Appels à communication

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Appel à publication revue Conceptos "Féminisme(s) et humour" Télécharger au format iCal
 
Le centre CHISPA (Cultures Hispaniques et Hispano-américaines/Université Bordeaux-Montaigne) lance un appel à publication pour un volume de la revue Conceptos (https://ameriber.u-bordeaux-montaigne.fr/revue-conceptos) consacré à la thématique « Féminisme(s) et humour », déclinée depuis septembre 2020 dans le cadre de ses activités de recherche.    
 
La langue de publication est l’espagnol.
 
Les propositions sont à envoyer à d’ici le 30/11/22.
 
L’examen et la sélection des propositions clôtureront le 15/01/23. Les articles définitifs seront à rendre le 15/06/23. La publication est prévue pour décembre 2023.
 
La lengua de redacción es el castellano.
 
Las propuestas deben enviarse a antes del 30/11/22.
 
La selección de las propuestas se cerrará el 15/01/23. Los artículos finales se entregarán el 15/06/23. La publicación está prevista para diciembre de 2023.
 
Le choix de cette thématique part d’un préjugé selon lequel les féministes manqueraient de sens de l’humour, préjugé sexiste parmi tant d’autres qui sont hostiles au féminisme : malgré l’impact de la dernière vague féministe dans les sociétés hispaniques et hispano-américaines actuelles, les féministes subissent encore les assauts des tenants d’une pensée dominante largement misogyne. Le néologisme de « feminazi » utilisée en Espagne depuis plusieurs années pour qualifier les militantes féministes en témoigne. Comme tous les usages sociaux et politiques, l’humour est en effet traversé par un certain nombre de stéréotypes et l’un des plus connus est sans doute que le rire est le propre de l’homme. De ce stéréotype « fondateur » en découlent deux autres: les femmes n’ont pas d’humour et, a fortiori, les féministes. Pourquoi l’humour serait-il l’apanage des hommes et un vecteur privilégié de la misogynie ? L’hypothèse développée par Sabine Melchior-Bonnet, dans son ouvrage paru en 2021 aux PUF, est que Le rire des femmes, [est] une histoire de pouvoir qui n’a pas été partagé. De fait, l’humour, étroitement lié au rire, semble être devenu une arme ou un outil privilégié par les féministes depuis plusieurs années, tordant ainsi le coup aux clichés.
Dans la Bible les femmes ne rient pas. Quand Sarah laisse éclater son rire lorsqu’elle apprend à 80 ans qu’elle va enfanter, Dieu la réprimande ; dans la mythologie gréco-latine, les femmes ne rient pas non plus, sauf Déméter qui rit en voyant Baubo, la femme-vulve, danser pour elle, et se console ainsi de la disparition de sa fille Perséphone, séquestrée par Hadès aux Enfers. L’idée que le rire des femmes est transgressif notamment parce qu’il est une manifestation émancipatrice du corps est ancienne et s’est perpétuée au cours des âges. Dans les traités pour jeunes épouses ou jeunes filles de l’Espagne classique, les femmes doivent être aimables et souriantes et non pas rieuses. Dans La perfecta casada (1583), livre encore utilisé dans l’Espagne franquiste, Fray Luis de León explique que la femme vertueuse est celle dont le rire n’est pas un « muelle […] desatado » (chap. XV). Au XIXe siècle, alors qu’on a reproché aux femmes qui défendaient l’émancipation féminine par la libération de leurs corps d’être obscènes, certains philosophes commencèrent à accuser celles qui promouvaient l’égalité et l’amitié entre sexes de refuser l’amour et la sexualité. C’est peut-être alors qu’est né le poncif de la féministe dépourvue d’humour et puritaine (Geneviève Fraisse, Féminisme et philosophie, 2020). Mais ne s’agit-il pas là d’un profond malentendu? Car comme le constate Nerea Pérez de las Heras s’adressant à ses congéneres masculins, « es posible que estemos cansadas de escuchar los mismos chistes, vosotros también lo estaríais si llevarais tres milenios en el lado malo de la broma oyendo chascarrillos sobre gatillazos y calvicie »[1]
