Appels à communication

Appels à communication

Terrorismes, contre-terrorismes et antiterrorismes dans l’Europe actuelle (des années 1960 à nos jours) : internationalisation, circulations et représentations Télécharger au format iCal
 

FRANCAIS 

Terrorismes, contre-terrorismes et antiterrorismes dans l’Europe actuelle (des années 1960 à nos jours) : internationalisation, circulations et représentations

                                                              23-24 avril 2026                 

Université Grenoble-Alpes – Campus de Saint-Martin-d’Hères

Organisation : 

  • David Crémaux-Bouche (Université Grenoble-Alpes, ILCEA4-CERHIS)
  • Mariana Dominguez Villaverde (Université Grenoble-Alpes, ILCEA4-CERHIS)
  • Marie Mianowski (Université Grenoble-Alpes, ILCEA4-LISCA)
  • Matteo Re (Universidad Rey Juan Carlos).

Depuis la fin des années 1960, l’Europe a connu une succession de vagues terroristes dont chacune a donné naissance à des réponses étatiques et internationales déterminantes pour l’évolution conjointe de la sécurité et des libertés. Lors de ce colloque, nous souhaitons examiner les modalités et les conséquences de l’action terroriste, mais aussi de l’imbrication des pratiques antiterroriste (politiques publiques, cadres juridiques, prévention) et contre-terroriste (actions opérationnelles, militaires ou policières) visant à l’endiguer dans des sociétés n’étant pourtant pas frappées par la guerre. Il s’agira d’analyser la manière dont ces deux registres d’action se redéfinissent mutuellement, et repoussent sans cesse les frontières de l’intervention politique, militaire, policière et juridique à l’échelle européenne depuis la seconde moitié du XXᵉ siècle (Hoffman, 2004). 

En complément de cette approche politique et institutionnelle, le colloque entend également ouvrir la réflexion aux représentations, effets sociaux, mémoriels et médiatiques de ces phénomènes. Il s’agira notamment d’interroger les récits produits autour du terrorisme et de sa répression, les formes de médiatisation des attentats comme des réponses sécuritaires, les usages publics du passé qui en découlent, ainsi que la manière dont les traumatismes individuels et collectifs – notamment ceux des victimes – sont pris en charge, représentés ou, au contraire, occultés. À travers cette articulation entre analyse des dispositifs et attention portée aux expériences humaines et à leurs représentations, nous visons à une compréhension globale, critique et interdisciplinaire des logiques à l’œuvre dans les dynamiques terroristes, contre-terroristes et anti-terroristes en Europe.

Ayant connu une internationalisation précoce (González Calleja, 2013), les actions terroristes, contre-terroristes et antiterroristes s’inscrivent également dans les nouvelles dynamiques spatiales qui se déploient dès la seconde moitié du XXème siècle (Mazzella, 2014) et contribuent à redéfinir les configurations des relations internationales (Raflik, 2016). 

Bien qu’il soit couramment mobilisé, le terme « terrorisme » est loin de constituer une catégorie conceptuelle stable et reste aujourd’hui encore un objet de controverse. Plus de 109 définitions universitaires et officielles ont pu être recensées (Schmid et Jongman, 1988), et les tentatives ultérieures de clarification menées par Gaizka Fernández Soldevilla (2021), Bruce Hoffman (2004) ou Timothy Garton Ash (2001) soulignent la persistance de désaccords qu’il s’agisse des acteurs concernés, des motivations invoquées ou du statut de la violence d’État. Toutefois, quelques points font consensus : l’usage ou la menace d’une violence préméditée, à visée stratégique, destinée à atteindre un public plus large que les victimes immédiates. Parce que ces divergences ne sont jamais neutres mais reflètent des enjeux politiques, juridiques et symboliques, le colloque invite les contributeurs et contributrices à questionner les (dé)limitations du concept, ses usages situés et ses effets performatifs. 

Afin de saisir la complexité de ces dynamiques, il importe de distinguer, dès l’amorce de notre réflexion, deux registres souvent confondus : l’antiterrorisme et le contre-terrorisme. Cette distinction n’est pas seulement terminologique : elle est décisive pour comprendre les transformations que leur imbrication induit dans les régimes démocratiques (Hodge Dupré, 2024). On entendra par antiterrorisme les politiques publiques, dispositifs juridiques et stratégies de prévention à long terme mis en œuvre dans le cadre légal des États de droit (Sheehan, 2007; Marcos, 2014). De son côté, le contre-terrorisme désigne l’ensemble des dispositifs, des actions et des stratégies – étatiques ou paraétatiques – mis en œuvre dans le but de contenir, neutraliser ou éradiquer l’activité terroriste. Il s’agit donc d’une réponse organisée à une forme spécifique de violence politique, et cette réponse peut à son tour emprunter des modalités variées : depuis les mécanismes de renseignement, de surveillance et de sécurisation jusqu’à l’action militaire ou policière directe. Toutefois, dans certaines configurations historiques, le contre-terrorisme a parfois pris la forme de pratiques illégales ou clandestines (Marcos, 2014; Rivas; 2013, Casals, 2020).

