Fête et émancipation : genre, résistance et représentations dans le monde hispanique |
|
|||||
|
||||||
Colloque international
« Fête et émancipation : genre, résistance et représentations dans le monde hispanique »
13 et 14 juin 2024
Université de Tours Organisation
Argumentaire
Pour Agathe Bernier-Monod, Stonewall marque un tournant dans l’histoire croisée de la fête et du militantisme LGBTQI+ : c’est en effet à ce moment, selon elle, que naît l’« inextricable association de la fête, du plaisir partagé, de la contestation et des revendications du mouvement LGBTQ+ » (2022 : 2). Ce constat, que les textes du numéro thématique « Réjouissances révolutionnaires ? Fête et militantisme LGBTQ+ dans le monde (XXe-XXIe siècles) » — publié dans la revue GRAAT On-line en février 2022 — confirment en grande partie pour des pays comme l’Inde, les États-Unis, la France ou l’Allemagne, mérite cependant d’être affiné en ce qui concerne le monde hispanique, tant la place de la fête comme l’évolution des luttes sexo-dissidentes sont situées et variables selon les contextes.
Selon Palma Martínez-Burgos et Alfredo Rodríguez González, la fête est un patrimoine exclusif de l’être humain, synonyme d’évasion et de mémoire. En tant que patrimoine de l’activité collective, le cadre festif permet de suivre les traces du passé de l’humanité, non seulement dans sa version officielle ou institutionnalisée, mais aussi dans sa version spontanée et subversive (2004). Dans le monde hispanique, la patrimonialisation et l’institutionnalisation de la fête donnent souvent lieu à une vision et à une représentation stéréotypées des sociétés et des cultures. En ce sens, carnavals, fêtes, férias, danses et musiques constituent un patrimoine culturel marqué par une vision sexiste, genrée et hétéronormée de la société. C’est en effet l’un des clichés associés à des événements comme la corrida (la fiesta brava), les férias de Séville, de Cordoue ou de Cali, et des danses comme le flamenco, la salsa ou le tango. Cela étant, plusieurs de ces manifestations culturelles deviennent depuis plusieurs années des espaces de revendication, de résistance, de sexo-dissidence. C’est le cas du « flamenco travesti » du groupe Pupi Poisson, de la parade gay du carnaval de Barranquilla ou des chansons et vidéoclips du reggaetonero portoricain Bad Bunny, entre autres.
Par ailleurs, si les premières marches des fiertés ont été réalisées en 1970 dans plusieurs villes états-uniennes, les premières marches des communautés LGBTQI+ du monde hispanique ont eu lieu en 1977 à Barcelone et en 1979 à Mexico. Depuis, plusieurs villes organisent chaque année leurs marches, celle de Madrid étant devenue la plus importante d’Europe et la deuxième au monde, en termes d’affluence, après celle de San Francisco. La fête de la fierté de Madrid, ainsi que le Circuit Festival de Barcelone, sont aujourd’hui deux événements LBGTQ+ majeurs qui accueillent plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque année, venues d’Espagne et d’ailleurs. Il convient donc d’étudier l’importance de ces rendez-vous festifs dans un contexte de mondialisation : dans quelle mesure ces revendications festives jouent un rôle central dans le militantisme mondial ? À l’inverse, la performance « Un violador en tu camino » (2019), du collectif féministe chilien Las Tesis, n’est pas devenue globale en raison de l’accueil massif de participant.e.s au Chili, mais grâce à une reproduction/adaptation mondiale de la chorégraphie et des paroles de la chanson dans la plupart des capitales latino-américaines et du monde entier, depuis sa première production en novembre 2019.