D’ailleurs, la féministe indo-britannique Sara Ahmed a fait de la « rabat-joie » (killjoy) un étendard du féminisme. Si la colère est un moteur, elle n’est cependant pas un frein à l’humour, preuve en est son « kit de survie rabat-joie » ou son « manifeste rabat-joie » (Vivir una vida feminista). Habituées à retourner le stigmate à leur avantage, les féministes sont des rabat-joie lorsqu’elles choisissent de l’être, en tant que sujets donc, car c’est bien une question d’autonomie, de liberté et de pouvoir niés aux femmes qui est ici en jeu.
Le rire des femmes apparaît en effet comme un langage de résistance contre l’oppression des corps. Du rire des femmes à l’humour féministe, il n’y a qu’un pas. Les généalogies intimes montrent que cet humour féministe qui occupe de nos jours l’espace public ou s’exprime dans les pratiques artistiques prend souvent sa source dans un humour que les communautés de femmes (entre mères et filles, sœurs, ou de manière plus élargie) semblent avoir pratiqué dans de nombreux lieux et de nombreuses époques à l’abri des regards (on pense à l’humour de la grand-mère de Marjane Satrapi, celle des femmes de villages amazigh chez Najat el Hachmi, etc.). L’humour féministe pourrait donc se définir d’abord comme un « écart par rapport à la norme »[2] sociale, morale, religieuse, culturelle, politique, etc., qui s’impose aux femmes, les soumet, les subordonne, les subalternise, les nie en somme, parce qu’elles sont femmes. L’humour féministe apparaît comme un contre-discours, porteur d’un contre-pouvoir. L’humour féministe devient agent de résistance contre l’oppression de tous et toutes, et pas seulement des femmes. Dans une perspective transféministe, il apparaît alors aussi comme un puissant agent de cohésion sociale et devient un outil d’apprentissage original.
Nous ouvrons donc au débat las lignes de réflexion qui suivent, dans une perspective méthodologique qui privilégiera les études féministes et de genre, dans une aire géographique qui correspond à l’aire hispanique et hispano-américaine et dans une aire temporelle qui va de l’époque classique à nos jours:
  • Quels sont les cibles privilégiées de l’humour féministe ? L’humour féministe s’attaque-t-il exclusivement à la misogynie, à la domination masculine, au patriarcat ou reflète-t-il d’autres formes d’oppression ?
  • Quelles sont les supports de l’humour féministe ? Outre la littérature, les beaux-arts, quel rôle joue le spectacle vivant (stand up, one (wo)man show), qui semble aujourd’hui privilégié ? Quel rôle jouent les réseaux sociaux dans sa diffusion ? Quels sont plus largement les circuits de création, de production, de diffusion ?
  • Quelles sont les modalités linguistiques, rhétoriques de l’humour féministe ? Ironie, parodie, pastiche ?
  • Quelles sont les objectifs pragmatiques de l’humour féministe ? S’agit-il de dénigrer, de chercher à désamorcer une menace ou de souligner une incongruité selon la typologie des fonctions de l’humour établie par John Morreall[7]ou s’agit-il de déconstruire ? L’humour féministe parvient-il toujours à déconstruire ? Dans quelle mesure s’offre-t-il aussi comme puissant facteur de cohésion et d’apprentissage ?
  • Quels sont les obstacles qui se dressent contre l’humour féministe ? Quel rôle jouent la censure, l’auto-censure ? L’humour ne pose-t-il pas nécessairement un problème de partage de code, a fortiori dans des sociétés où la question du féminisme et/ou du genre est clivante ?
  • Peut-on tracer une histoire de l’humour féministe ? Quels en seraient les éventuels moments clés ? Quel est l’impact du « tsunami »[8] féministe qui secoue le monde hispanique et hispano-américain depuis une dizaine d’années sur la configuration de l’humour féministe actuel ?
  • Enfin, les féministes pratiquent-elles toutes l’humour ? Y a-t-il un rejet légitime de l’humour féministe?
 