Dans le cadre de ce colloque, nous proposons de penser l’histoire contemporaine du terrorisme en Europe à l’aune des vagues successives qui ont marqué son évolution depuis les années 1960, en insistant tout particulièrement sur la troisième vague, la période de transition post-Guerre froide, et la quatrième vague, actuellement en cours, dans la typologie de David C. Rapoport (2004). Loin de constituer des moments cloisonnés ou exclusifs, ces séquences doivent être saisies dans leurs effets de continuité, de mutation et de superposition et leurs ramifications à travers une lecture à la fois historique, géopolitique et culturelle (Crenshaw, 1995; González Calleja, 2002, 2012).

À partir de la fin des années 1960, une « troisième vague » de terrorisme émerge en Europe, portée par l’extrême gauche révolutionnaire (RAF en Allemagne, Brigate Rosse en Italie, GRAPO en Espagne), influencée par le marxisme, les luttes anticoloniales et les mouvements étudiants. Ces groupes transnationaux partagent manifestes, tactiques (détournements, enlèvements) et logistiques au-delà des frontières. Mais cette dynamique « globale » coexiste avec des violences enracinées dans des causes régionales, comme les nationalismes radicaux de l’ETA au Pays basque ou de l’IRA en Irlande du Nord (et ses rivaux loyalistes UVF-UDA), qui puisent leur légitimité dans des mémoires locales. Des mouvements d’extrême droite émergent également (Ordine Nuovo et, à une période ultérieure, Nuclei Armati Rivoluzionari, Batallón Vasco Español, GAL), qui pratiquent le terrorisme de masse, le spontanéisme armé ou le terrorisme antiterroriste (Panvini, 2009 ; Rios et Gago, 2025 ; English, 2006).

Face à cette pluralité de menaces, les États combinent la prévention nationale (lois exceptionnelles, contrôles aux frontières) avec le contre-terrorisme transnational, par des échanges de connaissances entre polices et services de renseignement. Peut-on donc affirmer que les pratiques utilisées contre l’ETA ou l’IRA (écoutes, infiltrations, unités spéciales) ont été rapidement adaptées pour lutter contre les Brigades rouges ou la RAF ? Ce croisement a-t-il renforcé l’européanisation des dispositifs de sécurité ?

Dans les années 1990, la chute du bloc soviétique et la montée en puissance des services de sûreté entraînent la dissolution ou l’affaiblissement de nombreux groupes armés. Toutefois, les réseaux, les mémoires et les savoir-faire clandestins survivent et irriguent d’autres causes. Les États consolident une réponse transnationale avec la création d’Europol (1993), le mandat d’arrêt européen, ou les bases de données comme SIS et Eurodac. Cette architecture sert à affronter une nouvelle menace : le djihadisme global.

Depuis les attentats du 11 septembre 2001, la « quatrième vague » de terrorisme djihadiste, dominée d’abord par Al-Qaïda puis, à partir des années 2010, par l’État islamique, a profondément reconfiguré le paysage de la violence en Europe. Cette menace opère à l’échelle mondiale tout en frappant localement (banlieues parisiennes, Midlands britanniques, Catalogne industrielle). Initialement centralisée et pyramidale, avec des commandos coordonnés qui exploitent des infrastructures comme les transports en commun, la menace s’est diversifiée à partir des révolutions arabes et du conflit syro-irakien. L’État islamique utilise les réseaux sociaux pour former, financer et activer des cellules locales, encourageant aussi des attaques isolées menées par des individus. Cette forme polymorphe de violence est nourrie par la mobilisation de « foreign fighters » et entre parfois en résonance ou rivalise avec les mémoires locales de conflits anciens (De la Corte, 2006).

Les attentats sur le sol européen aux modes d’action évolutifs (Madrid en 2004, Londres en 2005, puis Paris et Copenhague en 2015, Nice et Bruxelles en 2016, Stockholm et Barcelone en 2017, Vienne en 2020…) ravivent en effet les mémoires de violences antérieures ; dans des régions comme l’Irlande du Nord ou le Pays basque, la rhétorique djihadiste entre en tension ou en hybridation avec les récits nationalistes résiduels. Parallèlement, certains groupes ultranationalistes ou néofascistes reprennent les codes médiatiques du djihadisme (vidéos, propagande en ligne), tandis que les dispositifs antiterroristes s’appliquent indistinctement aux menaces locales et globales.

Ces vagues d’attaques ont entraîné un renforcement continu des dispositifs sécuritaires européens et des Etats : surveillance numérique, programmes de déradicalisation, gel des avoirs, bases de données biométriques, Passenger Name Record (PNR), débats sur l’avenir de Schengen. Pourtant, les réponses strictement nationales sont souvent dépassées face à cette menace numérique, transnationale, qui évolue rapidement et de manière imprévisible.

