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Jornada de estudios : "Música y canción en América latina y el Caribe: resistencias y discursos de contrapoder, siglos XX Y XXI" Télécharger au format iCal
 
Música y canción en América latina y el Caribe: resistencias y discursos de contrapoder, siglos XX y XXI
Jornada de estudios UR DIRE- EA AMERIBER (Chispa)
Coorganizado por Lise Segas y Mónica Cárdenas Moreno
10 de marzo de 2023
Modalidad virtual
 
Con la finalidad de continuar el proyecto que iniciamos en 2021, desde la UR DIRE de la Universidad de la Reunión, con la organización de un ciclo de conferencias titulado “Ritmos mestizos, músicas populares (España, América latina, Caribe)” y gracias a la implicación del grupo de investigación Chispa (EA Ameriber, Universidad Bordeaux-Montaigne) dedicado al estudio de los discursos dominantes, contradiscursos y prácticas alternativas en el área hispánica, abrimos la reflexión hacia una temática en auge en las humanidades y las ciencias sociales desde distintas perspectivas: estudios culturales, estudios subalternos y estudios decoloniales.
Esta jornada de estudios tiene por objetivo incentivar la discusión sobre un fenómeno central en la cultura popular latinoamericana: las manifestaciones musicales en tanto géneros híbridos cargados de historia social, de protesta y resistencia. En este sentido, nos interesa explorar los orígenes, la evolución de los diferentes ritmos como el tango, la milonga, el son, el bolero, la cumbia, el pasillo, el vals criollo, el rap/hip hop, el merengue, la trova, el corrido, la salsa, la champeta, el huayno, el reggaetón, la chicha, etc. , aliados o no con la canción (también es posible estudiar el fenómeno de la canción en sí mismo y su relación con la poesía, por ejemplo), como parte de una dinámica entre el estatus que dichas manifestaciones musicales han adquirido a lo largo de su historia: clandestinidad, marginación, recuperación, reconocimiento identitario, masificación, resistencia, patrimonialización, etc. Por otro lado, nos interesa su relación con discursos de poder expresados a través del racismo, el clasismo, el machismo, y otras formas de discriminación. De igual manera, nos interesa comprenderlos dentro de procesos socio-históricos tales como procesos revolucionarios, represión, luchas feministas, entre otros.
Así, nos parece fundamental, la reflexión en torno a la relación entre las manifestaciones musicales y los dispositivos del poder como la industria musical, el circuito comercial, los medios de difusión, las instancias culturales legitimadas/legitimantes, etc. Otro aspecto que nos parece importante tomar en cuenta es la relación entre música y cuerpo, es decir, cómo las formas de resistir a normas y convenciones hegemónicas son corporeizadas mediante ritmos y bailes que expresan relaciones intersubjetivas y sociales en los eventos, informales o no, en que suenan y se arman.
Con la finalidad de no extender demasiado nuestro campo de estudio, abrimos la reflexión al estudio de ritmos musicales en los siglos XX y XXI, periodo en que la industria musical interviene en la grabación, producción, distribución y, por lo tanto, influye en las transformaciones del ritmo o fenómeno musical en cuestión. Más adelante, el uso de la tecnología musical será igualmente decisiva en los derroteros musicales estudiados.
Estas jornadas privilegian una aproximación decolonial al fenómeno musical y de la canción, por ello, queremos construir puentes más allá del área hispanohablante para entender el continente latinoamericano desde la perspectiva del Sur Global. Desde esta perspectiva alentamos también las reflexiones comparativas con manifestaciones musicales de otras áreas geográficas como las desarrolladas desde África y en el sur este africano, por ejemplo, en una isla del Océano Indico como la Reunión.
Las proposiciones de ponencia se podrán presentar en castellano o francés y deberán tener una extensión máxima de 500 palabras e irán acompañadas por una breve noticia bio bibliográfica de la autora o autor. Deberán ser enviadas a los correos de las coorganizadoras: y hasta el 15 de enero de 2023.
 