El centro CHISPA (Culturas Hispánicas e Hispanoamericanas) del equipo de investigación AMERIBER de la Universidad Bordeaux-Montaigne lanza una convocatoria para un volumen de la revista Conceptos (https://ameriber.u-bordeaux-montaigne.fr/revue-conceptos) dedicado a "Feminismo(s) y Humor".      
La elección de este tema se debe a un prejuicio según el cual las feministas carecen de sentido del humor, un prejuicio sexista entre otros muchos todavía hostiles al feminismo: a las feministas las siguen atacando los defensores de un pensamiento dominante ampliamente misógino. El neologismo de "feminazi" utilizado en España para identificar a las activistas feministas da fe de ello. Como todos los usos sociales y políticos, el humor está atravesado por un cierto número de estereotipos y uno de los más conocidos es, sin duda, que la risa es propia del hombre. De este estereotipo "fundador" se desprenden otros dos: las mujeres no tienen sentido del humor y, a fortiori, tampoco las feministas. ¿Por qué el humor debería ser una prerrogativa de los hombres y un vector privilegiado de la misoginia? La hipótesis desarrollada por Sabine Melchior-Bonnet, en su libro publicado en 2021[1], es que “la risa de las mujeres [es] una historia de poder” no compartido. De hecho, el humor, estrechamente ligado a la risa, parece haberse convertido desde hace varios años en una herramienta privilegiada por las feministas, desafiando así los clichés.
En la Biblia las mujeres no se ríen. Cuando Sara estalla en carcajadas al enterarse a los 80 años de que va a dar a luz, Dios la reprende; en la mitología grecolatina, las mujeres tampoco ríen, salvo Deméter, que se ríe al ver a Baubo, la mujer-vulva, bailando para ella, y así se consuela de la desaparición de su hija Perséfone, secuestrada por Hades en el Inframundo. La idea de que la risa de las mujeres es transgresora, entre otras cosas porque es una manifestación emancipadora del cuerpo, es antigua y se ha perpetuado a lo largo de los tiempos. En los tratados de la España clásica para las jóvenes esposas o las jóvenes en general, se espera de las mujeres que sean amables y sonrientes pero no que rían. En La perfecta casada (1583), libro que se utilizaba aún en la España franquista, Fray Luis de León explica que en la mujer virtuosa la risa no debe ser un "muelle [...] desatado" (cap. XV).
En el siglo XIX, mientras a las mujeres que luchaban por la emancipación femenina a través de la liberación de sus cuerpos se las tachaban de obscenas, algunos filósofos empezaron a acusar a quienes promovían la igualdad y la amistad entre los sexos de rechazar el amor y la sexualidad. De ahí, quizás, el origen del tópico de la feminista sin humor y puritana (Geneviève Fraisse, Féminisme et philosophie, 2020). ¿No es esto el resultado de un profundo malentendido? Porque como lo dice Nerea Pérez de las Heras[2] a sus congéneres masculinos, "es posible que estemos cansadas de escuchar los mismos chistes, vosotros también lo estaríais si llevarais tres milenios en el lado malo de la broma oyendo chascarrillos sobre gatillazos y calvicie"...
De hecho, la feminista británico-india Sara Ahmed[3] ha hecho de la "aguafiestas" un estandarte del feminismo. Si la ira es un potente aliciente para la acción subversiva, no es por ello incompatible con el humor, sino más bien al contrario, como demuestran su "kit de supervivencia killjoy" o su "manifiesto killjoy". Acostumbradas a convertir el estigma en baza, las feministas son unas aguafiestas cuando deciden serlo, porque lo que está en juego es, efectivamente, una cuestión de libertad y poder, negados a las mujeres.
La risa de las mujeres aparece como un lenguaje de resistencia contra la opresión de lxs cuerpxs. De la risa de las mujeres al humor feminista sólo hay un paso. Además, las genealogías íntimas muestran que el humor feminista tiene a menudo su fuente en un humor que las comunidades de mujeres (entre madres e hijas, hermanas, o en un sentido más amplio) parecen haber practicado en muchos lugares y en muchos momentos, ocultos a la vista (se piensa en el humor de la abuela de Marjane Satrapi, el de las mujeres de los pueblos amazigh en la obra de Najat el Hachmi, etc.). Por lo tanto, el humor feminista podría definirse básicamente como una "desviación de la norma" -social, moral, religiosa, cultural, política, etc.- que se impone a las mujeres, que las somete, subordina, subalterniza, en definitiva, las niega por el hecho de ser mujeres. El humor feminista aparece pues como un contrapoder, un agente de resistencia contra la opresión de todxs, y no sólo de las mujeres. Desde una perspectiva transfeminista, surge como un poderoso agente de cohesión social y se convierte en una herramienta original de aprendizaje.
