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Secrets de famille dans les littératures hispano-américaines contemporaines

La vérité d’une famille, est-ce d’abord ce qu’elle cache ? pourrions-nous demander en nous inspirant d’une célèbre assertion d’André Malraux dans ses Antimémoires[1]. Combien de familles qui ne recèlent un secret, ne cèlent — ou scellent — une parole, ne condamnent au silence une histoire ? Ce sont bien là les premières acceptions du secret : « ce qui doit être tenu caché », et « discrétion, silence qui entoure quelque chose »[2], la volonté de ne pas transmettre ou d’écarter étant donc explicite, dans le sillage d’une étymologie qui renvoie à l’adjectif latin secretus, participe passé du verbe secernere signifiant séparer, mettre à part.

S’intéresser au secret, c’est donc explorer le silence dans ses différentes modalités : le silence comme obscurité du dire, devant l’indicible ou l’intenable, aveu en creux d’une fêlure ou d’une rupture ; les silences de la mémoire réprimée, par soi ou les autres, jusqu’à l’oubli parfois ; le silence qui le doit à la peur, évoquant souffrances ou périls ; le silence de la mort, disant l’absence ou le vide si tant est qu’il ne soit pas empli de “fantômes” ou d’un cri retenu. Au regard de ces diverses occurrences où l’on pourrait substituer le terme de secret à celui de silence, ce dernier apparaît comme stratégie d’évitement, une forme insidieuse de régression ou de digression, mais également comme résistance : ou du silence comme arme, défensive ou offensive, devenant — ou trahissant, selon qu’il est cause ou conséquence — une forme de pouvoir, si l’on pense au silence insinuant ou oppressant, à sa façon parole ou enjeu, particulièrement s’il reflète métonymiquement un silence politique ou historique.

Le secret dit, en silence(s), la part d’ombre, de la personne ou d’une histoire. S’intéresser au secret, et particulièrement dans l’espace de la famille, c’est aussi explorer la mémoire. Le secret retient nécessairement un fait qui s’est produit, qui appartient au passé et ne sait pas, ou ne veut pas, se dire dans le présent. Bien souvent à la croisée de la mémoire individuelle et collective (sociale ou familiale), le secret (dé)voile un souvenir muselé ou forclos, écarté — on repense à l’étymon —, émanant d’une histoire meurtrie ou honteuse qui entame l’identité : l’homme, être de langage, est histoire autant qu’il est dans l’histoire ; il est mémoire (d’un passé individuel et d’une époque ou d’une société eux-mêmes redevables à sa pré-histoire) autant qu’il porte — et se trouve dans — la mémoire de sa famille. Mais quelle mémoire n’est pas réélaboration ? peut-on se demander en rapprochant alors secret et possible fabulation ou “fictionnalisation” de la part de ses héritiers. On songe à l’œuvre singulière de José Donoso, Conjeturas sobre la memoria de mi tribu, dans laquelle le narrateur, sondant la mémoire familiale et interrogeant ses lacunes, autant dire ses silences et — soupçonne-t-il — ses secrets, légitime le recours à la conjecture.

La littérature hispano-américaine s’inspire de contextes historiques et sociaux de pays qui ont connu, plus que d’autres, dictatures et guerres civiles, leur part de violences et de dissimulations, leurs sinistres zones d’ombre rongeant des survivants défaits par l’horreur vue ou vécue en plein corps, les familles de « desaparecidos », les familles aux enfants volés et aux enfants du viol, autant d’atrocités qui amènent parfois au non-dit sans que celui-ci ne permette pourtant l’oubli. Comment la mémoire d’un trauma pourrait-elle dès lors ne pas troubler le rapport de soi à soi, le rapport de soi aux autres, notamment les proches, et corrélativement le rapport à l’expression et au dire, au récit des faits et de soi : « le trauma est un coup porté dans le réel alors que le traumatisme est un coup porté dans la représentation du réel », ce qui importe c’est la façon dont nous pouvons nous le raconter à nous-mêmes et à autrui[3]. Cette idée n’est pas sans rappeler les réflexions de Paul Ricœur concernant la mémoire empêchée relevant de la difficulté de se souvenir d’un traumatisme, ainsi que la mise en récit apportant du sens[4].  