Journée d'étude UR DIRE- EA AMERIBER (Chispa)
Co-organisée par Lise Segas et Mónica Cárdenas Moreno
10 mars 2023
Modalité virtuelle
 
Afin de poursuivre le projet que nous avons initié en 2021, au sein de l'UR DIRE de l'Université de La Réunion, avec l'organisation d'un cycle de conférences intitulé « Rythmes métis, musiques populaires (Espagne, Amérique latine, Caraïbes) » et grâce à l'implication du groupe de recherche Chispa (EA Ameriber, Université Bordeaux-Montaigne) dédié à l'étude des discours dominants, des contre-discours et des pratiques alternatives dans l'aire hispanique, nous ouvrons la réflexion vers un sujet en plein essor dans les sciences humaines traité grâces aux apports conceptuels des cultural studies, des études subalternes et les études décoloniales.
L'objectif de cette journée d'étude est d'encourager la discussion sur un phénomène central de la culture populaire latino-américaine : les manifestations musicales en tant que genres hybrides chargés d'histoire sociale, de protestation et de résistance. En ce sens, il nous paraît intéressant d'explorer les origines et l'évolution des différents rythmes comme le tango, la milonga, le son, le bolero, la cumbia, le pasillo, vals criollo, le rap/hip hop, le merengue, la trova, le corrido, la salsa, la champeta, le huayno, le reggaetón, la chicha, etc., alliés ou non à la chanson (il est également possible d'étudier le phénomène de la chanson elle-même et sa relation avec la poésie, par exemple), au regard d'une dynamique entre les statuts que ces manifestations musicales ont acquis tout au long de leur histoire : clandestinité, marginalisation, récupération, reconnaissance d'identité, massification, résistance, patrimonialisation, etc. D'autre part, nous nous intéressons à leurs relations avec des discours hégémoniques qui s’expriment à travers les rapports sociaux de race, de classe, de genres, et d’autres formes de discriminations. Nous cherchons également à les comprendre dans le cadre de processus socio-historiques tels que les processus révolutionnaires, la répression, les luttes féministes, entre autres.
Ainsi, il nous semble fondamental de réfléchir à la relation entre les manifestations musicales et les dispositifs de pouvoir tels que l'industrie musicale, le circuit commercial, les médias, les instances culturelles légitimées/legitimantes, etc. Un autre aspect qu'il nous semble important de prendre en compte est la relation entre la musique et le corps, c'est-à-dire la manière dont les formes de résistance aux normes et conventions hégémoniques s'incarnent à travers des rythmes et des danses qui expriment des relations intersubjectives et sociales lors des événements, informels ou non, dans lesquels ils sont joués et réalisés.
Afin de ne pas trop étendre notre champ d'étude, nous ouvrons la réflexion à l'étude des rythmes musicaux aux XXe et XXIe siècles, une période où l'industrie musicale participent activement non seulement aux formes de diffusion et de production du phénomène musical, mais aussi à son contenu et, par conséquent, peut avoir une influence directe sur les transformations des rythmes ou sur le phénomène musical en question. Plus tard, l’usage des technologies musicales sera également décisif dans les évolutions des musiques étudiées.
Cette journée privilégie une approche décoloniale du phénomène de la musique et de la chanson. C'est pourquoi nous souhaitons jeter des ponts au-delà de l'espace hispanophone afin de comprendre le continent latino-américain dans la perspective du Sud global. Dans cette perspective, nous encourageons également les réflexions comparatives avec des manifestations musicales d'autres zones géographiques telles que celles développées en Afrique et en Afrique du Sud-Est, par exemple sur une île de l'Océan Indien comme la Réunion.
Les propositions de communication peuvent être présentées en espagnol ou en français. Elles ne doivent pas dépasser 500 mots et doivent être accompagnées d'une brève notice biographique de l'auteur.e. Elles doivent être envoyées aux adresses électroniques des coorganisatrices : et avant le 15 janvier 2023.
Lieu Université de La Réunion ; Université Bordeaux-Montaigne (modalité virtuelle)
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