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CATEGORIES:Appels à communication
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SUMMARY:Colloque Post-pornographie féministe
LOCATION:Université de Bordeaux
DESCRIPTION;ENCODING=QUOTED-PRINTABLE:
Colloque Dé-Possession/Coloqui
o Des-posesión
Post-pornographie
féministe en Amérique Latine et en Espagne/ Pospornografía
feminista en América latina y España
5-6 décembre/diciembre 2019
CHISPA (AMERIBER EA 3656)
(org. L
aurence Mullaly & Amélie Florenchie)
Université Bordeaux-Montaigne
Identifica
tion, rejet, fascination, trouble, libération, les explorations féministes
contemporaines ne laissent pas de place à l’indifférence. Au sein de
l’hispanisme français et depuis CHISPA, centre de recherche sur les c
ultures hispaniques actuelles et les contre-discours, nous souhaitons ouvri
r un espace de réflexion sur les créations post-pornographiques d’Amé
rique Latine et d’Espagne qui se réapproprient les corps et les sexua
lités, comme autant de dé-possessions vis-à-vis du patriarcat, en ce début
de XXIème siècle. L’objectif de notre colloque est de faire connaître
des objets culturels marginalisés qui dialoguent avec et se nourrissent de
théories, critiques et pratiques, le plus souvent militantes, afin de cont
ribuer à enrichir un champ d’études indisciplinées en pleine expansio
n.
Sans prétendre définir une fois pour toutes la post-pornograph
ie féministe, mouvante, plurielle et située, on peut se référer à l’a
nthropologue et militante féministe étatsunienne Gayle Rubin qui, en 1984,
affirmait la nécessité, d’une part de parler du sexe, c’est-à-d
ire du travail, des orientations et des pratiques sexuelles, et donc de rec
onnaître la place qu’occupe l’industrie du sexe, et d’aut
re part d’étudier la pornographie dominante et ses discours tout en d
éployant une créativité post-pornographique promouvant des expériences corp
orelles hors normes. C’est également aux États-Unis, à partir des ann
ées 80, en lien avec l’expansion des cultural studies et des
women, puis des gender, subaltern, LGBTIQ s
tudies, que les porn studies ont institutionnalisé à l’
université le mouvement post-pornographique, dans un contexte conflictuel e
ntre féministes pro-sexe et féministes en guerre contre l’industrie d
u sexe (The Feminist porn book, TAORMINO et al., 2013 ; PAVEAU, 20
14). La lutte contre le « porno », courroie de transmission sociale et d&rs
quo;éducation sexuelle des jeunes générations et la lutte pour l’abol
ition de la prostitution sont souvent couplées et divisent les féministes a
ujourd’hui encore. En France, l’essor fulgurant de la technosph
ère dans les années 2000 (LANDAIS, 2014) a contribué à la diffusion des int
erventions post-pornographiques queer et transféministes (BOURCIER
, 2001, 2006, 2011) ainsi qu’au déploiement des savoirs les concernan
t, grâce, notamment, à l’adoption de ces nouvelles postures universit
aires (LAUGIER et MARZANO, 2003 ; BORGHI, 2013).
Dans les territo
ires hispaniques, la post-pornographie féministe donne lieu à des créations
et des conceptualisations subversives sur le plan épistémologique et polit
ique et se trouvent, de ce fait, encore largement marginalisées.
Au Mexique par exemple, les performances des pionnières Maris Bustamante et
Mónica Mayer ont ouvert la voie dès la fin des années 70, suivies par plus
ieurs vagues de performeuses -dont Lorena Wolffer ou Emma Villanueva- qui p
rivilégient désormais les interventions dans l’espace public : Katia
Tirado, Elvira Santamaría, Lorena Orozco, Katrina Bello, Yolanda Segura, Mi
nerva Cuevas, Lorena Méndez, La congelada de uva, Niña Yhared, Pilar Villel
a, Andrea Ferreyra, Laura García, etc. (ALCÁZAR, 2001).