 Enfin, au fil de vingt ans d’interactions entre niveaux local et global, entre mouvements de lutte radicale et réponses étatiques, le terrorisme a profondément reconfiguré la violence politique en Europe, tout en posant un défi permanent pour concilier prévention, réaction et respect des libertés publiques. Présenter ainsi l’histoire des violences politiques révèle à la fois la circulation verticale des pratiques (des acteurs locaux aux réseaux mondiaux) et l’interconnexion des réponses étatiques à travers les pays. Cela invite à réfléchir à la manière dont les différentes vagues de terrorisme global influencent les modes d’action des groupes régionaux, comment l’interaction entre antiterrorisme et contre-terrorisme génère des dispositifs qui se diffusent, se renforcent ou s’adaptent selon les contextes nationaux, et comment ces dynamiques imbriquées laissent des traces durables en droit, mémoire et représentations collectives.

L’étude à différentes échelles permet aussi de saisir une structuration d’espaces transnationaux de la violence, reposant sur des alliances idéologiques, des réseaux de soutien, et une circulation active des imaginaires (figures du guérillero, du révolutionnaire, du martyr, du traître) et des personnes (formation des militants). Cette structuration transnationale complexe oblige les États à développer des politiques de contre-terrorisme inédites : spécialisées, militarisées, parfois extrajudiciaires (Avilés, Azcona et Re, 2019; Baby, 2013; González Calleja, 2018; Crenshaw, 1995). Parallèlement, à chaque cycle de violence correspond une bataille discursive où le choix des mots devient un enjeu politique tout en ayant un impact social certain. Étudier l’étymologie ou l’usage de termes aussi forts (attentat, conflit, guerre, terrorisme…)[1] et suivre les inflexions de ce lexique dans la presse, le droit ou les arts permet de mesurer comment se reconfigurent les lignes de légitimation et de délégitimation au fil du temps. L’analyse comparative des vocabulaires éclairera ainsi la manière dont les sociétés européennes nomment, encadrent et finalement transforment les violences politiques.

Ainsi, ce colloque se propose également d’explorer les héritages durables à la fois dans les échanges transnationaux, dans les discours et dans les politiques publiques. Nous analyserons enfin comment les multiples formes de représentation – du récit officiel de l’État au contre-récit des victimes– façonnent les légitimités, alimentent mythes et stéréotypes, influencent la fabrique des lois d’exception et modèlent les perceptions collectives de la menace et de la réponse.

Axes de travail :

1) Internationalisation, espaces transnationaux et circulations 

Dans le cadre historique de la mondialisation et du développement des mobilités, nous pourrons proposer des analyses du terrorisme, du contre-terrorisme et de l’anti-terrorisme dans la perspective des relations internationales (Raflik, 2016), des phénomènes transnationaux et des nouvelles configurations spatiales liées aux déplacements (Wilner, 2018) :

  • Les mobilités transfrontalières : les déplacements des militants à travers les frontières, les itinéraires empruntés, ainsi que la formation de réseaux et d’espaces transnationaux. 
  • La circulation des idées et des pratiques : la diffusion d’idéologies, le transfert et l’évolution des modes d’action, ainsi que les échanges matériaux, de langage et de pratiques au-delà des frontières ou à travers les dynamiques de mobilité.
  • Les implications internationales : la présence d’organisations au-delà de leurs États d’origine, ainsi que l’implication d’autres pays dans les processus de paix et de trêve ; la reconnaissance ou la désignation de certaines de ces organisations sur les listes d’organisations terroristes.

2) Mémoire, patrimonialisation et justice transitionnelle

Par ailleurs, ce colloque s’intéressera à la façon dont les sociétés européennes prennent acte de la fin du terrorisme ainsi que du contre-terrorisme et construisent des récits mémoriels :

  • les projets de musées et les expositions proposées par ces centres,
  • les lois de reconnaissance, de réparation et de protection des victimes,
  • l’ouverture des archives et la mise à disposition des fonds documentaires,
  • les enjeux liées à une mémoire dite « officielle » ou institutionnalisée dans la phase« post-conflit » : l’enseignement scolaire, les commémorations, la mise en place de « lieux de mémoire » (monuments, plaques, noms des rues), mémoire des témoins 

3) Représentations médiatiques et culturelles

Les processus discursifs et de mise en récit jouent un rôle déterminant dans la perception du terrorisme créant parfois des récits concurrents, sortes de « batailles pour le récit ». En ce sens, toute tentative de représentation du terrorisme engage nécessairement une bataille sur le terrain sémantique, où la qualification même des actes violents devient un enjeu idéologique majeur.

Il conviendra dès lors d’analyser les représentations élaborées et relayées à travers différents dispositifs discursifs ou médiatiques, tels que :

  • les médias (presse, télévision, réseaux sociaux, sites d’information en ligne),
  • les séries et documentaires,
  • la bande dessinée et le roman graphique,
  • la littérature,
  • le cinéma,
  • les arts urbains et le street art,
  • la musique dans ses différents genres,
  • les podcasts et web-documentaires

4) Victimes et traumas de la violence terroriste

Ce quatrième axe propose de recentrer l’analyse sur l’expérience humaine, psychique et sociopolitique des violences terroristes. Il invite à interroger la définition problématique de la victime ainsi que les processus par lesquels certaines violences sont légitimées, d’autres disqualifiées, dans les sphères sociale, politique ou juridique (Eliacheff et Soulez-Larivière, 2007 ; Beristáin, 2006). Comment les sociétés européennes prennent-elles en charge (ou non) ces souffrances ? Quelles catégories, quels récits et quelles pratiques de réparation façonnent aujourd’hui les rapports entre justice, mémoire et résilience ?

