Colloque "Amatrides" : éthiques de l'exil au féminin (XX-XXI s.) |
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Colloque International « Amatrides » : éthiques de l’exil au féminin (XX-XXI siècles) 24-25 avril 2025 Lieu : Université Catholique de l’Ouest Bretagne Sud – Vannes Centre de Recherches Humanités et Sociétés (CHUS) Projet de recherche UCO MOBIL Comité scientifique international: Mercedes Arriaga (Universidad de Sevilla), Manuel Aznar Soler (Universitat Autònoma de Barcelona), Gwénola Sébaux (UCO Angers), Bertrand Westphal (Université de Limoges). En collaboration avec : HCTI (Université Bretagne Sud), CIRPall (Université d’Angers) et Escritoras y Escrituras (Université de Séville) Langues acceptées : français, espagnol, anglais Les XXème et XXIème siècles ont été marqués par les déplacements de personnes dans le monde entier. Selon la décennie, le territoire, ou la population concernée ces migrations ont été motivées politiquement, économiquement ou les deux . Le XXème siècle et ses multiples crises (Première Guerre mondiale, révolution d’Octobre, crise économique de 1929, Guerre civile espagnole, Seconde Guerre mondiale…) accentuent les fuites de personnes loin des violences et des guerres. Au début du XXème siècle, l’Europe fut le point de départs de migrations de masse: exil d’un million de républicains espagnols après 1936, migration d’un demi-million d’Allemande·s désigné·e·s juif·ve·s entre 1933 et 1941, déplacement de dizaines de millions de personnes en Europe de l’Est après 1945…Au XXIème siècle, l’Europe reçoit des flux de migrant·e·s; en provenance d’Amérique du Sud en Espagne, réfugiés de guerre à la suite du « Printemps arabes », migrations dites économiques etc. Le Trésor de la langue française donne comme première acception du terme Apatride: « personne sans nationalité »; « personne sans patrie » affirme le dictionnaire de María Moliner ; « appartenant ou sujet à aucun État ou régime » selon l’Oxford English Dictionary… Sans nationalité, sans patrie, sujet à aucun territoire… sans espace. Les définitions linguistiques sont différentes selon la langue source et peuvent nous rapprocher de la spécificité de l’exil vécu dans chaque pays. Or, le substantif/ adjectif Apatride, dérivé du nom « patrie », n’a jamais été décliné au féminin, alors que les langues emploient le terme « mère » pour parler de la patrie. La « Mère Patrie » devient ainsi un oxymore qui explique l’attachement sentimental à un territoire quelconque. C’est pour cela que réinventer le terme au féminin pour notre colloque est devenu essentiel puisqu’il s’intéressera à l’exil contemporain des XXème et XXIème siècles (politique, économique, climatologique, social, etc.) dans sa spécificité féminine. À ce sujet, et d’après Aprile (2008) nous pouvons distinguer l’exilée de l’exilé: À partir de multiples trajectoires individuelles, on peut identifier trois figures féminines majeures définies par l’histoire des migrations et appliquées ici à l’exil. La première est celle de l’épouse, la ‘femme qui reste’ mais qui n’est pas passive, assumant en partie le rôle de l’homme et partageant l’opprobre qui entoure l’exilé. C’est elle qui […] assure la survie financière de la famille et gère à distance patrimoine économique et engagement politique. La deuxième figure féminine qui se dégage est celle de la ‘suiveuse’, selon le terme employé par Nancy Green, dont le rôle est également à réévaluer dans la structuration et le maintien des réseaux familiaux et, ici, politiques. La dernière est celle de l’exilée proprement dite, émigrante à part entière, condamnée ou proscrite volontaire partant seule comme les migrantes célibataires. De ce fait, la question principale sera donc : comment vivre l’exil au féminin ? Existe-t-il une différence vécue entre l’exil masculin et l’exil féminin ? Sans être exhaustives, nous pourrons nous questionner ainsi sur :
Modalités de participation : Le colloque se fera en présentiel, mais les communications en modalités online seront acceptées à travers l’enregistrement d’une vidéo d’une durée maximale de 15 minutes qui sera mise en ligne sur le compte YouTube du colloque. Pour la modalité en présentiel, l’intervenant disposera de 20 minutes. Pour participer, il faut envoyer un titre et un résumé d’une vingtaine de lignes de la proposition à avant le 31 janvier 2025 en précisant les données suivantes : nom, fonction, université d’attachement et axe choisi. La réponse du comité scientifique est prévue pour le 28 février 2025. Une publication est prévue à la suite du colloque. Bibliographie (non exhaustive):
Direction : Katell Brestic (Université d’Angers), Mariannick Guennec (Université Bretagne Sud), Rocio Gonzalez Naranjo (Université Catholique de l’Ouest – Bretagne Sud), Agatha Mohring (Université d’Angers), Sheena Trimble (Université Catholique de l’Ouest) Organisation : Université Catholique de l’Ouest – Bretagne Sud
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Lieu VANNES : Université Catholiquede l'Ouest Bretagne Sud | ||||||
Contact | ||||||
date limite pour l'envoi d'une proposition de communication : le 31 janvier 2025 |