Las prácticas artísticas de humor realizadas por mujeres que se reivindican como feministas o no se han multiplicado en el mundo hispánico e hispanoamericano en los últimos diez años. Muchas artistas, como Eva Hache (nacida en 1972) o Henar Álvarez (nacida en 1984) o Miss Ovarios 33, un colectivo fundado en 2012 para promover su 'des-concierto de humor', utilizan el stand-up, los One Woman Shows o ahora las redes sociales para dar a conocer sus reivindicaciones; hay incluso un festival de humor feminista en España llamado 'Coñhumor'. En el pasado, muchas escritoras han utilizado un humor que se podría calificar de "protofeminista", como Santa Teresa, María de Zayas o Sor Juana Inés de la Cruz, que denunciaban sutilmente la "dominación masculina". ¿Recordamos acaso los cuentos humorísticos de Emilia Pardo Bazán contra la violencia de género ("Feminista", "Los huevos arrefalfados")? A principios del siglo XX en América Latina, el surgimiento y organización de los movimientos feministas, mayoritariamente blancos y burgueses, fue acompañado por una corriente feminista radical cuyas miembras eran conscientes de las desigualdades de género/clase/raza y cuyo activismo se basaba en estrategias discursivas centradas en la ironía y la autoburla. La falsa moral, el matrimonio, la condición obrera, la prostitución, el racismo, son temas abordados con humor en la prensa o en foros políticos por mujeres como la cubana Mariblanca Sabás Alomá, en un contexto socio-histórico clave de luchas por los derechos (voto, divorcio, trabajo...). En la España franquista, la cultura popular, a pesar de ser un vector ideológico privilegiado por el régimen, dio cabida a cupletistas con un agudo sentido del humor feminista. En México, artistas como Liliana Felipe, Jesusa Rodríguez y Astrid Hadad interpretan canciones humorísticas feministas desde los años 70.
A pesar de estas numerosas referencias, el humor feminista hispánico e hispanoamericano ha sido en gran medida invisible, como señala la escritora Isabel Franc en su libro Las humoristas[4]. Desde la academia, se empiezan a estudiar y analizar esta compenetración entre la "última ola" del feminismo y la práctica del humor feminista. En 2020 se celebró en La Habana un coloquio sobre "Humor, ironía, parodia y otras tretas de las mujeres para re/des/construir la historia y la cultura latinoamericanas y caribeñas", destacando el humor feminista de escritoras actuales como Laidi Fernández de Juan o Gabriela Cabezón Cámara. Pero sigue habiendo un retraso en el reconocimiento de las prácticas artísticas humorísticas femeninas y feministas. El objetivo de esta publicación es pues intentar aumentar nuestro conocimiento del humor feminista y contribuir a su mayor visibilidad.
Abrimos pues unas cuantas líneas de reflexión para el debate, desde una perspectiva metodológica que privilegiará los estudios feministas y de género, en un ámbito geográfico que corresponde al área hispánica e hispanoamericana y en un ámbito temporal que va desde la época clásica hasta la actualidad:
- ¿Cuáles son los objetivos privilegiados del humor feminista? ¿El humor feminista ataca exclusivamente la misoginia, la dominación masculina, el patriarcado o refleja otras formas de opresión?
- ¿Cuáles son los medios para el humor feminista? Además de la literatura y las bellas artes, ¿qué papel desempeña el espectáculo en vivo (stand up, one woman show), que parece ser favorecido hoy en día? ¿Qué papel juegan las redes sociales en su difusión? ¿Cuáles son los circuitos de creación, producción y distribución?
- ¿Cuáles son las modalidades lingüísticas y retóricas del humor feminista? ¿Ironía, parodia, pastiche?
- ¿Cuáles son los objetivos pragmáticos del humor feminista? ¿Sirve para denigrar, para desactivar una amenaza o para subrayar una incongruencia según la tipología de las funciones del humor de John Morreall[5]? ¿Deconstruye los estereotipos o contribuye a veces a reforzarlos? ¿En qué medida es también un poderoso factor de cohesión y aprendizaje?
- ¿Cuáles son los obstáculos para el humor feminista? ¿Qué papel juegan la censura y la autocensura? ¿El humor no plantea necesariamente un problema de códigos bien o mal compartidos, a fortiori en las sociedades en las que la cuestión del feminismo y/o del género es polémica?
- ¿Podemos trazar una historia del humor feminista? ¿Cuáles serían los posibles momentos clave? ¿Cuál es el impacto del "tsunami" feminista[6] que ha sacudido el mundo hispánico e hispanoamericano en los últimos diez años en la configuración del humor feminista actual?
- Por último, ¿todas las feministas practican el humor? ¿Existe un rechazo legítimo al humor feminista?
 