Afin de répondre à ces questions, les propositions pourront examiner des thématiques telles que : 

  • Expériences et récits de violence (témoignages, biographies, autobiographies, archives orales…)
  • Reconnaissance institutionnelle, réparation et justice (cadres législatifs, dispositifs d’indemnisation, place des victimes dans les procès antiterroristes…)
  • La question du deuil, du trauma et leur transmission sur plusieurs générations
  • Mobilisations, arts et résilience collective (Arts visuels, littérature, performances, dispositifs numériques comme vecteurs de « mémoire-témoin » et de reconstruction, pratiques d’art-thérapie et initiatives communautaires favorisant la résilience)

Nous encourageons des approches pluridisciplinaires (histoire, sociologie, sciences politiques, géographie, études littéraires et culturelles…). 

Modalités de soumission :

  • Langues possibles d’intervention : français, anglais, espagnol, italien.
  • La proposition sera à envoyer à  avant le 1er décembre 2025 et elle comprendra : 
    • Un titre
    • Un résumé de la communication : environ 300 mots.
    • Une présentation bio-bibliographique.
  • Le colloque se tiendra exclusivement en présentiel. Les communications auront une durée de 20 min pour favoriser les échanges.
  • Frais d’inscription : 30 euros.

Le colloque donnera lieu à une publication selon des modalités encore à déterminer.

BIBLIOGRAPHIE INDICATIVE : 

Avilés, Juan, Azcona, José Manuel, et Re, Matteo (eds.), Después del 68: la deriva terrorista en Occidente, Madrid, Sílex, 2019

Baby, Sophie, Le mythe de la transition pacifique, Casa de Velázquez, 2013

Beristáin, Antonio, Macrovíctimas del terrorismo, Bilbao, Universidad de Deusto, 2006.

Casals, Xavier, « El terrorismo parapolicial y de ultraderecha en la Transición: entre la argelinización, la argentinización y la italianización », en Fernández Soldevilla, Gaizka y Jiménez, María (coord.), 1980. El terrorismo contra la Transición. Madrid, Tecnos, págs. 169-201, 2020.

Crenshaw, Martha, Terrorism in context, Pennsylvania State University Press, 1995

Dawson, Graham, Trauma, Memory, Politics: The Irish Troubles, London, Routledge, 2017, 180-204

De la Corte, Luis, La lógica del terrorismo, Madrid, Alianza, 2006.

Derrida, Jacques et Hubermas, Jürgen, Le concept du 11 septembre: Dialogues à New York (octobre-décembre 2001), Paris, Galilée, 2004.

English, Richard, Irish Freedom: The History of Nationalism in Ireland, 2006.

Fernández Soldevilla, Gaizka, El terrorismo en España: de ETA al Daesh, Madrid, Cátedra, 2021

Fernández Soldevilla, Gaizka, La voluntad del « gudari »: génesis y metástasis de la violencia de ETA, Madrid, Tecnos, 2016, p. 21

González Calleja, Eduardo, Guerras no ortodoxas. La “estrategia de la tensión” y las redes de terrorismo neofascista, Madrid, Catarata, 2018

González Calleja, Eduardo, El laboratorio del miedo. Una historia general del terrorismo, de los sicarios a Al Qa’ida, Barcelona, Crítica, 2013 

González Calleja, Eduardo, El terrorismo en Europa, Madrid, Arco Libros, 2002

Hodge Dupré, Eduardo, Antiterrorismo y contraterrorismo en América latina: Argentina, Brasil y México ante la presencia del terrorismo islámico global, thèse de doctorat en relations internationales soutenue à l’Universidad Nacional de la Plata (Argentina) en 2024. 

Hoffman, Bruce, “The Changing Face of Al Qaeda and the Global War on Terrorism”, Studies in Conflict & Terrorism, 27(6), 2004, 549–560.

Louvet, Marie-Violaine. "Les Troubles et le conflit au Moyen-Orient: alliances coloniales et solidarité transnationale." Revue Française de Civilisation Britannique. French Journal of British Studies XXIX-2 (2024).

Louvet, Marie-Violaine. The Irish Against the War: Postcolonial Identity and Political Activism in Contemporary Ireland. Peter Lang, 2024.

Panvini, Guido, Ordine nero, guerriglia rossa, Torino, Einaudi, 2009

Raflik, Jenny, Terrorisme et mondialisation. Approches historiques, Paris, Gallimard, 2016.

