A Paris, le samedi 1er février 2020
La SOCIÉTÉ DES HISPANISTES FRANÇAIS
- soucieuse de maintenir un traitement des carrières des enseignant.e.s chercheur.e.s qui soit équitable, impartial et national se prononce contre la disparition d’instances collégiales comme le CNU.
Elle revendique, à l’inverse, un renforcement de ses membres afin de permettre à ce Conseil d’accomplir ses missions.
- soucieuse de maintenir des concours de qualité qui assurent le recrutement d’enseignant.e.s de langue solidement formés dans leurs domaines disciplinaires, se prononce contre le projet de réforme du recrutement des enseignants du secondaire.
Elle revendique, à l’inverse, un maintien des exigences disciplinaires aussi bien dans les formations de Master que dans les épreuves des concours de recrutement, pour des enseignant.e.s légitimes devant leurs classes et capables de répondre aux nouvelles exigences de la réforme des lycées.
- soucieuse de ne pas précariser davantage les docteur.e.s et personnels de l’enseignement supérieur, se prononce contre le projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).
Elle revendique, à l’inverse, plus de moyens et de personnel qualifié et pérenne, dans les laboratoires et les universités, afin de permettre à tous les enseignant.e.s-chercheur.e.s d’avoir les moyens de mener à bien leurs missions.
Elle souhaite, enfin, que ces dernier.e.s soient associé.e.s à tout projet relatif à l’enseignement supérieur et la recherche.
Elle souscrit en ce sens aux motions déjà présentées par le CNU, les Universités et les Unités de recherche de nos collègues mobilisé.e.s.
Liens vers d'autres motions :
Motion de l'UR ETUDES ROMANES de Paris Nanterre ; Motion de l'UFR d'Études ibériques et latino-américaines de Sorbonne Université, Motion de la Faculté des Langues de l'Université de Strasbourg, Motion du Conseil de gestion de l'UFR de LLSH de l'Université d'Angers.