En plus de la rue, d’autres espaces publics continuent d’être des lieux cruciaux pour le rassemblement, l’échange, la lutte et le partage des savoirs au sein des communautés LGBTQ+. Ainsi, les bars, cafés, discothèques, librairies, salles de cinéma et autres endroits de rencontre et de divertissement permettent la sociabilité et l’épanouissement nécessaires au militantisme et à la liberté d’expression. Le monde associatif et les festivals culturels étant des espaces propices à la réflexion, le colloque se déroulera en partenariat avec le festival tourangeau Désir… Désirs, consacré au cinéma LGBTQ+, pendant la semaine de la Marche des Fiertés LGBTQ+ de Tours.
Le colloque se propose donc d'étudier la relation entre fête et résistance dans les contextes très spécifiques du monde hispanique, mais aussi dans leur rapport (de dépendance ou d’influence) au reste du monde. Une attention toute particulière sera accordée aux représentations culturelles (littérature, théâtre, cinéma, photographie, peinture, sculpture, musique, danse, bande-dessinée, performance, etc.).
Axes du colloque
Modalités de soumission
Les propositions, composées d’un titre, d’un résumé de 300 mots maximum et d’une courte notice bio-bibliographique, devront être envoyées par mail avant le 31 janvier 2024 à : , et .
Bibliographie
Aruquipa Pérez, David, « Placer, deseo y política: la revolución estética de La Familia Galan », Bulletin de l’Institut français d'études andines, vol. 45, no3, 2016, p. 451-461.
Balderston, Daniel ; Matute, Arturo (eds.), Cartografías queer: Sexualidades y activismo LGBT en América Latina, Pittsburgh, Instituto Internacional de Literatura Iberoamericana, 2011.
Barrientos, Jaime, «Discriminación y victimización: marcha del orgullo LGBT en Chile», Debate feminista, vol. 43, avril 2011, p. 113-132.
Bernier-Monod, Agathe (dir.), « Réjouissances révolutionnaires ? Fête et militantisme LGBTQ+ dans le monde (XXe-XXIe siècles) », GRAAT On-Line, no25, février 2022.
Browne, Kath, «A party with politics? (Re)making LGBTQ Pride spaces in Dublin and Brighton», Social & Cultural Geography, vol. 8, no1, février 2007, p. 65-87.
Chaparro Silva, Alexander, «Fiesta and Identity», Revista Harvard Review of Latin America, no3, 2014, p. 18-21.
Davó Ortiz, Michelle, «Celebraciones al placer cuir en la metrópoli. Propuesta para el estudio de las fiestas de sexo diverso», Revista de Estudios de Género. La ventana, vol. 6, no52, p. 219-240.
Falconí Trávez, Diego ; Castellanos, Santiago ; Viteri, María Amelia (eds.), Resentir lo queer en América Latina: diálogos desde/con el sur, Barcelona/Madrid, Egales, 2014.
Falconí Trávez, Diego, De las cenizas al texto. Literaturas andinas de las disidencias sexuales en el siglo XX, La Habana, Casa de las Américas, 2016.
Gaona, Melina ; Ficoseco, Verónica Sofía, « Otros cuerpos y espacios en disputa. cruces entre consignas globales y demandas históricas locales en la marcha del orgullo en una región de frontera argentina », Nomadias. Feminista, no20, p. 211-226.
URL : https://www-proquest-com.bnf.idm.oclc.org/scholarly-journals/otros-cuerpos-y-espacios-en-disputa-cruces-entre/docview/1789805592/se-2.
González Cueto, Danny Armando ; Zurian, Francisco A., « Espacios homosociales en el Carnaval de Barranquilla: entre la crónica literaria y la novela autobiográfica », Chasqui. Revista Latinoamericana de Comunicación, no135, août – novembre 2017, p. 105-122.
Jiménez bolaños, José Daniel, «De lo privado a lo público: la celebración del Orgullo LGBTI en Costa Rica, 2003-2016», Diálogos. Revista electrónica de historia, vol. 18, no1, 2017.
Insausti, Santiago Joaquín, « Selva, plumas y desconche: Un análisis de las performances masculinas de la feminidad entre las locas del Tigre durante la década del ochenta », Revista Latinoamericana de Estudios sobre Cuerpos, Emociones y Sociedad, no7, décembre 2011 – mars 2012, p. 29-42.
