Appels à communication

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KISTCH, CURSI, CAMP CONSTRUCCIONES CULTURALES TRANSNACIONALES EN AMÉRICA LATINA Télécharger au format iCal
 
KISTCH, CURSI, CAMP CONSTRUCCIONES CULTURALES TRANSNACIONALES EN AMÉRICA LATINA
Los tres conceptos fueron creados a fines del s. XIX. El alemán kitsch se refiere a objetos y define la copia de una obra original. La palabra española cursi denota a la persona supuestamente de mal gusto; califica conductas y modos de vestir. Calificar a alguien de kitsch o cursi es un juicio de valor, una manera de ejercer un poder sobre los demás, rechazándoles en un supuesto “mal gusto”, es decir un gusto que no corresponde al del enunciador. Camp es una palabra inglesa que designa gestos y acciones de exagerado énfasis; a partir de la subcultura pop, se utiliza para declarar tanto el “mal” gusto como el “bueno”.
El camp corresponde a una sensibilidad artificiosa, un gusto, una manera de mirar, pero también se refiere a una cualidad perceptible en los objetos y en el comportamiento de las personas. Lo camp se caracteriza por su carácter artificioso y su alta estetización, por su teatralidad y su exageración, y por el uso deliberado de lo kitsch, que lo lleva a ser el “buen gusto del mal gusto”[1].
José Amícola en Camp y postvanguardia propone varias definiciones de las que destacamos que es “una forma representativa teatral sobrecargada de gestualización” y también que es una sensibilidad particular gay del s. XX”[2]. Partiendo de la segunda definición lo camp aparece ligado, por una parte a la cultura de masas, mediante el uso de lo kitsch, y por otra parte a la homosexualidad. Siguiendo a Susan Sontag “aunque no todos los homosexuales tengan gusto camp, ellos constituyen la vanguardia y el público más articulado de lo camp han sido los principales motores y beneficiarios de esta sensibilidad”.
Podríamos decir que la estética camp en la literatura y el arte latinoamericanos comienza a difundirse a partir de los años setenta. Su afianzamiento y la adopción de este término por los críticos y creadores van de la mano tanto del proceso de masificación de la cultura como de los movimientos de liberación gay que extienden sus efectos a Latinoamérica.
El Kitsch latinoamericano incluiría las tradiciones populares pero también los referentes del kitsch norteamericano, y en particular del cine hollywoodiense de los años 1930-1960, en la medida en que Estados Unidos fue –y sigue siendo, a veces– el centro de la cultura de consumo viéndose, en muchos casos, como modelo.
Lo cursi, por su parte, tiene en sí mismo una tradición propia en los países hispánicos. Proponemos como posibles sinónimos de cursi: hortera (España), pava (Venezuela), naco (México), mersa (Argentina), siútico (Chile), cheo (Cuba), huachafo (Perú) y lo cholo (Ecuador). Lo cursi está relacionado con aparentar, pretender ser lo que no se es, resultando ridículo. En lo cursi están implícitos los rasgos de la copia y de la reproducción de modelos que han formado parte de la identidad cultural latinoamericana como cultura periférica o exógena con respecto a Europa y al eje transatlántico hegemónico (Estados Unidos y Canadá). Según Lidia Santos “lo cursi y lo camp” están muy cerca uno del otro, pero se diferencian en que mientras el primero aparenta lo que no es, el segundo ‘reivindica la apariencia como esencia’”[3].
Nos interesaremos en redefinir los conceptos de kitsch, cursi y camp como estrategia de construcción cultural (texto e imagen) en su relación con América Latina. Intentando responder a las preguntas de hasta qué punto lo kitsch, cursi y camp forman parte inmanente de las estéticas queer; en qué medida los movimientos gays, lesbianos y queer han sido el motor principal de este tipo de estéticas; si existe lo que Lidia Santos llama “kitsch tropical”, y en tal caso qué características tendría; ¿podríamos hablar de una Transnación kistch, cursi, camp en lo tocante a América latina?
 
