Colloque interdisciplinaire « Mauvais genre » : l’énergie noire du système littéraire (Amiens, Logis du Roy, 15-17 mars 2018) |
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ORGANISATEURS : Centre d’Études et de Recherches sur les Contacts Littéraires et Linguistiques (CERCLL, EA 4283). Responsables : Kevin Perromat (MCF Littérature hispano-américaine) et Georges Bê Duc (MCF Littérature chinoise moderne) Contact : | http://colloque-mauvaiselitterature.blogspot.fr/ PRÉSENTATION : La mauvaise littérature est condamnée à l’oubli. Limitée aux seules œuvres reconnues, notre connaissance de l’espace littéraire est de fait réduite à une part infime de l’ensemble des œuvres. Le « bon goût » opère inlassablement sa sélection parmi elles, malgré sa versatilité à travers l’histoire et en dépit de l’instabilité du canon des grands textes tout comme des institutions chargées de les transmettre. Sont ainsi implacablement rejetés dans l’obscurité des textes de nature diverse : ouvrages ratés, textes mercenaires ou illégitimes, écritures du dimanche, plagiats ou autres impostures, mais aussi ce qui s’est trouvé recueilli sous la notion problématique de paralittérature. Mais le « mauvais », ainsi refoulé par le « bon goût », ne pourrait-il pas être semblable à cette énergie noire, invisible mais fondamentale et prédominante dans l’univers ? L’espace littéraire fait coexister, à travers des systèmes de relations et d’appréciations qui sont au fondement de ce colloque, la grande littérature, avec son alignement de monuments consacrés, et une masse informe d’œuvres oubliées ou méprisées. Pourtant, la première semble bien avoir besoin de la seconde pour exister, s’en détacher comme sur une espèce de fond hétéroclite et anonyme. Au-delà du rôle de faire-valoir qu’on ne saurait lui dénier, quelles sont les fonctions de cette mauvaise littérature dans l’économie du système littéraire ? Quant à notre jugement, qui se forme largement sur le patrimoine accessible et élaboré avant nous, n’est-t-il pas en grande partie déterminé par le jugement de nos devanciers ? PISTES DE RÉFLEXION La mauvaise littérature
Les fonctions de la mauvaise littérature
L’évaluation littéraire et la valeur du mauvais
Les propositions, en anglais ou en français et limitées à 500 mots, sont à envoyer à l’adresse avant le 30 septembre 2017. -------------------------------------------------------------------------------------------------------- CALL FOR PAPERS Interdisciplinary Conference « Mauvais genre » : l’énergie noire du système littéraire ‘Bad Kind’: The Dark Energy of the Literary System Amiens (France), Logis du Roy, 15-17th March 2018 Organisation The Centre d’Études et de Recherches sur les Contacts Littéraires et Linguistiques (CERCLL, EA 4283), Université de Picardie Jules Verne. Coordinators: Kevin Perromat (Assoc. Pr. Latin American Literature) Georges Bê Duc (Assoc. Pr. Modern Chinese Literature) http://colloque-mauvaiselitterature.blogspot.fr/ Bad literature is damned to oblivion. Focused mostly on valuable texts, our academic knowledge of the literary world is restricted to an extremely exclusive selection among its potential objects of research. Invariably, good taste filters literary materials in spite of its proven versatility in the course of history, and in spite of the instability not only of the canon of ‘great texts’, but also of the institutions in charge of its transmission. Consequently, texts of different sorts are discarded into darkness: failed and amateur works, venal writing, as well as literary forgeries and transgressions such as plagiarism. Bad literature includes most often pulp and popular literature (paraliterature) as well. Nevertheless, what if the rejected ‘bad taste’ was in fact similar to dark energy, which is invisible but probably predominant in the Universe? The literary space allows a plurality of possibilities of existence, circulation and creation of value which are fundamental to the aims and scope of this conference. In sharp contrast to the well-established monumental landmarks of the High Literature, amorphous masses of neglected, despised or forgotten texts fall into darkness. However, ‘good’ literature seems to depend on the ‘bad kind’, at least as the necessary background –a dark, anonymous and heteroclite one– to exist and be valued. Besides this obvious role in the creation of value, what are the functions of bad literature in the whole economy of the literary system? Concerning our aesthetic criteria, which rely chiefly upon the available literary tradition, to what extent they are not the result of our predecessors’ judgements? Suggested Topics Bad literature
Bad literature uses
Bad literature values
Abstracts in English or French (up to 500 words) are to be sent to by September 30th 2017. |
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Lieu Amiens, Université de Picardie Jules Verne | ||||||
Contact | ||||||
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