Qu’en est-il des secrets de famille émanant du trauma ou de toute situation extrême qui bannit du dévoilement une parole pourtant nécessaire et qui, du reste, fait retour à sa manière, s’insinuant souterrainement dans le lien, se frayant un chemin invisible ? Nous songeons aux fantômes et aux cryptes théorisés en leur temps par Nicolas Abraham et Maria Torok, et abondamment repris depuis, selon lesquels si le fantôme hante le vivant, c’est parce qu’il est lié aux traumatismes non surmontés des ascendants : « Le fantôme est le travail dans l’inconscient du secret inavouable d’un autre »[5], un fantôme qu’il faut distinguer de la « crypte » qui désigne les situations dans lesquelles nous restons à jamais liés à un disparu par un secret : c’est l’existence de celle-ci à une génération qui est la cause de fantômes à la génération suivante[6]

Au-delà du trauma et du fantôme qui sont des modalités parmi d’autres du secret de famille, l’individu reflète un groupe dont la psyché est soumise à l’épreuve des générations, dont les influences peuvent précisément être des situations de secret, entre autres formes d’aliénation. Serge Tisseron rappelle les trois conditions qu’implique la notion de secret de famille : quelque chose est caché ; il est interdit de savoir de quoi il s’agit (ni même parfois de pouvoir penser que quelque chose est caché) ; le secret concerne un événement douloureux ou à tout le moins vécu comme tel[7]. L’existence d’un secret engendre des perturbations dans les relations intergénérationnelles : secrets d’alcôves, secrets des origines (de filiation ou de parentalité), secrets en rapport avec la mort (suicide ou maladie), ou des actes délictueux[8], transmettent silencieusement à l’enfant culpabilité et honte, ou le sentiment d’une dette, d’une loyauté latente.

Secret, mémoire, générations : c’est ici la question de la (non) transmission qui est posée. Si transmission et mémoire sont « des opérateurs œuvrant à la construction et à la définition des identités individuelles et collectives », fabriquant des liens entre les individus et les générations, d’après Anne Muxel[9], les désordres de celles-ci troublent ou opacifient liens et représentations. Et quoique ce qui importe dans la transmission soit moins la matière objectivable de celle-ci que « le processus de son appropriation »[10] — idée à laquelle s’associe Anne Muxel remarquant que transmission et mémoire résultent toujours d’une réappropriation, donc d’une re-création, pouvant d’ailleurs conduire à des déplacements ou même des inversions de sens, d’espaces ou de temporalités[11] —, le secret inscrit ou institue à tout coup, dans la verticalité de la transmission, une dépendance, forgeant un héritage transgénérationnel imprégné de conflit, larvé ou déclaré. Le terme « transgénérationnel » désigne le lien psychique entre les membres de la famille et leurs aïeux, même ceux que l’on n’a pas connus. Il présente « une part maudite » quand il repose sur des non-dits, des secrets de famille et aboutit à une « mémoire silencieuse » transmise dans l’inconscient familial, la part des ancêtres imposant alors un « lien tyrannique »[12].

Tant qu’il y aura secret, il y aura tension, conflit — intérieur et inévitablement extérieur à un moment ou à un autre —, quoiqu’aucune vérité ou confirmation de l’existence d’un secret ne soit nécessairement thérapeutique ou libératrice, et quoiqu’il ne faille forcer personne à parler, et personne à écouter, d’autant que la réalité des faits n’est pas toujours établie[13]. Certes, il n’est nul besoin du secret pour désunir la famille, en soi porteuse des tensions inhérentes à tout groupe humain : les travaux de Joana Sanchez ont montré, du reste, que la « famille dysfonctionnelle » relève du mythe, lui-même élaboré sur la base du modèle essentialiste de la famille idéale[14]. Fait social et historique, produit de la société et non plus sa cellule de base, la famille, qui se trouve à la charnière de l’antagonisme entre public et privé[15], reproduit des logiques de domination et peut être envisagée comme un véritable « dispositif de pouvoir », selon la formule d’Agamben[16]. Entre mémoire collective et mémoire individuelle sans cesse redéfinies, identité assignée et identité assumée[17] selon un processus discontinu et complexe, sur fond de subjectivité et d’imaginaire de la relation favorisant projections et autres distorsions du lien irréductible à toute forme d’objectivité, les liens familiaux sont nécessairement empreints de conflictualité.  