Appel à communications en français :
KISTCH, CURSI, CAMP : CONSTRUCTIONS CULTURELLES TRANSNATIONALES EN AMÉRIQUE LATINE
Ces trois concepts furent créés à la fin du XIXe siècle. L’allemand kitsch se réfère aux objets et définit la copie d’une œuvre originale. Le mot espagnol cursi désigne la personne supposément de mauvais goût ; il qualifie des comportements et des façons de s’habiller. Qualifier quelqu’un de kitsch ou cursi c’est exprimer un jugement de valeurs, c’est une façon d’exercer un pouvoir sur les autres en les rejetant dans le domaine d’un supposé « mauvais goût », c’est-à-dire un goût qui n’est pas celui de l’énonciateur. Camp est un mot anglais désignant des gestes et des actions exagérément emphatiques ; à partir de la subculture pop, le camp désigne aussi bien le « bon » que le « mauvais » goût.
Le camp correspond à une sensibilité artificieuse, un goût, une manière de regarder, mais se réfère aussi à une qualité perceptible dans les objets et dans le comportement des individus. Le camp se caractérise par son caractère artificieux et sa haute esthétisation, par sa théâtralité et son exagération, et par l’usage délibéré du kitsch, qui en fait le “bon goût du mauvais goût”[4].
José Amícola propose, dans Camp y postvanguardia, différentes définitions parmi lesquelles nous retenons qu’il s’agit d’ « une forme représentative de gestuelle théâtrale et surchargée » et d’une sensibilité particulière gay du XXe siècle.[5]» En partant de la deuxième définition le camp semble lié, d’une part, à la culture de masse, par l’usage du kitsch, et d’autre part à l’homosexualité. Selon Susan Sontag « bien que tous les homosexuels n’aient pas un goût camp, ils constituent l’avant-garde et le meilleur public du camp… ils ont été le principal moteur et les bénéficiaires de cette sensibilité”.
Nous pourrions dire que l’esthétique camp dans la littérature et l’art latino-américains commence à se diffuser à partir des années soixante. La confirmation et l’adoption de ce terme par les critiques et les créateurs va de pair avec le processus de massification de la culture et avec les mouvements de libération gay dont les effets s’étendent à l’Amérique latine.
Le Kitsch latino-américain inclurait les traditions populaires… ainsi que les références au kitsch nord-américain et, en particulier, au cinéma hollywoodien des années 1930-1960, dans la mesure où les États-Unis furent – et sont encore, parfois – le centre de la culture consumériste souvent considérée comme modèle.
Le cursi, pour sa part, est une notion intrinsèquement hispanique. On en trouve de nombreux synonymes ou équivalents : hortera (Espagne), pava (Venezuela), naco (Mexique), mersa (Argentine), siútico (Chili), cheo (Cuba), huachafo (Pérou) et cholo (Équateur). La cursilería (c’est-à-dire l’attitude cursi) a à voir avec les apparences, c’est le fait de vouloir paraître plus que ce qu’on est socialement et, donc, de se ridiculiser. On retrouve implicitement, dans la cursilería, la copie et la reproduction de modèles européens et de l’axe transatlantique hégémonique (États-Unis et Canada), attitude typique de la construction de l’identité latino-américaine comme culture périphérique ou exogène. Selon Lidia Santos “le cursi et le camp” sont très proches l’un de l’autre, mais ils se différencient dans le fait que le premier fait mine d’être ce qu’il n’est pas tandis que le second « revendique l’apparence comme essence.[6]»
 
Nous tenterons de redéfinir les concepts de kitsch, cursi et camp comme stratégie de construction culturelle (texte et image) dans sa relation avec l’Amérique latine. Nous tenterons également de voir jusqu’à quel point le kitsch, le cursi et le camp font partie intégrante de l’esthétique queer; dans quelle mesure les mouvements gays, lesbiens et queer ont été le moteur principal de ce type d’esthétiques ; s’il existe ce que Lidia Santos appelle le « kitsch tropical » et, si oui, quelles en seraient les caractéristiques ; Pourrait-on parler d’une trans-nation kitsch, cursi, camp en Amérique latine ?
 