[1] Sabine Melchior-Bonnet, Le rire des femmes, une histoire de pouvoir, PUF, 2021
[2] Nerea Pérez de las Heras, Feminismo para torpes, Martinez Roca, Barcelona, 2019, p. 47.
[3] Sara Ahmed, Vivir una vida feminista, Barcelona, Bellaterra Edicions, 2017
[4] Isabel Franc (ed.), Las humoristas, Icaria, Barcelona, 2017.
[5] John Morreall, Philosophy of laugh and humor, NY, Suny Press, 1987
[6] Marta Sanz, Tsunami, Barcelona, Sexto Piso, 2019
[1] Nerea Pérez de las Heras, Feminismo para torpes, Martínez Roca, Barcelona, 2019, p. 47.
[2] Jean Émelina, Le comique: essai d'interprétation générale, Paris, SEDES, 1996.
[3] Irina Pertierra, « Humor feminista: de tu ordenador a los teatros », URL: https://www.pikaramagazine.com/2016/06/humor-feminista-de-tu-ordenador-a-los-teatros/
[4] Isabel Franc (ed.), Las humoristas, Icaria, Barcelona, 2017.
[5] Certains linguistes et neurologues travaillent sur ce qu’ils appellent un humour féminin par opposition à l’humour masculin, dans une perspective essentialiste. Notre perspective est différente, qui fait de l’humour féministe un humour qui peut être pratiqué par toute personne indépendamment de son identité de genre.
[6] Signalons qu’en 2022, l’INALCO a organisé un colloque sur « Le pouvoir du rire et rire du pouvoir: humour discours et politique », où la question de l’humour féministe n’a pas été posée, à notre connaissance, confirmant a posteriori l’hypothèse développée par Sabine Melchior-Bonnet, dans son ouvrage paru en 2021 aux PUF, selon laquelle Le rire des femmes, [est] une histoire de pouvoir qui n’a pas été partagé.
[7] John Morreall, Philosophy of laugh and humor, NY, Suny Press, 1987
[8] Marta Sanz, Tsunami, Barcelona, Sexto Piso, 2019
Lieu Université Bordeaux-Montaigne
Contact ; ;

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