S’intéresser aux secrets de famille, c’est donc explorer la dialectique conflit-parole : le conflit généré par le secret ou, au contraire, par sa révélation, cet “après-secret” qui peut générer de nouveaux pouvoirs ou tensions. Serge Tisseron pense qu’au‑delà de ce qu’il tait, tout  secret remplit une fonction : « organiser un réseau de pouvoirs, justifier par un événement censé être “véridique” des querelles familiales dont l’origine se perd dans la nuit des temps »[18]. Celui qui brise le (pacte du) silence peut, par le fait même, briser le groupe, rompre ou assainir les liens, selon que sa parole, en l’occurrence transgressive, est reçue comme une déloyauté ou comme une délivrance. Comment éviter la répétition tout en s’inscrivant dans une continuité ?, demande Vincent de Gaulejac[19], qui évoque un travail de dégagement, de compensation, de reconnaissance, amenant à s’assumer et à s’inscrire dans un héritage, à faire la part des choses : la part des autres et la part personnelle dans la construction de soi[20].

Lorsque le secret s’évanouit dans l’extimité, ce désir de rendre visibles certains aspects de soi jusque-là considérés comme relevant de l’intimité, qui est aussi un désir de se rencontrer soi-même à travers l’autre[21], la parole exprime et expose. Cette même parole qui craignait de faire revivre l’événement et de blesser, soi ou l’autre — le langage pouvant être considéré comme « une puissance d’agir » selon Judith Butler qui en souligne la fonction performative[22] —, permet, lorsqu’elle advient, non pas seulement d’enterrer morts et fantômes mais aussi de recréer les liens entre les vivants : « Et de ces liens surgissent de nouveaux regards sur le passé » qui, ainsi et comme l’avenir, se trouve également devant nous, affirme Serge Tisseron[23]. Également auteur de La résilience, tout en se défiant des définitions entourant ce terme, il considère productive son extension à des dimensions collectives car, selon lui, il n’existe que des processus de co-résilience[24].

De l’individuel au collectif — et de la famille à la nation —, il ne faudrait pourtant pas confondre mémoire pacifiée et cette mémoire obligée ou ce devoir de mémoire qui peut sombrer dans l’abus comme l’a montré Ricœur et, dans son sillage, Todorov qui se défie de ce « culte de la mémoire » par lequel le « passé sert à refouler le présent »[25]. En Amérique latine, diverses procédures ont permis de tendre vers une mémoire apaisée : des commissions de vérité et de réconciliation, sorte de justice transitionnelle et restaurative œuvrant dans un esprit de réconciliation nationale, ont recueilli la parole des victimes : en Argentine, la « Comisión Nacional sobre la Desaparición de Personas » (CONADEP) — une commission consultative créée en 1983 pour la réalisation d’une enquête sur les violations des droits de l’homme perpétrées par la dictature militaire — reçut des milliers de témoignages et put vérifier l’existence de nombreux lieux de détention clandestins dans tout le pays, ainsi extraits des silences et autres secrets de l’histoire ; au Guatemala, le rapport d’un projet interdiocésain,  REMHI (« Recuperación de la Memoria Histórica »), Guatemala: Nunca Más, a analysé des milliers de témoignages de violations des droits de l’homme commises durant le conflit armé interne, ce qui a été également une façon de rendre la parole aux victimes — le roman bien connu d’Horacio Castellanos Moya, Insensatez, s’en fait l’écho fictionnel.

Lorsque percer le secret, c’est dire l’indicible et remémorer l’horreur, est-ce aussi pardonner ce qui ne saurait l’être ? On connaît la réponse de Derrida à L’imprescriptible de Jankélévitch qui concluait à l’impossibilité — voire à l’immoralité — du pardon, moins parce qu’il le confondait avec l’oubli que parce qu’il craignait qu’il ne finisse par l’engendrer, tandis que pour Derrida, le pardon ne prend son sens ou ne trouve sa possibilité que là où il est appelé à faire l'impossible et à pardonner l'impardonnable[26]. Et Ricœur, qui admet que certains crimes constituent un impardonnable de fait, voit pourtant dans le pardon un « horizon commun d’accomplissement »[27].

Les articles qui constitueront ce numéro de la revue reCHERches s’intéresseront aux secrets de famille dans les littératures hispano-américaines contemporaines, avec un intérêt particulier mais pas exclusif pour les écrits du XXIe siècle (roman, nouvelle, théâtre, poésie).

