des violences enracinées dans des causes régionales, comme les nationalismes radicaux de l’ETA au Pays basque ou de l’IRA en Irlande du Nord (et ses rivaux loyalistes UVF-UDA), qui puisent leur légitimité dans des mémoires locales. Des mouvements d’extrême droite émergent également (Ordine Nuovo et, à une période ultérieure, Nuclei Armati Rivoluzionari, Batallón Vasco Español, GAL), qui pratiquent le terrorisme de masse, le spontanéisme armé ou le terrorisme antiterroriste (Panvini, 2009 ; Rios et Gago, 2025 ; English, 2006).

Face à cette pluralité de menaces, les États combinent la prévention nationale (lois exceptionnelles, contrôles aux frontières) avec le contre-terrorisme transnational, par des échanges de connaissances entre polices et services de renseignement. Peut-on donc affirmer que les pratiques utilisées contre l’ETA ou l’IRA (écoutes, infiltrations, unités spéciales) ont été rapidement adaptées pour lutter contre les Brigades rouges ou la RAF ? Ce croisement a-t-il renforcé l’européanisation des dispositifs de sécurité ?

Dans les années 1990, la chute du bloc soviétique et la montée en puissance des services de sûreté entraînent la dissolution ou l’affaiblissement de nombreux groupes armés. Toutefois, les réseaux, les mémoires et les savoir-faire clandestins survivent et irriguent d’autres causes. Les États consolident une réponse transnationale avec la création d’Europol (1993), le mandat d’arrêt européen, ou les bases de données comme SIS et Eurodac. Cette architecture sert à affronter une nouvelle menace : le djihadisme global.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la « quatrième vague » de terrorisme djihadiste, dominée d’abord par Al-Qaïda puis, à partir des années 2010, par l’État islamique, a profondément reconfiguré le paysage de la violence en Europe. Cette menace opère à l’échelle mondiale tout en frappant localement (banlieues parisiennes, Midlands britanniques, Catalogne industrielle). Initialement centralisée et pyramidale, avec des commandos coordonnés qui exploitent des infrastructures comme les transports en commun, la menace s’est diversifiée à partir des révolutions arabes et du conflit syro-irakien. L’État islamique utilise les réseaux sociaux pour former, financer et activer des cellules locales, encourageant aussi des attaques isolées menées par des individus. Cette forme polymorphe de violence est nourrie par la mobilisation de « foreign fighters » et entre parfois en résonance ou rivalise avec les mémoires locales de conflits anciens (De la Corte, 2006).

Les attentats sur le sol européen aux modes d’action évolutifs (Madrid en 2004, Londres en 2005, puis Paris et Copenhague en 2015, Nice et Bruxelles en 2016, Stockholm et Barcelone en 2017, Vienne en 2020…) ravivent en effet les mémoires de violences antérieures ; dans des régions comme l’Irlande du Nord ou le Pays basque, la rhétorique djihadiste entre en tension ou en hybridation avec les récits nationalistes résiduels. Parallèlement, certains groupes ultranationalistes ou néofascistes reprennent les codes médiatiques du djihadisme (vidéos, propagande en ligne), tandis que les dispositifs antiterroristes s’appliquent indistinctement aux menaces locales et globales.

Ces vagues d’attaques ont entraîné un renforcement continu des dispositifs sécuritaires européens et des Etats : surveillance numérique, programmes de déradicalisation, gel des avoirs, bases de données biométriques, Passenger Name Record (PNR), débats sur l’avenir de Schengen. Pourtant, les réponses strictement nationales sont souvent dépassées face à cette menace numérique, transnationale, qui évolue rapidement et de manière imprévisible.

 Enfin, au fil de vingt ans d’interactions entre niveaux local et global, entre mouvements de lutte radicale et réponses étatiques, le terrorisme a profondément reconfiguré la violence politique en Europe, tout en posant un défi permanent pour concilier prévention, réaction et respect des libertés publiques. Présenter ainsi l’histoire des violences politiques révèle à la fois la circulation verticale des pratiques (des acteurs locaux aux réseaux mondiaux) et l’interconnexion des réponses étatiques à travers les pays. Cela invite à réfléchir à la manière dont les différentes vagues de terrorisme global influencent les modes d’action des groupes régionaux, comment l’interaction entre antiterrorisme et contre-terrorisme génère des dispositifs qui se diffusent, se renforcent ou s’adaptent selon les contextes nationaux, et comment ces dynamiques imbriquées laissent des traces durables en droit, mémoire et représentations collectives.