En Espagn
e, des collectifs féministes ont vu le jour à la fin des années 70 à l&rsqu
o;occasion de la transition à la démocratie. Les premières réflexions/créat
ions post-pornographiques sont apparues dans les années 90 (girslwholikepor
no, la eskalera karakola, LSD, etc.) mais sont restées invisibilisées dans
une société où les élites au pouvoir affichaient un féminisme institutionne
l -le « mujerismo » dénoncé par Lidia Falcón (2011)- et une liberté sexuell
e de façade, ne remettant pas profondément en question le système patriarca
l, comme le prouvent aujourd’hui encore les résistances contre le dro
it à l’avortement, par exemple. Avec l’entrée dans le XXIe sièc
le, on assiste à un renouveau post-porno, parallèlement au développement de
s études féministes, de genre et queer (VALCÁRCEL, 2012 ; GIL, 201
1 ; TORRAS, 2007). L’œuvre de Paul B. Preciado, philosophe « tr
ans in between non opéré », construite depuis la théorie (Mani
fiesto contrasexual. Políticas subversivas de identidad sexual (2002)
et Testo Yonkie (2008)) et la pratique (ses séminaires Pornogr
afía, pospornografía: estéticas y políticas de representación sexual (
2003), Identidades minoritarias y sus representaciones críticas (2
004), etc.), ainsi que plusieurs événements sur la scène barcelonaise (la M
aratón posporno en 2003, la Queeruption en 2008) ont considérablement contr
ibué à la diffusion d’une pensée queer et d’une créati
on post-porno contemporaine. Les artivistes Lucía Egaña, organisatrice du f
estival « Muestra marrana », réalisatrice du documentaire Mi sexualidad
es una creación artística (2011) et co-rédactrice de Enciclopedia
del amor en los tiempos del porno avec Josefa Ruiz-Tagle (2014), Dian
a Torres (Pornoterrorismo, 2011, Coño potens, 2011), Marí
a Llopis (El posporno era eso, 2010), le collectif Post-op, la for
mation musicale De La Puríssima, etc., ont en commun de contrevenir à l&rsq
uo;ordre établi et de partager leurs approches et leurs expériences critiqu
es déconstructivistes, plus ou moins radicales, de la sexualité dominante,
depuis des espaces plus ou moins marginaux ; toutes ne sont pas universitai
res et beaucoup sont précaires, comme Itziar Ziga (Devenir perra,
2009), membre de la plateforme Post op et chroniqueuse à Parol
e de queer.
En Argentine, la cinéaste Albertina Carri a ré
alisé plusieurs œuvres post-porno, des court-métrages (Barbie tam
bién puede eStar triste, 2002, Pets, 2012) et un long métrage
, Las hijas del fuego, sélectionné par le BAFICI en 2018, tout en
assurant la direction artistique du festival Asterisco* (Festival internaci
onal de cine sobre diversidad sexual). Elle fait partie d’une mouvanc
e artiviste héritière de la génération disparue par la dernière dictature e
t des premières vagues féministes qui, depuis le tournant queer et
trans des années 2000, et dans un contexte politique favorable aux questio
ns de mémoires et d’identités (2003-2015), ajoute à la dimension poli
tique critique vis-à-vis du porno mainstream, l’expression d
e désirs et la représentation de sexualités dissidentes.
Cet élan
post-pornographique féministe traverse les territoires du Mexique à l&rsqu
o;Argentine, du Brésil à l’Espagne, en passant par le Pérou (Gabriela
Wiener, artiviste, journaliste gonzo vivant en Espagne, est l’une de
ses figures les plus connues), l’Equateur, la Colombie etc. Des tra
vaux très récents, dont USINA PORNO : Disidencia sexual, arte y autoges
tión en la pospornografía (MILANO, 2014) commencent à cartographier ce
tte révolution multiforme qui rompt avec les dichotomies exclusives et hiér
archiques (BORGHI, 2013). Parmi les axes, parfois convergents mais pas touj
ours, de la post-pornographie, on trouve : la lutte contre la censure et la
critique de l’exploitation et l’aliénation des corps par l&rsq
uo;industrie pornographique dominante, la production de représentations con
tre-hégémoniques porteuses de désir, de plaisir, de réflexion et de pratiqu
es situées jusqu’alors invisibilisées, la contribution à la prise de
conscience et au développement de l’agentivité sexuelle des sujets fé
minins, lesbiens, trans, queer, bref non blancs non hétérosexuels,
et des valeurs et pratiques subversives et respectueuses, une dissidence c
réative, la transgression des vérités sur le sexe, etc. Il ne s’agit
plus de revendiquer une identité mais d’adopter un positionnement cri
tique et politique situé (HARAWAY, 2012 [1992] ; FEMENÍAS y ROSSI SOZA, 201
1), incorporé, excédant les dichotomies imposées par un ordre sexuel hétéro
normé au sein de nos sociétés néolibérales globalisées qui ont « entrepris
de privatiser le social et de reprivatiser le sexuel dans toutes ses dimens
ions » (BOURCIER, 2017).