Lacombe, Andrea, «Para hombres ya estoy yo». Masculinidades y socialización lésbica en un bar del centro de Río de Janeiro, Buenos Aires, Antropofagia, 2006.
La Fountain-Stokes, Lawrence, Translocas. The Politics of Puerto Rican Drag and Trans Performance, Ann Arbor, University of Michigan Press, 2021.
Maire, Thierry, « La Marcha del Orgullo en El Salvador: (Re)Construcción de la memoria, del mito fundador a la realidad histórica », Revista Controversia, no215 p. 161-199.
Marino, Angela ; Cuellar, Manuel, «Fiesta performance as epistemology», Performance Research, vol. 20, no1, 2015, p. 123-135.
Martínez-Burgos García, Palma ; Rodríguez González, Alfredo, La fiesta en el mundo hispánico, Cuenca, Ediciones de la Universidad de Castilla-La Mancha, 2004.
Montes Samayoa, Cintya Angelica, La imaginación estética, el juego y la fiesta como generadoras de un orden no represivo, D.F., Universidad Nacional Autónoma de México, 2015.
Muñoz, José Esteban, Disidentifications: Queers of color and the performance of politics, Minneapolis, University of Minnesota Press, 1999.
Rapisardi, Flavio ; Modarelli, Alejandro, Fiestas, baños y exilios. Los gays porteños en la última dictadura, Buenos Aires, Editorial Sudamericana, 2001.
Settanni, Sebastián Víctor, « Sexualidades politizadas y medios de comunicación: la Marcha del Orgullo LGBT de Buenos Aires », Avatares de la Comunicación y la Cultura, no5, junio de 2013, p. 1-21.
Vásquez Toral, Enzo E., « Queer Fiesta. Hybridity, drag and performance in Bolivian folklore », Performance Research. A Journal of Performing Arts, vol. 25, no4, 2020, p. 98-106.
Coloquio internacional
"Fiesta y emancipación: género, resistencia y representaciones en el mundo hispánico”
13 y 14 de junio de 2024
Universidad de Tours
Organización:
Antecedentes:
Para Agathe Bernier-Monod, Stonewall marcó un punto de inflexión en la intersección de las historias de la fiesta y del activismo LGBTQI+: fue en ese momento, sostiene, en que nació la "asociación inextricable de la fiesta, el placer compartido, la protesta y las reivindicaciones del movimiento LGBTQ+" (2022: 2). Esta observación, confirmada en gran parte por los textos del número temático "¿Réjouissances révolutionnaires? Fête et militantisme LGBTQ+ dans le monde (XXe-XXIe siècles)" —publicados en la revista GRAAT On-line en febrero de 2022— para países como la India, Estados Unidos, Francia y Alemania, debe ser matizada con respecto al mundo hispanohablante, dado que el lugar de la fiesta y la evolución de las luchas sexodisidentes son muy específicos y variables según los contextos.
Según Palma Martínez-Burgos y Alfredo Rodríguez González, la fiesta es un patrimonio exclusivo del ser humano, sinónimo de evasión y memoria. Como patrimonio de la actividad colectiva, el escenario festivo permite seguir las huellas del pasado de la humanidad, no sólo en su versión oficial o institucionalizada, sino también en su versión espontánea y subversiva (2004). En el mundo hispánico, la patrimonialización e institucionalización de la fiesta suele dar lugar a una visión y representación estereotipada de las sociedades y culturas. En este sentido, carnavales, fiestas, ferias, bailes y músicas constituyen un patrimonio cultural marcado por una visión organizada según el género, sexista y heteronormativa de la sociedad. Este es uno de los tópicos asociados a eventos como las corridas de toros (la fiesta brava), las ferias de Sevilla, Córdoba y Cali, y bailes como el flamenco, la salsa y el tango. Sin embargo, desde hace varios años, algunas de estas manifestaciones culturales se han convertido en espacios de reivindicación, resistencia y sexodisidencia. Algunos ejemplos son el "flamenco travesti" del grupo Pupi Poisson, el desfile gay del carnaval de Barranquilla y las canciones y videoclips del reggaetonero puertorriqueño Bad Bunny.