L’étude à différentes échelles permet aussi de saisir une structuration d’espaces transnationaux de la violence, reposant sur des alliances idéologiques, des réseaux de soutien, et une circulation active des imaginaires (figures du guérillero, du révolutionnaire, du martyr, du traître) et des personnes (formation des militants). Cette structuration transnationale complexe oblige les États à développer des politiques de contre-terrorisme inédites : spécialisées, militarisées, parfois extrajudiciaires (Avilés, Azcona et Re, 2019; Baby, 2013; González Calleja, 2018; Crenshaw, 1995). Parallèlement, à chaque cycle de violence correspond une bataille discursive où le choix des mots devient un enjeu politique tout en ayant un impact social certain. Étudier l’étymologie ou l’usage de termes aussi forts (attentat, conflit, guerre, terrorisme…)[1] et suivre les inflexions de ce lexique dans la presse, le droit ou les arts permet de mesurer comment se reconfigurent les lignes de légitimation et de délégitimation au fil du temps. L’analyse comparative des vocabulaires éclairera ainsi la manière dont les sociétés européennes nomment, encadrent et finalement transforment les violences politiques.

Ainsi, ce colloque se propose également d’explorer les héritages durables à la fois dans les échanges transnationaux, dans les discours et dans les politiques publiques. Nous analyserons enfin comment les multiples formes de représentation – du récit officiel de l’État au contre-récit des victimes– façonnent les légitimités, alimentent mythes et stéréotypes, influencent la fabrique des lois d’exception et modèlent les perceptions collectives de la menace et de la réponse.

Axes de travail :

1) Internationalisation, espaces transnationaux et circulations 

Dans le cadre historique de la mondialisation et du développement des mobilités, nous pourrons proposer des analyses du terrorisme, du contre-terrorisme et de l’anti-terrorisme dans la perspective des relations internationales (Raflik, 2016), des phénomènes transnationaux et des nouvelles configurations spatiales liées aux déplacements (Wilner, 2018) :

  • Les mobilités transfrontalières : les déplacements des militants à travers les frontières, les itinéraires empruntés, ainsi que la formation de réseaux et d’espaces transnationaux. 
  • La circulation des idées et des pratiques : la diffusion d’idéologies, le transfert et l’évolution des modes d’action, ainsi que les échanges matériaux, de langage et de pratiques au-delà des frontières ou à travers les dynamiques de mobilité.
  • Les implications internationales : la présence d’organisations au-delà de leurs États d’origine, ainsi que l’implication d’autres pays dans les processus de paix et de trêve ; la reconnaissance ou la désignation de certaines de ces organisations sur les listes d’organisations terroristes.

2) Mémoire, patrimonialisation et justice transitionnelle

Par ailleurs, ce colloque s’intéressera à la façon dont les sociétés européennes prennent acte de la fin du terrorisme ainsi que du contre-terrorisme et construisent des récits mémoriels :

  • les projets de musées et les expositions proposées par ces centres,
  • les lois de reconnaissance, de réparation et de protection des victimes,
  • l’ouverture des archives et la mise à disposition des fonds documentaires,
  • les enjeux liées à une mémoire dite « officielle » ou institutionnalisée dans la phase« post-conflit » : l’enseignement scolaire, les commémorations, la mise en place de « lieux de mémoire » (monuments, plaques, noms des rues), mémoire des témoins 

3) Représentations médiatiques et culturelles

Les processus discursifs et de mise en récit jouent un rôle déterminant dans la perception du terrorisme créant parfois des récits concurrents, sortes de « batailles pour le récit ». En ce sens, toute tentative de représentation du terrorisme engage nécessairement une bataille sur le terrain sémantique, où la qualification même des actes violents devient un enjeu idéologique majeur.

Il conviendra dès lors d’analyser les représentations élaborées et relayées à travers différents dispositifs discursifs ou médiatiques, tels que :

  • les médias (presse, télévision, réseaux sociaux, sites d’information en ligne),
  • les séries et documentaires,
  • la bande dessinée et le roman graphique,
  • la littérature,
  • le cinéma,
  • les arts urbains et le street art,
  • la musique dans ses différents genres,
  • les podcasts et web-documentaires

4) Victimes et traumas de la violence terroriste

Ce quatrième axe propose de recentrer l’analyse sur l’expérience humaine, psychique et sociopolitique des violences terroristes. Il invite à interroger la définition problématique de la victime ainsi que les processus par lesquels certaines violences sont légitimées, d’autres disqualifiées, dans les sphères sociale, politique ou juridique (Eliacheff et Soulez-Larivière, 2007 ; Beristáin, 2006). Comment les sociétés européennes prennent-elles en charge (ou non) ces souffrances ? Quelles catégories, quels récits et quelles pratiques de réparation façonnent aujourd’hui les rapports entre justice, mémoire et résilience ?

Afin de répondre à ces questions, les propositions pourront examiner des thématiques telles que : 

  • Expériences et récits de violence (témoignages, biographies, autobiographies, archives orales…)
  • Reconnaissance institutionnelle, réparation et justice (cadres législatifs, dispositifs d’indemnisation, place des victimes dans les procès antiterroristes…)
  • La question du deuil, du trauma et leur transmission sur plusieurs générations
  • Mobilisations, arts et résilience collective (Arts visuels, littérature, performances, dispositifs numériques comme vecteurs de « mémoire-témoin » et de reconstruction, pratiques d’art-thérapie et initiatives communautaires favorisant la résilience)

Nous encourageons des approches pluridisciplinaires (histoire, sociologie, sciences politiques, géographie, études littéraires et culturelles…). 