Parmi les entrées, les questionnements
et les trajectoires possibles :
- Quelles sont ces œ
uvres qui se donnent et nous donnent « le droit de mettre en images la dive
rsité des expériences vécues dans l'ordre patriarcal contemporain, retourne
[nt] le stigmate et renverse[nt] l'assujettissement à cet ordre, resignifie
[nt] l'interpellation pornographique : « salope », « chienne », « pornê
», et participe[nt] de la fabrique d'une « agentivité » ou d'une puis
sance d'agir féministe. » (SORIANO, 2017) ?
- Quelles sont les modali
tés de production et de circulation de ces œuvres ? Dans quelle mesur
e contaminent-elles les savoirs et les pratiques, et constituent-elles, éve
ntuellement, une contre–archive décoloniale ?
- Comment s&rsquo
;imbriquent les liens entre sexualités, classes, races et nations, dans des
espaces géographiques unis par l’usage de la langue espagnole mais t
raversés par des tensions idéologiques propres ?
- Comment accueillir
, notamment à l’université, ces formes insurrectionnelles qui parient
sur un « nous » incarné, résistant et créateur ?
Le co
lloque se déroulera les 5 et 6 décembre 2019 à l’Université Bordeaux-
Montaigne, à Bordeaux, en France. La langue de communication est l’es
pagnol.
Nous vous invitons à nous adresser vos propositions (3000
signes), en indiquant un titre, l’approche méthodologique choisie, l
e corpus utilisé – un lien vers les supports audio-visuels permettant
le partage des objets retenus est chaleureusement recommandé –, les
axes principaux de la réflexion envisagée, une bibliographie sélective et 3
à 5 mots-clés.
La date limite d’envoi est fixée au 10 novembre 2018 à l’adresse .
Identificación, fas
cinación, turbación, liberación, rechazo, las exploraciones feministas cont
emporáneas no dejan lugar a la indiferencia. Desde el hispanismo francés y
CHISPA (centro de investigación sobre las culturas hispánicas actuales y lo
s contradiscursos), deseamos abrir un espacio de reflexión sobre las creaci
ones pospornográficas actuales como reapropriaciones de los cuerpos y las s
exualidades y des-posesiones con respeto al patriarcado, en América latina
y España. El objetivo de nuestro coloquio es dar a conocer objetos cultural
es marginados que dialogan con y se nutren de teorías, críticas y prácticas
militantes, para contribuir a enriquecer un área científica “indisci
plinada” en pleno auge.
Para entender la pospornografía sin
pretender definirla, se puede acudir al trabajo de la antropóloga y milita
nte feminista estadounidense Gayle Rubin, quien afirmaba en 1984 la necesid
ad de hablar del sexo, es decir del trabajo, de las orientaciones y de las
prácticas sexuales, dando así cuenta del lugar ocupado por la industria del
sexo. Manifestaba asimismo la necesidad de estudiar la pornografía dominan
te y sus discursos y de desarrollar, al mismo tiempo, una creación que prom
oviera unas experiencias sexuales fuera de las normas. También es important
e recordar que fue en los EEUU y a partir de los 80, en relación con la exp
ansión académica de los Cultural Studies, de los Women, <
em>Gender, Subaltern, y LGBTIQ Studies, donde y cuan
do los Porn Studies institucionalizaron el movimiento pospornográf
ico en un contexto de oposición entre feministas “prosexo”, a f
avor de una pornografía feminista, y feministas “antisexo”, en
guerra contra la industria del sexo (The Feminist porn book, TAORM
INO et al., 2013; PAVEAU, 2014). En Francia, el auge de la tecnosfera en lo
s años 2000 (LANDAIS, 2014) contribuyó a difundir las creaciones pospornogr
áficas así como los discursos teóricos que las acompañan (BOURCIER, 2011, 2
006, 2001), gracias a esos nuevos planteamientos dentro del mundo académico
(LAUGIER et MARZANO, 2003; BORGHI, 2013).