Un résumé en français ou en espagnol, de 500 mots maximum, et une brève biographie seront envoyés pour le 10 septembre 2018 à l’adresse:

Direction du projet : Jordi Medel-Bao et Lionel Fabrice Souquet.

Comité Organisateur : Sandra Hernández, Lionel Fabrice Souquet, Jordi Medel-Bao.

Laboratoires de Recherche : Université Lumière-Lyon2 : LCE (EA 1853) Langues et Cultures Européennes en co-partenariat avec l’Université Bretagne Occidentale (Brest) : HCTI (EA 4249) Héritages et constructions dans le texte et l’image.

Lieu: Université Lumière-lyon2.

Date: 9 novembre 2018

Comité Scientifique: Nicolas Balutet, Alvar de la Llosa, Sandra Hernández, Ángeles Mateo del Pino, Jordi Medel-Bao, Néstor Salamanca León, María Angélica Semilla Durán, Lionel Fabrice Souquet, Mónica Zapata.

 

  
BIBLIOGRAPHIE sélective sur le kitsch
  • Amadis, « Le Monstrueux », Amadis, n° 2, Université de Bretagne Occidentale, Brest,1998.
  • BARTHES, Roland, Mythologies, Editions du Seuil, Paris, 1957.
  • BAUDIN, Katia, Un monde merveilleux. Kitsch et art contemporain, FRAC, Nord Pas-de- Calais, 1998.
  • BAUDRILLARD, Jean, Le Système des Objets, éditions Gallimard, Paris, 1968.
  • BAUDRILLARD, Jean, La société de consommation, ses mythes et ses structures, préface de J. P. Mayer, Paris, Idées/Gallimard, n° 316, 1970.
  • BENJAMIN, Walter, L’œuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique, version de 1939, dossier de Lambert Dousson, folioplus philosophie, n° 123, Gallimard, 2007.
  • DESCHNER, K.H., Kitsch, Konvention und Kunst, Munich, 1957.
  • DORFLES, Gillo, Le Kitsch, un catalogue raisonné du mauvais goût, traduit de l'italien par Paul Alexandre, préface de Jean Duvignaud, édition Complexe, Bruxelles, 1978.
  • DUVIGNAUD, Jean, B.-K., Baroque et Kitsch, imaginaires de rupture, Actes Sud, 1997.
  • ECO, Umberto, La Guerre du faux, Paris, Grasset, 1985.
  • ELIAS, Norbert, “The Kitsch Style and the Age of Kitsch” (1935), in J. Goudsblom and S. Mennell (eds) The Norbert Elias Reader, Oxford, Blackwell, 1998.
  • HERSANT, Yves, « Résister au kitsch », in L'Atelier du Roman, n° 1, Arléa, Paris, novembre 1993, p. 9 à 17.
  • KULKA, Tomas, Kitsch and Art, Pennsylvania State University Press, 1996.
  • KUNDERA, Milan, L'Insoutenable Légèreté de l'Être (La Grande Marche) (1984), postface de François Ricard, Gallimard, Paris, 1989.
  • LE GRAND, Eva, Séductions du kitsch, Paris, XYZ éditeurs, 1996.