Rapoport, D. C, “The four waves of modern terrorism”, in Cronin, A. K. y Ludes, J. M. (eds.), Attacking terrorism. Georgetown University Press, 2004.

Ríos, Jerónimo et Gago, Egoitz, El terrorismo de Estado ante sus víctimas: Conversaciones a propósito de los GAL, Gijón, Trea, 2025.

Sanchez-Cuenca, Ignacio, “The dynamics of nationalist terrorism: ETA and the IRA”, Terrorism and Political Violence, 19, 2007, pp. 289-306.

Schmid, Alex, et Jongman, Albert, Political Terrorism: A New Guide to Actors, Amsterdam,  Swidoc, 1988.

Soulez-Larivière, Daniel et Eliacheff, Caroline, Le temps des victimes, Paris, Albin Michel, 2007.

Stigler, Andrew et al., Attacking Terrorism: Elements of a Grand Strategy, Georgetown University Press, 2004.

Wilner, Alex S., “Transnational Terrorism”, in Hugo Meijer, and Marco Wyss (eds), The Handbook of European Defence Policies and Armed Forces, Oxford, 2018.

 

[1] On peut par exemple réfléchir au concept d’attentat, à la manière dont l’événement violent fait irruption dans des sociétés qui ne sont pas en guerre (Derrida et Habermas, 2004) et à la façon dont il frappe à la fois les corps mais aussi les consciences et les représentations collectives sous forme de trauma (Dawson, 2017). 


ESPAGNOL : 

Terrorismos, contraterrorismos y antiterrorismos en la Europa actual (desde los años sesenta hasta hoy): internacionalización, circulaciones y representaciones 

23-24 de abril de 2026

Universidad Grenoble-Alpes – Campus de Saint-Martin-d’Hères

Organización:

David Crémaux-Bouche (Universidad Grenoble-Alpes, ILCEA4-CERHIS) 

Mariana Dominguez Villaverde (Universidad Grenoble-Alpes, ILCEA4-CERHIS) 

Marie Mianowski (Universidad Grenoble-Alpes, ILCEA4-LISCA) 

Matteo Re (Universidad Rey Juan Carlos) 

Desde finales de los años sesenta, Europa ha atravesado sucesivas oleadas terroristas, cada una de las cuales ha dado lugar a respuestas estatales e internacionales determinantes para la evolución de la seguridad y las libertades. Este coloquio propone analizar tanto las modalidades como las consecuencias de la acción terrorista, pero también la imbricación de las prácticas antiterroristas (políticas públicas, marcos jurídicos, prevención) y contraterroristas (acciones operativas, militares o policiales) destinadas a contenerla en sociedades que, sin embargo, no están afectadas por la guerra. Se trata de examinar cómo estos dos registros de acción se redefinen mutuamente y desplazan constantemente las fronteras de la intervención política, militar, policial y jurídica a escala europea desde la segunda mitad del siglo XX (Hoffman, 2004). 

Además de este enfoque político e institucional, el coloquio también pretende abrir la reflexión a las representaciones, los efectos sociales, la memoria y los medios de comunicación vinculados a estos fenómenos. Se trata, en particular, de interrogar los relatos que se producen en torno al terrorismo y su represión, las formas de mediatización tanto de los atentados como de las respuestas securitarias, los usos públicos del pasado que de ellos se derivan, así como la manera en que los traumas individuales y colectivos —especialmente los de las víctimas— son gestionados, representados o, por el contrario, silenciados. A través de esta articulación entre el análisis de los dispositivos y la atención a las experiencias humanas y sus representaciones, buscamos alcanzar una comprensión global, crítica e interdisciplinar de las lógicas que operan en las dinámicas terroristas, contraterroristas y antiterroristas en Europa. 

Las acciones terroristas y contraterroristas, marcadas por una temprana internacionalización  (González Calleja, 2013), se inscriben asimismo en las nuevas dinámicas espaciales que emergen a partir de la segunda mitad del siglo XX (Mazzella, 2014) y contribuyen a modificar las configuraciones de las relaciones internacionales (Raflik, 2016).

Aunque el término “terrorismo” se utiliza con frecuencia, está lejos de ser una categoría conceptual estable y sigue siendo objeto de debate. Se han llegado a identificar más de 109 definiciones académicas e institucionales (Schmid y Jongman, 1988), y los intentos posteriores por aclarar el concepto, como los de Timothy Garton Ash (2001), Bruce Hoffman (2004) o Gaizka Fernández Soldevilla (2021), muestran que persisten desacuerdos importantes, ya sea en cuanto a los actores implicados, las motivaciones invocadas o el estatus de la violencia de Estado. No obstante, hay cierto consenso en torno a los aspectos esenciales : el uso o la amenaza de una violencia premeditada, con una finalidad estratégica, orientada a impactar una audiencia más amplia que las propias víctimas directas. Dado que estas divergencias no son neutras, sino que reflejan cuestiones políticas, jurídicas y simbólicas, este coloquio invita a los y las participantes a reflexionar en torno a la delimitación del concepto, a sus usos contextualizados y a sus efectos performativos. 