Mientras que las primeras Marchas del Orgullo se celebraron en 1970 en varias ciudades estadounidenses, las primeras marchas de la comunidad LGBTQI+ en el mundo hispano tuvieron lugar en 1977 en Barcelona y en 1979 en Ciudad de México. Desde entonces, varias ciudades han celebrado sus propias marchas cada año, y Madrid se ha convertido en la mayor de Europa y la segunda del mundo, después de San Francisco. El Festival del Orgullo de Madrid y el Circuit Festival de Barcelona son actualmente dos grandes acontecimientos LBGTQ+ que atraen cada año a decenas de miles de personas de España y de otros lugares. Por lo tanto, es necesario analizar la importancia de estos eventos festivos en un contexto globalizado: ¿hasta qué punto estas reivindicaciones festivas desempeñan un papel central en el activismo global? Por el contrario, la performance "Un violador en tu camino" (2019), del colectivo feminista chileno Las Tesis, no se globalizó por la acogida masiva de participantes en Chile, sino gracias a una reproducción/adaptación global de la coreografía y letra de la canción en la mayoría de capitales latinoamericanas y del mundo, desde su primera representación en noviembre de 2019.
Además de la calle, otros espacios públicos siguen siendo lugares cruciales para que las comunidades LGBTQ+ se reúnan, intercambien, luchen y compartan conocimientos. Bares, cafés, discotecas, librerías, cines y otros lugares de encuentro y diversión proporcionan la sociabilidad y la plenitud necesarias para el activismo y la libertad de expresión. Dado que las asociaciones y los festivales culturales son espacios ideales para la reflexión, el coloquio se celebrará en colaboración con el festival Désir... Désirs de Tours, dedicado al cine LGBTQ+, durante la semana de la Marcha del Orgullo LGBTQ+ de la misma ciudad.
El objetivo del coloquio es estudiar la relación entre celebración y resistencia en contextos específicos del mundo hispano, así como en su relación (de dependencia o influencia) con el resto del mundo. Se prestará especial atención a las representaciones culturales (literatura, teatro, cine, fotografía, pintura, escultura, música, danza, cómic, performance, etc.).
Ejes del coloquio:
Modalidades de propuesta de ponencias:
Las propuestas (título, resumen de 300 palabras máximo y una corta bio-bibliografía) deben ser entregadas por correo electrónico antes del 31 de enero de 2024 a: , y .
Bibliografía:
Aruquipa Pérez, David, «Placer, deseo y política: la revolución estética de La Familia Galan», Bulletin de l’Institut français d'études andines, vol. 45, no3, 2016, p. 451-461. URL: https://journals.openedition.org/bifea/8098
Balderston, Daniel; Matute, Arturo (eds.), Cartografías queer: Sexualidades y activismo LGBT en América Latina, Pittsburgh, Instituto Internacional de Literatura Iberoamericana, 2011.
Barrientos, Jaime, «Discriminación y victimización: marcha del orgullo LGBT en Chile», Debate feminista, vol. 43, abril de 2011, p. 113-132.
Bernier-Monod, Agathe (dir.), «Réjouissances révolutionnaires ? Fête et militantisme LGBTQ+ dans le monde (XXe-XXIe siècles)», GRAAT On-Line, no25, febrero de 2022. URL: http://www.graat.fr/index.html
Browne, Kath, «A party with politics? (Re)making LGBTQ Pride spaces in Dublin and Brighton», Social & Cultural Geography, vol. 8, no1, febrero de 2007, p. 65-87.
Chaparro Silva, Alexander, «Fiesta and Identity», Revista Harvard Review of Latin America, no3, 2014, p. 18-21.
