Écrire l’histoire, écrire des histoires dans le monde hispanique

DE COURCELLES, Dominique, Écrire l’histoire, écrire des histoires dans le monde hispanique, Paris, Librairie philosophique Vrin, coll. Histoire de la philosophie, dirigée par Jean-François Courtine, 2008. 405 p.

Très tôt, les hommes de la péninsule ibérique, fascinés par les grandeurs grecques et romaines auxquelles ils étaient fiers d’avoir contribué, ont mesuré l’importance de l’articulation des causes, des faits et des conséquences, c’est-à-dire la valeur de l’écriture de l’histoire, pour affirmer leur identité propre. La problématique de l’image et du visuel, qui est aussi la représentation d’histoire, les « histoires », a été incluse par eux dans celle du souvenir. « Écrire l’histoire » a consisté à écrire « des histoires », y compris, à partir de la redécouverte de la philologie et du développement de l’expression de la subjectivité, l’ « histoire de soi ». La quête de la vérité n’a cessé de hanter les historiens.