En los territorios his
pánicos, la pospornografía feminista ha conocido un desarrollo insospechado
, dando lugar a creaciones y conceptualizaciones subversivas tanto en el pl
ano epistemológico como político, que se encuentran, por ello, marginadas.<
/div>
En México, en los 70, por ejemplo, las performances de las pioner
as Maris Bustamante y Mónica Mayer abrieron el paso a varias olas de perfor
madoras –entre ellas Lorena Wolffer, Emma Villanueva, Katia Tirado, E
lvira Santamaría, Lorena Orozco, Katrina Bello, Yolanda Segura, Minerva Cue
vas, Lorena Méndez, La congelada de uva, Niña Yhared, Pilar Villela, Andrea
Ferreyra, Laura García, etc. (ALCÁZAR, 2001)- que siguen explorando los mi
smos temas que sus predecesoras, pero bajo nuevas formas, privilegiando en
especial las intervenciones en el espacio público.
En España, apa
recieron colectivos feministas a finales de los 70 con motivo de la transic
ión a la democracia y las primeras reflexiones/creaciones pospornográficas
se desarrollaron a partir de los 90 (girslwholikeporno, la eskalera karakol
a, LSD, etc.). Estas permanecieron invisibilizadas en una sociedad donde la
s élites en el poder promovieron un feminismo institucional –el &ldqu
o;mujerismo” denunciado por Lidia Falcón (2011)- y una libertad sexua
l de fachada, que no ponían en cuestión los mecanismos sexistas del patriar
cado, algo que se puede observar hoy todavía a través de las persistentes r
esistencias contra el derecho al aborto, por ejemplo. A partir del 2000, vu
elven a desarrollarse los estudios feministas, con la expansión de los estu
dios de género y queer (VALCÁRCEL, 2012; GIL, 2011, TORRAS, 2007),
así como la creación artística en torno al posporno. En particular, la obr
a de Paul B. Preciado, filósofo “trans in between no operado”,
a la vez práctica (seminarios Pornografía, pospornografía: estéticas y
políticas de representación sexual (2003), Identidades minoritaria
s y sus representaciones críticas (2004)) y teórica (Manifiesto co
ntrasexual. Políticas subversivas de identidad sexual (2002), Test
o Yonkie (2008)) así como varios acontecimientos del escenario cultura
l barcelonés (la Maratón posporno de 2003, la Queeruption de 2008) han cont
ribuido a difundir ampliamente un pensamiento queer y una creación
posporno contemporánea. Hoy en día, las artivistas Lucía Egaña -organizado
ra del festival « Muestra marrana », realizadora del documental Mi sexu
alidad es una creación artística (2011) y corredactora de la Encic
lopedia del amor en los tiempos del porno con Josefa Ruiz-Tagle (2014)
-, Diana Torres (Pornoterrorismo, 2011, Coño potens, 2011
), María Llopis (El posporno era eso, 2010), el colectivo Post op,
la banda De la Puríssima, etc., reivindican aproximaciones descontructivis
tas de la sexualidad dominante más o menos radicales, desde espacios más o
menos marginales -muchas de ellas son también precarias, como Itziar Ziga (
Devenir perra, 2009), miembrx de Post op y columnista de Parol
e de queer.
