Description:
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Analyse du mal, de l'adultère et du malheur dans une pure "tragedia" lopesque, sans interventions du "gracioso", ni amours ancillaires et parallèles traitées sur le mode burlesque. Il y a "un enchaînement fatal d'actions et de paroles qui amènent au macabre et machiavélique dénouement" (le meurtre par Federico - le jeune amant de sa propre belle-mère - de Casandra, l'épouse de son père, le duc de Ferrara; le meurtre de Federico ordonné par son propre père). Ce serait un châtiment "sans vengeance", le père se substituant à Dieu lui-même offensé par un tel adultère. Le problème, c'est que si le Mal est à l'oeuvre dans cette pièce, ainsi que la passion, le duc de Ferrara y exercera quand même une justice privée, "avec beaucoup de ruse, de perfidie et un étonnant sang-froid, ne souhaitant pas rendre public le châtiment des amants adultères." |