Para abordar la complejidad de estas dinámicas, es importante distinguir, desde el principio, dos planos que a menudo se confunden: el antiterrorismo y el contraterrorismo. Esta distinción no es solo terminológica, sino que es decisiva para comprender las transformaciones que su imbricación induce en los regímenes democráticos (Hodge Dupré, 2024). Por antiterrorismo entendemos el conjunto de políticas públicas, dispositivos jurídicos y estrategias de prevención a largo plazo implementadas dentro del marco legal de los Estados de derecho (Sheehan, 2007; Marcos, 2014). El contraterrorismo, por su parte, hace referencia al conjunto de dispositivos, acciones y estrategias —estatales o paraestatales— destinadas a prevenir, contener, neutralizar o eliminar la actividad terrorista. Se trata, por tanto, de una respuesta organizada ante una forma específica de violencia política, que puede adoptar modalidades muy diversas: desde mecanismos de inteligencia, vigilancia y control, hasta intervenciones directas de tipo militar o policial. En determinados contextos históricos, sin embargo, el contraterrorismo ha adoptado también formas ilegales o clandestinas (Marcos, 2014; Rivas, 2013; Casals, 2020). 

En el marco de este coloquio, proponemos abordar la historia contemporánea del terrorismo en Europa a través del análisis de las sucesivas olas que han marcado su evolución desde los años sesenta, prestando especial atención a la tercera ola, la etapa de transición tras la Guerra Fría,  y a la cuarta ola, actualmente en curso, según la tipología de David C. Rapoport (2004). Lejos de entenderse como momentos estancos o excluyentes, estas secuencias deben analizarse desde una perspectiva que tenga en cuenta sus continuidades, transformaciones y superposiciones, así como sus ramificaciones a través de una lectura a la vez histórica, geopolítica y cultural (Crenshaw, 1995; González Calleja, 2002, 2012). 

Desde finales de los años sesenta, emerge en Europa una “tercera ola” de terrorismo impulsada por la extrema izquierda revolucionaria (RAF en Alemania, Brigate Rosse en Italia, GRAPO en España), influida por el marxismo, las luchas anticoloniales y los movimientos estudiantiles. Estos grupos transnacionales comparten manifiestos, tácticas (secuestros, desvío de aviones) y redes logísticas que traspasan fronteras. Pero esta dinámica de dimensión “global” convive con formas de violencia enraizadas en causas regionales, como los nacionalismos radicales de ETA en el País Vasco o del IRA en Irlanda del Norte (y sus rivales lealistas, UVFUDA), que encuentran su legitimidad en memorias locales. También surgen movimientos de extrema derecha (Ordine Nuovo y, en una etapa posterior, Nuclei Armati Rivoluzionari, Batallón Vasco Español, GAL), que practican el terrorismo de masas, el espontaneísmo armado o el terrorismo antiterrorista (Panvini, 2009; Rios y Gago, 2025; English, 2006). 

Frente a esta pluralidad de amenazas, los Estados combinan la prevención nacional (leyes excepcionales, controles fronterizos) con el contraterrorismo transnacional, mediante el intercambio de información entre policías y servicios de inteligencia. ¿Podemos, entonces, afirmar que las prácticas utilizadas contra ETA o el IRA (escuchas, infiltraciones, unidades especiales) fueron adaptadas rápidamente para combatir a las Brigadas Rojas o a la RAF?[1] ¿Este cruce de métodos ha reforzado la europeización de los dispositivos de seguridad?” 

En los años noventa, la caída del bloque soviético y el fortalecimiento de los servicios de seguridad conllevan la disolución o debilitamiento de numerosos grupos armados. Sin embargo, sus redes, memorias y saberes clandestinos sobreviven y alimentan nuevas causas. 

Los Estados consolidan una respuesta transnacional con la creación de Europol (1993), el 

mandato de detención europeo, o bases de datos como el SIS o Eurodac. Esta arquitectura se convierte en una herramienta para hacer frente a una amenaza emergente: el yihadismo global. 

Desde los atentados del 11 de septiembre de 2001, la llamada “cuarta ola” del terrorismo yihadista —primero encabezada por Al Qaeda y, desde la década de 2010, por el Estado islámico— ha transformado profundamente el panorama de la violencia en Europa. Se trata de una amenaza global que actúa localmente (en suburbios parisinos, Midlands británicos, o zonas industriales de Cataluña). Inicialmente estructurada de forma centralizada y piramidal, con comandos coordinados que atacaban infraestructuras como el transporte público, esta amenaza se diversifica a partir de las revoluciones árabes y del conflicto sirio-iraquí. El Estado Islámico recurre a las redes sociales para formar, financiar y activar células locales, al tiempo que promueve ataques individuales perpetrados por actores aislados. Esta forma polimorfa de violencia se alimenta de la movilización de foreign fighters y, en ocasiones, entra en resonancia o compite con las memorias locales de antiguos conflictos (De la Corte, 2006). 

