Description:
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L'article examine en un premier temps, à travers quelques exemples du théâtre européen, dont le théâtre espagnol, comment s’y joue la « surréalisation de la crise », du discours de la crise. Dans un deuxième temps, est décrit le dispositif spectatoriel de la représentation théâtrale de La Gente (2012) dez la compagnie Pérez&Disla, caractéristique de la manière dont le théâtre espagnol lie l’action poétique et l’action politique dans un projet de vie global artistique et citoyen.
Dans quelle mesure le dispositif spectatoriel de La Gente fonctionne-t-il comme ces images dont parle Mauricio Kartun en des termes fort proches de ceux de Rancière, qui permettent de « libérer l’éloquence du spectateur" ? De quelle manière intervient-il comme méthode de déconstruction des comportements agis par les présupposés « implantés » dans les dispositifs d’échange, en l’occurrence le dispositif d’une réunion qui tient beaucoup de l’assembléisme du mouvement du 15M ? Dans quelle mesure encore ce dispositif spectatoriel agit-il comme méthode d’action dans la réalité de la mobilisation citoyenne dans ce contexte d’« indignation » spécifique de l’Espagne du 15M ? |