  • LE VAGUERESSE, Emmanuel, « Pierre & Gilles au-delà du kitsch espagnol ? à travers l'étude du Toreador (1985) et de La madone au cœur blessé (1991) », Colloque « Image et Hispanité » organisé à Lyon par le GRIMH en 1998, Université Louis-Lumière Lyon 2, Les Cahiers du GRIMH 1, Lyon, Université Louis-Lumière Lyon 2-GRIMH/GRIMIA, 1999, pp. 23-39.
  •  LYOTARD, Jean-François, La Condition postmoderne : rapport sur le savoir, Paris, Minuit, 1979.
  • MAFFESOLI, Michel, Au creux des apparences, Paris, Plon, 1990. 
  • MASSON, Alain (dirigé par), Hollywood 1927-1941, La propagande par les rêves ou le triomphe du modèle américain, Éditions Autrement - Série Mémoires n° 9, septembre 1991.
  • MOLES, Abraham, Psychologie du Kitsch, l'art du bonheur, Maison Mame, Paris, 1971. MOLES, Abraham et WAHL, Eberhard, "Kitsch y objeto", in El análisis estructural, col. Biblioteca Total, n° 44, CEDAL, Buenos Aires, 1978, pp. 117 à 149.
  • Pierre et Gilles. L’œuvre complète 1976-1996, Pré-saint-Gervais, Taschen, 1997.
  • REINMAN, Hans, Das Buch vom Kitsch, München, Piper Verlag, 1936.
  • Revue d'Esthétique, n° 3/4, 1974, L'art de masse n'existe pas, 10/18, Union Générale d'Éditions, 1974.
  • RICHTER, Gert, Kitsch-Lexicon von A bis Z, Bertelsmann, Gütersloh, 1972.
  • SANTOS, Lidia, « Des héros et des larmes. Le Kitsch et la culture de masse dans les romans des Caraïbes hispanophones et du Brésil », Études littéraires, vol. 25, n° 3, 1993, p. 39-48. http://id.erudit.org/iderudit/501013ar
  • SONTAG, Susan, « Notes on Camp », in A Susan Sontag Reader, Farrar/Straus/Giroux, New York, 1982, p. 105 à 119. En espagnol : Contra la interpretación, Seix Barral, Barcelona, 1969, p. 323 et suivantes.
  •  SOUQUET, Lionel, « Le Kitsch dans El beso de la mujer araña de M. Puig », Rencontre autour de la pièce Le baiser de la femme araignée de M. Puig, Christine Defoin, Société Belge des Professeurs d'Espagnol, in Puente, Bulletin de la S.B.P.E., spécial Manuel Puig, no 98, juillet 1999, p. 26-35.
  • THUILLIER,  Jacques,  Peut-on  parler  d'une  peinture  "pompier"  ?,  col.  « Essais et Conférences du Collège de France », Paris, P.U.F., 1984.
  •  VARDERI, Alejandro, Severo Sarduy y Pedro Almodóvar, del barroco al kitsch en la narrativa y el cine postmodernos, Madrid, Editorial Pliegos, 1996.
  • WAJNMAN, Solange, Le kitsch et l'esprit du temps : les traces du goût populaire dans le vécu post-moderne. Etude de la "Forme" kitsch à travers l'art et la communication de masse au Brésil, Thèse de Doctorat sous la direction de Michel Maffesoli, U.F.R. de Sciences Sociales, Université René Descartes, Paris V - Sorbonne, 1994.
  • WARD, Peter, Kitsch in Sync: A Consumer’s Guide to Bad Taste, Plexus Publishing, 1994. 
 