Los atentados cometidos en suelo europeo, con modos de acción en constante evolución (Madrid en 2004, Londres en 2005, después París y Copenhague en 2015, Niza y Bruselas en 2016, Estocolmo y Barcelona en 2017, Viena en 2020…), reactivan de hecho las memorias de violencias pasadas. En regiones como Irlanda del Norte o el País Vasco, la retórica djihadista entra en tensión o se hibrida con los relatos nacionalistas residuales. Paralelamente, algunos grupos ultranacionalistas o neofascistas retoman los códigos mediáticos del yihadismo (vídeos, propaganda en línea), mientras que los dispositivos antiterroristas se aplican de forma indistinta a las amenazas locales y globales. 

Estas oleadas de atentados han provocado un refuerzo constante de los dispositivos de seguridad tanto a nivel europeo como estatal: vigilancia digital, programas de desradicalización, congelación de activos, bases de datos biométricas, registros de nombres de pasajeros (PNR), debates sobre el futuro del espacio Schengen. Sin embargo, las respuestas estrictamente nacionales a menudo se ven superadas ante una amenaza digital, transnacional, que evoluciona de forma rápida e impredecible. 

A lo largo de veinte años de interacción entre lo local y lo global, entre movimientos radicales y respuestas estatales, el terrorismo ha reconfigurado profundamente la violencia política en Europa, planteando a la vez un desafío constante: cómo conciliar la prevención, la reacción y el respeto a las libertades públicas. Abordar así la historia de las violencias políticas permite observar tanto la circulación vertical de las prácticas (de actores locales a redes globales) como la interconexión de las respuestas estatales entre países. Esto invita a reflexionar sobre cómo las distintas oleadas de terrorismo global influyen en los modos de acción de los grupos regionales, cómo la interacción entre antiterrorismo y contraterrorismo genera dispositivos que se difunden, se refuerzan o se adaptan según los contextos nacionales, y cómo estas dinámicas entrelazadas dejan huellas duraderas en el derecho, la memoria y las representaciones colectivas. 

El análisis a distintas escalas permite también identificar la configuración de espacios transnacionales de violencia, basados en alianzas ideológicas, redes de apoyo y una circulación activa de imaginarios (la figura del guerrillero, del revolucionario, del mártir, del traidor) y de personas (formación de militantes). Esta compleja estructuración transnacional obliga a los Estados a desarrollar políticas de contraterrorismo inéditas: especializadas, militarizadas y, en ocasiones, extrajudiciales (Avilés, Azcona y Re, 2019; Baby, 2013; González Calleja, 2018; Crenshaw, 1995). Paralelamente, cada ciclo de violencia se acompaña de una batalla discursiva en la que la elección de las palabras se convierte en un asunto político con un impacto social considerable. Estudiar la etimología o el uso de términos cargados de sentido (atentado, conflicto, guerra, terrorismo)[2] y seguir las inflexiones de ese léxico en la prensa, el derecho o las artes permite analizar cómo se reconfiguran las fronteras de la legitimación y la deslegitimación a lo largo del tiempo. El análisis comparado del vocabulario ayuda así a comprender cómo las sociedades europeas nombran, delimitan y, en última instancia, transforman las violencias políticas. 

Por tanto, este coloquio se propone asimismo explorar los legados duraderos tanto en los intercambios transnacionales como en los discursos y en las políticas públicas. Por último, analizaremos cómo las múltiples formas de representación – desde el relato oficial del Estado hasta los contra-relatos de las víctimas – modelan las legitimidades, alimentan mitos y estereotipos, influyen en la elaboración de leyes de excepción y conforman las percepciones colectivas sobre la amenaza y la respuesta. 

Ejes de trabajo:

1) Internacionalización, espacios transnacionales y circulaciones 

En el marco histórico de la globalización y del desarrollo de las movilidades, se propone abordar el terrorismo desde la perspectiva de las relaciones internacionales (Raflik, 2016), de los fenómenos transnacionales y de las nuevas configuraciones espaciales vinculadas a los desplazamientos (Wilner, 2018): 

  • las movilidades transfronterizas: los desplazamientos de militantes a través de las fronteras, los itinerarios recorridos, así como la formación de redes y espacios transnacionales. 
  • la circulación de ideas y prácticas: la difusión de ideologías, el traslado y la evolución de los modos de acción, así como los intercambios materiales, lingüísticos y de prácticas más allá de las fronteras o a través de dinámicas de movilidad. 
  • las implicaciones internacionales: la presencia de organizaciones fuera de sus Estados de origen, así como la implicación de terceros países en procesos de paz y de tregua; el reconocimiento o la inclusión de determinadas organizaciones en las listas de entidades terroristas. 
2) Memoria, patrimonialización y justicia transicional 

Este coloquio también se interesa por cómo las sociedades europeas asumen el final del terrorismo y construyen relatos memoriales:

  • los proyectos museísticos y las exposiciones impulsadas por estos centros, 
  • las leyes de reconocimiento, reparación y protección de las víctimas, 
  • la apertura de archivos y la puesta a disposición de fondos documentales, 
  • los desafíos ligados a una memoria denominada “oficial” o institucionalizada en la fase “postconflicto”: la enseñanza escolar, las conmemoraciones, la creación de “lugares de memoria” (monumentos, placas, nombres de calles), la memoria de los testigos. 
3) Representaciones mediáticas y culturales 

Los procesos discursivos y narrativos desempeñan un papel clave en la percepción del 

terrorismo, generando a menudo relatos contrapuestos, verdaderas “batallas por el relato”. En este sentido, todo intento de representación del terrorismo conlleva necesariamente una pugna en el terreno semántico, donde la propia calificación de los actos violentos se convierte en un importante desafío ideológico. 