Comment les textes renferment-ils et percent-ils le secret de famille ? Une esthétique du secret se dessine-t-elle et selon quelles stratégies narratives ou discursives ? Les textes font-ils la part belle à l’incertitude et au mystère (hésitations ou ambivalences, par exemple) ; à l’intime et au quotidien pour montrer comment la famille “vit avec” le secret ? Recourent-ils aux voix diverses et parcellaires de la polyphonie et de la multiperspectivité, aux fragments narratifs, ou encore à l’intertextualité et l’intermédialité, aussi bien pour rendre compte des déliaisons et disjonctions provoquées par le secret que pour le révéler ? Cette parole en suspension qu’est le secret, favorise-t-elle ellipses et anachronies narratives ou tout autre jeu avec la temporalité ? Remarque-t-on une préférence pour le narratif, voire le descriptif, au détriment des séquences dialoguées ou, au contraire, un verbiage insane s’offrant à l’absurde, ou bien le recours à des homonymes, paronymes, et allosèmes, voire à des « cryptonymes »[28] entre autres esquives de la parole vraie ? Les textes privilégient-ils certains tropes et figures de style, détournant termes ou expressions de leur sens propre entre autres élusions (figures d’atténuation, de déplacement ou de substitution, d’interruption ou de suppression) ?

Le poids du secret affecte-t-il d’ailleurs l’élocution des personnages (absences de connecteurs, de déictiques, phrases averbales ou agrammaticales) ou la structure même de la langue ? Crée-t-il des troubles du langage et de la mémoire — mutisme, aphasie, endophasie ; amnésie, ecmnésie, irruptions intempestives du refoulé comme les lapsus ou les actes manqués, pour n’en mentionner que quelques-uns ? Accordent-ils une place particulière à des personnages incarnant la folie, la pathologie, ou à tout le moins une forme d’instabilité, rendant patente l’existence d’un secret qui “perturbe” la famille autant qu’il en révèle le désordre premier ? Comment le statut du ou des narrateur(s) s’articule-t-il avec le secret de famille, et selon quelles focalisations ?

Le secret s’associe-t-il à certains espaces, clos ou ouverts, intérieurs et extérieurs ; et l’espace — lato sensu cette fois — de la famille renforce-t-il le secret, le menace-t-il ? Un jeu spéculaire d’espaces relie-t-il secrets de famille et silences de l’histoire nationale, et comment les textes dégagent-ils alors de l’ombre les fragments du passé ignorés, oubliés, tus ou manipulés ? Les modalités du secret de famille s’adaptent-elles au genre littéraire qui le “met en œuvre” : quels éléments scéniques ou parole corporelle au théâtre, quels effets sonores ou métriques en poésie ? ; certains (sous-)genres de la fiction se prêtent-ils plus volontiers à cette question ?, par exemple le roman policier, le fantastique, le genre épistolaire ou le journal intime mimant l’autobiographie et, plus amplement, les romans de la mémoire.

***

Les propositions d’articles — d’une dizaine de lignes environ, en français ou en espagnol — seront adressées avant le 14 février 2025 à Nathalie Besse, Clara Siminiani et Julie Martz :  , ,

Le résumé sera accompagné de :

  • 4-5 mots-clef
  • l’établissement de rattachement et le mail professionnel
  • une notice bio-bibliographique de 5 lignes

Une réponse sera donnée mi-mars pour une remise des articles avant le 28 juin. La publication est prévue pour le 1er semestre 2027.

 

[1] « La vérité d’un homme, c’est d’abord ce qu’il cache », Antimémoires (1967).

[2] Il s’agit des deux premières acceptions du dictionnaire Larousse. Nous soulignons.

[3] Françoise TACHKER-BRUN, Bénédicte BOUCHÉ, Psychothérapie et psychogénéalogie. Se libérer des maux de nos ancêtres, Paris, Ellipses, 2021, p. 19.

[4] Paul RICŒUR, La mémoire, l’histoire, l’oubli, Paris, Editions du Seuil, 2000, p. 20. Puis Temps et récit, tome 1, Paris, Seuil, 1983.

[5] Maria TOROK, Nicolas ABRAHAM, L’écorce et le noyau, Paris, Flammarion, 1978, p. 391. Ou « Ce ne sont pas les trépassés qui viennent hanter, mais les lacunes laissées en nous par les secrets des autres », p. 427.

