Description:
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‘Escenas de cine mudo‘ (J. Llamazares, 1994) et ‘Sefarad’ d’Antonio Muñoz Molina (2001) sont des romans fragmentaires qui confèrent à la discontinuité narrative des significations radicalement différentes. Le premier, qui cultive la linéarité chronologique, la place sous le signe de la perte et de l’illusion autobiographique alors que le second la subordonne à une poétique du continu en l’associant à la notion de réseau et en faisant surgir de la contigüité de composantes hétérogènes, par les vertus de l’analogie, des affinités et des filiations inattendues. |