PUBLICATIONS RECENTES (depuis 2000) SUR LE KITSCH ou en rapport étroit avec cette thématique : 
  • ARRAULT, Valérie, L’empire du kitsch, Paris, Klincksieck, 2010.
  • AMÍCOLA, José, Camp y posvanguardia. Manifestaciones culturales de un siglo fenecido, Buenos Aires, Paidós, 2000.
  • BARBERIS,  Isabelle,  art.  « Kitsch »,  in  Dictionnaire  de  la  violence  dirigé  par  Michela Marzano, PUF, 2011.
  • BARBERIS, Isabelle et PECORARI, Marie (dir.), Kitsch et théâtralité. Effets et affects, Éditions universitaires de Dijon, 2012.
  • BROCH, Hermann, Quelques remarques à propos du kitsch, Allia, Paris, 2001.
  • DENTON, Sally, et MORRIS, Roger, Une hyper-Amérique. Argent, pouvoir, corruption ou le modèle de Las Vegas, Paris, « Frontières », Autrement, 2005. 
  • ECO, Umberto (sous la direction de), Histoire de la beauté (2002), Paris, Flammarion, 2004.
  • ECO, Umberto, Histoire de la laideur, Paris, Flammarion, 2007.
  • GENIN, Christophe, Kitsch dans l’âme, Vrin, « Matière étrangère », 2010.
  • JAMESON, Fredric, Le Postmodernisme ou la logique culturelle du capitalisme tardif, traduit de l’américain par Florence Nevoltry, Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, 2007.
  • LAUPIES, Frédéric, La beauté, Premières leçons, Paris, « Collection Major », P.U.F., 2008. LE GUERN, Philippe, « Aimer l’Eurovision, une faute de goût ? Une approche sociologique du fan club français de l’eurovision », in Réseaux, n° 141-142/2-142, éditions Lavoisiers, 2007, p. 231-265.
  • LEIDUAN,   Alessandro,   Le   problème   esthétique   chez   Umberto   Eco.   Pour   une phénoménologie du kitsch contemporain, Thèse de Doctorat en « langue, littérature et civilisation italiennes », Université « Sophia-Antipolis » de Nice, 2005, inédit.
  • LEIDUAN,  Alessandro,  «  L’iperrealismo,  il  kitsch  e  l’estetica  contemporanea  », dans Riscontri, Sabatia Editrice, Anno XXVIII, 2006, pp. 41-55. 
  • NERDRUM, Odd (Editor), On Kitsch, Distributed Art Publishers, 2001.
  • SALMON, Christian, Storytelling, La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits, Paris, éditions La Découverte, 2007.
  • SANTOS, Lidia, Kitsch tropical, Los Medios en la Literatura y el Arte de América Latina, Iberoamericana/Editorial Vervuert, 2001.
  • SCHIFFER, Daniel Salvatore, Philosophie du dandysme, Paris, P.U.F., 2008.
  • SOUQUET,  Lionel,  « Manuel  Puig :  un  auteur  marginal  et  anticonformiste  entre  la communauté de destin homosexuelle et la famille intellectuelle du Kitsch », La Question de l'Auteur, Actes du XXXème. Congrès de la SHF (Société des Hispanistes Français), Brest, 18-19-20 mai 2001, Université de Bretagne Occidentale, Brest, 2002, pp. 348-361.
  • THULLER, Gabrielle,
    - Kunst und Kitsch. Wie erkenne ich?, Stuttgart, Belser-Verlag, 2006.
    - Kitsch. Balsam für Herz und Seele, Stuttgart, Belser-Verlag, 2007.
  • VARDERI, Alejandro, De lo sublime a lo grotesco. Kitsch y cultura popular en el mundo hispánico, Madrid, Editorial Devenir El otro, 2015.
 

[1] SANTOS, Lidia, “Lo kitsch y la cultura de masas en el posmodernismo” (pp.93-126). En: Kitsch tropical: Los medios en la literatura  y el arte de América latina”, p. 122.

[2] AMICOLA, José, Camp y postvanguardia: Manifestaciones culturales de un siglo fenecido, Buenos Aires, Paidós, 2000, p.50.

[3] SANTOS, Lidia, op. cit., p. 12.

[4] SANTOS, Lidia, “Lo kitsch y la cultura de masas en el posmodernismo” (pp.93-126). En: Kitsch tropical: Los medios en la literatura  y el arte de América latina”, p. 122.

[5] AMICOLA, José, Camp y postvanguardia: Manifestaciones culturales de un siglo fenecido, Buenos Aires, Paidós, 2000, p.50.

[6] SANTOS, Lidia, op. cit., p. 123.

Lieu Université Lumière Lyon 2
Contact Sandra Hernandez/ Jordi Medel-Bao

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