Davó Ortiz, Michelle, «Celebraciones al placer cuir en la metrópoli. Propuesta para el estudio de las fiestas de sexo diverso», Revista de Estudios de Género. La ventana, vol. 6, no52, p. 219-240.
Falconí Trávez, Diego; Castellanos, Santiago; Viteri, María Amelia (eds.), Resentir lo queer en América Latina: diálogos desde/con el sur, Barcelona/Madrid, Egales, 2014.
Falconí Trávez, Diego, De las cenizas al texto. Literaturas andinas de las disidencias sexuales en el siglo XX, La Habana, Casa de las Américas, 2016.
Gaona, Melina; Ficoseco, Verónica Sofía, «Otros cuerpos y espacios en disputa. cruces entre consignas globales y demandas históricas locales en la marcha del orgullo en una región de frontera argentina», Nomadias. Feminista, no20, p. 211-226. URL: https://www-proquest-com.bnf.idm.oclc.org/scholarly-journals/otros-cuerpos-y-espacios-en-disputa-cruces-entre/docview/1789805592/se-2.
González Cueto, Danny Armando; Zurian, Francisco A., «Espacios homosociales en el Carnaval de Barranquilla: entre la crónica literaria y la novela autobiográfica», Chasqui. Revista Latinoamericana de Comunicación, no135, agosto-noviembre de 2017, p. 105-122.
Jiménez bolaños, José Daniel, «De lo privado a lo público: la celebración del Orgullo LGBTI en Costa Rica, 2003-2016», Diálogos. Revista electrónica de historia, vol. 18, no1, 2017.
Insausti, Santiago Joaquín, «Selva, plumas y desconche: Un análisis de las performances masculinas de la feminidad entre las locas del Tigre durante la década del ochenta», Revista Latinoamericana de Estudios sobre Cuerpos, Emociones y Sociedad, no7, diciembre 2011 – marzo 2012, p. 29-42.
Lacombe, Andrea, «Para hombres ya estoy yo», Masculinidades y socialización lésbica en un bar del centro de Río de Janeiro, Buenos Aires, Antropofagia, 2006.
La Fountain-Stokes, Lawrence, Translocas. The Politics of Puerto Rican Drag and Trans Performance, Ann Arbor, University of Michigan Press, 2021.
Maire, Thierry, «La Marcha del Orgullo en El Salvador: (Re)Construcción de la memoria, del mito fundador a la realidad histórica», Revista Controversia, no215 p. 161-199.
Marino, Angela; Cuellar, Manuel, «Fiesta performance as epistemology», Performance Research, vol. 20, no1, 2015, p. 123-135.
Martínez-Burgos García, Palma; Rodríguez González, Alfredo, La fiesta en el mundo hispánico, Cuenca, Ediciones de la Universidad de Castilla-La Mancha, 2004.
Montes Samayoa, Cintya Angelica, La imaginación estética, el juego y la fiesta como generadoras de un orden no represivo, D.F., Universidad Nacional Autónoma de México, 2015.
Muñoz, José Esteban, Disidentifications: Queers of color and the performance of politics, Minneapolis, University of Minnesota Press, 1999.
Rapisardi, Flavio; Modarelli, Alejandro, Fiestas, baños y exilios. Los gays porteños en la última dictadura, Buenos Aires, Editorial Sudamericana, 2001.
Settanni, Sebastián Víctor, «Sexualidades politizadas y medios de comunicación: la Marcha del Orgullo LGBT de Buenos Aires», Avatares de la Comunicación y la Cultura, no5, junio de 2013, p. 1-21.
Vásquez Toral, Enzo E., «Queer Fiesta. Hybridity, drag and performance in Bolivian folklore», Performance Research. A Journal of Performing Arts, vol. 25, no4, 2020, p. 98-106. URL: http://dx.doi.org/10.1080/13528165.2020.1842602
|
||||||
Lieu Université de Tours | ||||||
Contact , carlos.tous@univ-t | ||||||
Aucun évènement |
Aucun évènement |