[6] Serge TISSERON, Les secrets de famille, Paris, Presses universitaires de France, 2019, p. 85-86.

[7] Ibid., p. 8. De même offre-t-il trois repères complémentaires : le Secret, comme fait psychique d’une personnalité blessée ; les suintements, qui sont les manifestations visibles du secret et de cette blessure ; les ricochets, ou conséquences de ces suintements chez l’enfant du porteur de secret (20, 21 et 23). Concernant les « ricochets » du secret, le même psychiatre propose également trois repères sémantiques : l’indicible, pour la première génération qui a vécu un traumatisme sans parvenir à l’élaborer ; l’innommable pour la génération suivante, lorsque ces événements ne peuvent faire l’objet d’aucune représentation verbale puisque leurs contenus sont ignorés et leur existence seule est pressentie et interrogée ; l’impensable, à la troisième génération, lorsque l’existence même d’un secret est ignorée (57).

[8] Ibid., p. 4-5.

[9]  Anne MUXEL, « Temps, mémoire, transmission », La transmission dans la famille : secrets, fictions, idéaux, Rodet Chantal (dir.), Paris, L’Harmattan, 2003, p. 147.

[10] L’enfant participe au secret par « l’appropriation active qu’il fait des clivages de ses parents », dit Serge TISSERON dans un article dont l’intitulé fait du secret de famille un poison : « La filiation empoisonnée par un secret de famille », in Rodet, op. cit., p. 219 puis 227 pour la citation de la note.

[11] Anne MUXEL, op. cit., p. 157.

[12] Joana SANCHEZ, Un imaginaire du lien : famille et société dans le théâtre indépendant argentin (1975-2015), https://theses.hal.science/tel-02877080, p. 202-203 : elle s’inspire ici des travaux d’Élisabeth Darchis, Evelyn Granjon, Carole Hamel, « Introduction », Le Divan familial I/2007, nº 18.

[13] Serge TISSERON, Les secrets de famille, op. cit., p. 119.

[14] Joana SANCHEZ, « Haro sur la famille dysfonctionnelle ! Ou comment s’émanciper d’un mythe en pleine extension », in Aline Janquart-Thibault et Catherine Orsini-Saillet (dir.), Histoires de famille(s) dans le monde hispanique contemporain, Hispanística XX, nº 35, Binges, Éditions Orbis Tertius, 2018, p. 253-268.

[15] Joana SANCHEZ, Un imaginaire du lien…, op.cit., p. 115 et 145.

[16] Ibid., p. 160.

[17] Ibid., p. 190.

[18] Serge TISSERON, Les secrets de famille, op. cit., p. 102.

[19] Vincent de GAULEJAC, L’histoire en héritage. Roman familial et trajectoire sociale, Paris, Desclée de Brouwer, 1999, p. 146.

[20] Ibid., p. 153.

[21] Serge TISSERON revisite ici un terme lacanien. Voir « Intimité et extimité », Communications 2011/1, n° 88, p. 83 à 91. https://www.cairn.info/revue-communications-2011-1-page-83.htm

[22] Judith BUTLER, Le pouvoir des mots. Politique du performatif, Paris, Éditions Amsterdam, 2004, p. 29. Elle interroge l’idée selon laquelle on peut être blessé par le langage : le langage pourrait-il nous blesser si nous n’étions pas en un sens des êtres de langage, des êtres qui ont besoin du langage pour être ?, p. 21. Et elle relie le problème de la performativité des mots à la question de la transitivité, p. 81.

[23] Serge TISSERON, Les secrets de famille, op.cit., p. 122.

[24] Serge TISSERON, La résilience, Paris, PUF, 2021, p. 8 et 15.

[25] Tzvetan TODOROV, Les abus de la mémoire, Paris, Arléa, 2004, p. 33.

[26] Jacques DERRIDA, Pardonner : l’impardonnable et l’imprescriptible, Paris, Carnets de L’Herne, 2005, p. 22-23 puis 30-32.

[27] Paul RICŒUR, La mémoire, l’histoire, l’oubli, op. cit., p. 613 puis 376.

[28] Serge TISSERON, Les secrets de famille, op.cit., p. 34-35.

Lieu Université de Strasbourg
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