Se tratará entonces de analizar las representaciones elaboradas y difundidas a través de distintos dispositivos discursivos o mediáticos, como: 

  • Los medios de comunicación (prensa, televisión, redes sociales, medios digitales), 
  • Las series y documentales, 
  • El cómic y la novela gráfica, 
  • La literatura, 
  • El cine, 
  • Las artes urbanas y el street art
  • La música en sus distintos géneros, 
  • Los pódcast y web-documentales
4) Víctimas y traumas de la violencia terrorista

Este cuarto eje propone recentrar el análisis en la experiencia humana, psíquica y sociopolítica de las violencias terroristas. Invita a cuestionar la definición problemática de “víctima”, así como los procesos mediante los cuales ciertas violencias son legitimadas y otras deslegitimadas en las esferas social, política o jurídica (Eliacheff y Soulez-Larivière, 2007; Beristáin, 2006). ¿Cómo las sociedades europeas afrontan (o no) dichos sufrimientos? ¿Qué categorías, relatos y prácticas de reparación configuran hoy los vínculos entre justicia, memoria y resiliencia? 

Para responder a estas preguntas, las propuestas podrán abordar temas como: 

  • experiencias y relatos de la violencia (testimonios, biografías, autobiografías, archivos orales…), 
  • reconocimiento institucional, reparación y justicia (marcos legislativos, mecanismos de indemnización, lugar de las víctimas en los juicios antiterroristas…), 
  • la cuestión del duelo, del trauma y su transmisión intergeneracional, 
  • movilizaciones, artes y resiliencia colectiva (artes visuales, literatura, performances, dispositivos digitales como vectores de “memoria-testigo” y reconstrucción, prácticas de arteterapia e iniciativas comunitarias que fomentan la resiliencia). se valorarán especialmente los enfoques multidisciplinares (historia, sociología, ciencia política, geografía, estudios literarios y culturales…). 

Modalidades de presentación: 

  • Idiomas posibles para las intervenciones: francés, inglés, español, italiano. Las propuestas deberán enviarse a la dirección  antes del 1 de diciembre de 2025, e incluirán:

o un título, o un resumen de la comunicación (aproximadamente 300 palabras), o una breve presentación bio-bibliográfica.

  • El coloquio se celebrará exclusivamente de forma presencial. Las comunicaciones tendrán una duración de 20 minutos, con el fin de favorecer el intercambio entre participantes. 
  • Cuota de inscripción: 30 euros.

El coloquio dará lugar a una publicación, cuyas modalidades se definirán más adelante.

 

[1] Las medidas tomadas en la lucha contra el terrorismo en Italia fueron retomadas en la lucha contra la mafia. 

[2] Se podrá, por ejemplo, reflexionar sobre el concepto de atentado, sobre la manera en la que el acontecimiento violento irrumpe en sociedades que no están en guerra (Derrida et Habermas, 2004) y sobre cómo impacta tanto en los cuerpos como en las conciencias y en las representaciones colectivas en forma de trauma (Dawson, 2017).  

Lieu Université Grenoble-Alpes
Contact  
/

En ligne

Nous avons aucun invité et un membre en ligne

Agenda

Juillet 2025
L Ma Me J V S D
30 1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31 1 2 3

Séminaires

Aucun évènement

Bureau de la SoFHIA

Caroline Lepage

Présidente de la SoFHIA

Thomas FAYE

Vice-président aire hispanique

Graça DOS SANTOS

Vice-Présidente aire lusophone

Marion GAUTEAU

Vice-Présidente aire latino-américaine

Immaculada FÀBREGAS

Vice-Présidente aire catalanophone

Carole FILLIÈRE

Vice-Présidente Bourses SoFHIA

Judite RODRIGUES BALBUENA

Trésorière

Davy DESMAS-LOUBARESSE

Secrétaire général

Diane BRACCO

Secrétaire générale

Marina RUIZ CANO

Responsable du site

Marta LÓPEZ IZQUIERDO

Co-rédactrice en chef HispanismeS

Eva TOUBOUL

Vice-Présidente en charge des relations avec l’enseignement secondaire

Fabrice CORRONS

Responsable Correspondant·e·s et réseaux

Julie FINTZEL

Responsable Correspondant·e·s et réseaux

hispanismes-btn

galet-groupement-des-associations-de-langues-etrangeres

REAH (Réseau Européen d'Associations d'Hispanistes)