Modalités de soumission :

  • Langues possibles d’intervention : français, anglais, espagnol, italien.
  • La proposition sera à envoyer à  avant le 1er décembre 2025 et elle comprendra : 
    • Un titre
    • Un résumé de la communication : environ 300 mots.
    • Une présentation bio-bibliographique.
  • Le colloque se tiendra exclusivement en présentiel. Les communications auront une durée de 20 min pour favoriser les échanges.
  • Frais d’inscription : 30 euros.

Le colloque donnera lieu à une publication selon des modalités encore à déterminer.

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : 

Avilés, Juan, Azcona, José Manuel, et Re, Matteo (eds.), Después del 68: la deriva terrorista en Occidente, Madrid, Sílex, 2019

Baby, Sophie, Le mythe de la transition pacifique, Casa de Velázquez, 2013

Beristáin, Antonio, Macrovíctimas del terrorismo, Bilbao, Universidad de Deusto, 2006.

Casals, Xavier, « El terrorismo parapolicial y de ultraderecha en la Transición: entre la argelinización, la argentinización y la italianización », en Fernández Soldevilla, Gaizka y Jiménez, María (coord.), 1980. El terrorismo contra la Transición. Madrid, Tecnos, págs. 169-201, 2020.

Crenshaw, Martha, Terrorism in context, Pennsylvania State University Press, 1995

Dawson, Graham, Trauma, Memory, Politics: The Irish Troubles, London, Routledge, 2017, 180-204

De la Corte, Luis, La lógica del terrorismo, Madrid, Alianza, 2006.

Derrida, Jacques et Hubermas, Jürgen, Le concept du 11 septembre: Dialogues à New York (octobre-décembre 2001), Paris, Galilée, 2004.

English, Richard, Irish Freedom: The History of Nationalism in Ireland, 2006.

Fernández Soldevilla, Gaizka, El terrorismo en España: de ETA al Daesh, Madrid, Cátedra, 2021

Fernández Soldevilla, Gaizka, La voluntad del « gudari »: génesis y metástasis de la violencia de ETA, Madrid, Tecnos, 2016, p. 21

González Calleja, Eduardo, Guerras no ortodoxas. La “estrategia de la tensión” y las redes de terrorismo neofascista, Madrid, Catarata, 2018

González Calleja, Eduardo, El laboratorio del miedo. Una historia general del terrorismo, de los sicarios a Al Qa’ida, Barcelona, Crítica, 2013 

González Calleja, Eduardo, El terrorismo en Europa, Madrid, Arco Libros, 2002

Hodge Dupré, Eduardo, Antiterrorismo y contraterrorismo en América latina: Argentina, Brasil y México ante la presencia del terrorismo islámico global, thèse de doctorat en relations internationales soutenue à l’Universidad Nacional de la Plata (Argentina) en 2024. 

Hoffman, Bruce, “The Changing Face of Al Qaeda and the Global War on Terrorism”, Studies in Conflict & Terrorism, 27(6), 2004, 549–560.

Louvet, Marie-Violaine. "Les Troubles et le conflit au Moyen-Orient: alliances coloniales et solidarité transnationale." Revue Française de Civilisation Britannique. French Journal of British Studies XXIX-2 (2024).

Louvet, Marie-Violaine. The Irish Against the War: Postcolonial Identity and Political Activism in Contemporary Ireland. Peter Lang, 2024.

Panvini, Guido, Ordine nero, guerriglia rossa, Torino, Einaudi, 2009

Raflik, Jenny, Terrorisme et mondialisation. Approches historiques, Paris, Gallimard, 2016.

Rapoport, D. C, “The four waves of modern terrorism”, in Cronin, A. K. y Ludes, J. M. (eds.), Attacking terrorism. Georgetown University Press, 2004.

Ríos, Jerónimo et Gago, Egoitz, El terrorismo de Estado ante sus víctimas: Conversaciones a propósito de los GAL, Gijón, Trea, 2025.

Sanchez-Cuenca, Ignacio, “The dynamics of nationalist terrorism: ETA and the IRA”, Terrorism and Political Violence, 19, 2007, pp. 289-306.

Schmid, Alex, et Jongman, Albert, Political Terrorism: A New Guide to Actors, Amsterdam,  Swidoc, 1988.

Soulez-Larivière, Daniel et Eliacheff, Caroline, Le temps des victimes, Paris, Albin Michel, 2007.

Stigler, Andrew et al., Attacking Terrorism: Elements of a Grand Strategy, Georgetown University Press, 2004.

Wilner, Alex S., “Transnational Terrorism”, in Hugo Meijer, and Marco Wyss (eds), The Handbook of European Defence Policies and Armed Forces, Oxford, 2018. 

[1] On peut par exemple réfléchir au concept d’attentat, à la manière dont l’événement violent fait irruption dans des sociétés qui ne sont pas en guerre (Derrida et Habermas, 2004) et à la façon dont il frappe à la fois les corps mais aussi les consciences et les représentations collectives sous forme de trauma (Dawson, 2017). 

Lieu Université Grenoble-Alpes
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