En la Argentina, la cineasta Albertina Carri, di
rectora artística del festival Asterisco* (Festival internacional de cine s
obre diversidad sexual), ha realizado varios cortos (Barbie también pue
de eStar triste, 2002, Pets, 2012) y un largometraje (Las
hijas del fuego, seleccionado por el BAFICI en 2018) pospornos. Forma
parte de una corriente artivista heredera de la generación desaparecida po
r la última dictadura y las primeras olas feministas que, desde el giro queer y trans de los años 2000 y en un contexto político favorable a
las cuestiones de memoria e identidad (2003-2015), agregó a la mirada críti
ca hacia el porno mainstream la expresión de deseos y la represent
ación de sexualidades disidentes.
Esta corriente recorre los terr
itorios hispánicos desde la Argentina hasta España pasando por México, el P
erú (Gabriela, Wiener, artivista, periodista gonzo afincada en España es un
a de sus representantes más conocidas), Chile, el Ecuador o Colombia. Estud
ios muy recientes como USINA PORNO: Disidencia sexual, arte y autogesti
ón en la pospornografía (MILANO, 2014) empiezan a cartografiar esta re
volución multiforme que rompe con las dicotomías exclusivas y jerárquicas.
Entre los ejes que estructuran la pospornografía, no siempre convergentes,
se encuentran: la lucha contra la censura y, al mismo tiempo, la crítica de
la explotación de los cuerpos por la industria del porno, la producción de
representaciones del deseo y del placer no hegemónicas, de reflexiones y p
rácticas hasta entonces invisibilizadas, la contribución al desarrollo de l
a agencia sexual de los sujetos femeninos, lesbianos, trans, queer
-es decir ni blancos ni heterosexuales-, la trasgresión de las “verd
ades sobre el sexo”, etc. Ya no se trata de reivindicar una identidad
sino de adoptar una posición política crítica y situada, incorporada, enca
rnada, más allá de los códigos impuestos por la heteronormatividad, dentro
de sociedades neoliberales globalizadas que “han puesto en marcha la
privatización de lo social y lo sexual en todas sus dimensiones” (BOU
RCIER, 2017).
Dentro de este contexto hispánico y desde la actual
idad (principios del s. XXI), os proponemos las pistas de reflexión siguien
tes:
- ¿Cuáles son estas obras que nos dan “el derech
o de poner en imágenes la diversidad de las experiencias sexuales vividas d
entro del sistema patriarcal contemporáneo, invierte[n] el estigma y la suj
eción a este orden, contribuye[n] a redefinir la interpelación pornográfica
: “guarra”, “zorra”, “porne” y
forjar una agentividad o potencia de actuar feminista” (SORIANO, 201
7)[1]?
- ¿Cuáles son su
s modalidades de producción, difusión y recepción? ¿En qué medida contamina
n teorías y prácticas situadas y constituyen, eventualmente, un contrarchiv
o decolonial?
- ¿Cómo se imbrican las sexualidades, las clases, las r
azas y las naciones en espacios geográficos unidos por un mismo idioma, per
o atravesados por tensiones ideológicas, realidades políticas e historias d
istintas?
- ¿Cómo acoger, en el ámbito académico, esas formas insurre
ctas que apuestan por un “nosotros” encarnado, resistente y cre
ador?
El coloquio tendrá lugar los jueves 5
y viernes 6 de diciembre de 2019 en la Universidad Bordeaux-Montaigne, en
Burdeos (Francia). El idioma del coloquio es el español.
Las prop
uestas contarán con un máximo de 3000 signos, un título, el corpus –s
i se trata de objetos audiovisuales, se apreciarán los enlaces-, los princi
pales ejes de la reflexión, la metodología privilegiada, una bibliografía s
electiva y 3-5 palabras clave.
Le fecha límite de entrega es el <
strong>10 de noviembre de 2018. Gracias por mandar vuestras propue
stas a la dirección electrónica:
span>.
Laurence Mullaly et/y Amélie Florenchie pour/para CHISPA
div>
Bibliographie indicative/Bibliografía sele
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Ciudad de México: Siglo XXI Editores, 2014
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», « chienne », « pornê », et participe[nt] de la fabrique d'une
« agentivité » ou d'une puissance d'agir féministe. » ? La traducción es nu
estra.
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